Chandu Nwosu

Carte Étudiante

Nom: Nwosu
Prénom: Chandu
Âge:On m’a dit que j’avais 14 ans.
Sexe:Masculin
Nationalité: Congolais
Année:Première année
Classe:N
Option:Mesures d’aides… je n’ai jamais suivi d’études auparavant.

Taille:171 centimètre, ou encore 5’7 et demi, mais ne me le demandez pas, je ne m’en souviens pas.
Poids:58 kilos, ou 130 livres.
Allergies:Aucune.
Handicap:Aucun.
Maladies ou Troubles:Aucun.
Antécédents Médicaux: J’ai été dans un hôpital en Californie pendant quelque mois, le temps qu’on m’étudie. Mes parents, mon frère et ma sœur y sont encore.


Chandu est un jeune homme de race noir, et lorsque l’on dit noir ce n’est pas les bruns pâles que nous voyons dans nos contrées peu ensoleillées, ni même chocolat au lait, c’est noir. Chocolat noir 80% cacao, si vous tenez à la précision. Il est de taille moyenne, soit 5’7, mais il n’a pas encore eu sa poussée de croissance, alors ne croyez pas que ce pur-sang africain restera toute sa vie de cette taille modeste. La dure vie dans la savane n’ayant pas permis à ces muscles d’attendre qu’il vieillisse pour se développer, ajouté à un apport de nourriture inconstant, ont suffi à faire de lui une statue d’ébène à la musculature sèche et résistante sur un corps élancé qu’envieraient bien des adolescents. Non pas qu’il soit d’une beauté irrésistible, ni même qu’il ait l’air d’un top model, seulement, sa minceur évoque une force sauvage. On ne lui donnerait pas son jeune âge, mais malgré tout son visage est encore un peu rond, et ses grands yeux toujours aussi ouverts que ceux d’un nouveau-né ne voulant rien manquer de ce monde. Parlant de ses yeux, ils font un contraste saisissant avec sa peau couleur nuit; ils sont vert pâle avec des iris immenses et une étroite pupille verticale. Ce n’est pas la seule chose qui fait contraste, ni la seule chose qu’il ait hérité des félins de la savane; sur sa tête aux cheveux rasés trônent deux immenses oreilles fauves, marquée comme celles des servals d’une grande tache noire et d’une plus petite blanche, et sa colonne vertébrale ne se termine pas à son coccyx; elle est prolongée par une queue annelée noire et fauve.

Chandu n’a pas de style vestimentaire particulier. En fait, il porte les vêtements que les américains lui ont fournis, soit des pantalons larges avec de grands chandails aux manches qui lui arrivent au coude, dans le style africain, surement un essai raté à ne pas trop le dépayser. Ces vêtements sont majoritairement très colorés, et on lui a aussi fourni un jean et un t-shirt blanc qu’il ne porte pas souvent, les trouvant trop inconfortables. Il a aussi pris l’habitude de porter un haut de forme (qui ne cadre aucunement avec le reste de ses vêtements) pour pouvoir y cacher ses oreilles. Il faut dire que si Chandu avait eu le choix, il aurait nettement préféré se promener tête nue, habillé seulement de son pagne et de ses bijoux tribaux.

Personnalité: Si Chandu avait dans sa tribu la trempe d’un leader, le dépaysement total qu’il a subit a changé la donne. Ne comprenant rien aux règles de ce monde étranger, se retrouvant entouré de technologies si bizarres qu’elles n’auraient pas eu leur place même dans ses rêves les plus fous, soumis à des tests pour des raisons obscures et passant du statut de demi-dieu béni de la nature à celui de monstre, de curiosité scientifique, Chandu est devenu craintif et timide. Tous ses repères ayant été détruits, il explore ce nouvel univers avec appréhension mais aussi avec une immense curiosité, et malgré les difficultés qu’il éprouve à comprendre des règles de société allant à l’encontre de tout ce qu’il a connu, il fait de son mieux pour apprendre à vivre de cet environnement plus qu’étrange. Même si sa mauvaise compréhension du langage et de la plupart des choses que l’on considère comme marques d’intelligence peuvent facilement le faire passer pour un parfait imbécile, il est en fait plutôt brillant et réussis à intégrer la plupart des concepts assez rapidement. Toutefois, une chose qui ne réussit pas à l’atteindre est notre rythme de vie rapide, notre stress constant; il ne voit pas en quoi ce qui nous apparait prioritaire est si important pour s’affoler ainsi. Aussi, n’ayant aucun sens des conventions qui régissent notre société, plusieurs choses qui nous paraissent totalement étrange ou tout simplement inacceptables ne susciteront absolument aucune réaction chez lui, tandis que quelque chose de normal pour nous lui semblera plus que bizare.
Phobies: Chandu a peur des choses particulièrement bruyantes, qui blessent ses oreilles sensibles, et aussi des voitures; plus elles sont grosses, plus elles sont effrayantes.
J'aime et j'aime pas: Ayant vécu en harmonie avec la nature toute sa jeunesse, Chandu a appris à accepter les choses telles qu’elles sont, ainsi la pluie est pour lui quelque chose qu’il faut apprendre à apprécier au même titre que le beau temps. Cependant, si toutes les formes de chaleur ne l’importuneront jamais, l’hiver pour lui est un caprice incompréhensible et la plus petite froidure réussira à le congeler en quelques minutes. Aussi, il aime par-dessus tout se retrouver dans la nature, peu importe l’endroit; même la forêt boréale lui apparaitrait plus proche de son chez-lui que tous les instituts où l’on pourra l’envoyer. Sinon, il déteste les mensonges, qui lui sont tellement étrangers qu’il se retrouve face à eux complètement désarmé. Il déteste aussi nos vêtements, qu’il trouve insupportablement inconfortables.
Projets d'Avenir: Même si Chandu vit au jour le jour et qu’il sait son vœux le plus cher impossible, il ne peut s’empêcher de rêver qu’un jour, il retournera dans sa tribu pour y vivre libre comme le serval dans la savane africaine, sa belle Myezi à ses côtés.

Chandu est né pendant la saison des pluies dans une tribu africaine du Congo qui n’avait pas encore été atteinte par la civilisation. Dans cet environnement reculé et sauvage, ses oreilles, ses yeux et sa queue de serval apparurent aux gens non pas comme d’horribles malformations ou une monstruosité; on vit vite les capacités incroyables qu’elles lui conféraient et elles furent admirées comme un don des dieux. De temps à autre, une voiture du gouvernement congolais arrivait et vérifiait l’état de cette population indigène, sans pour autant perturber le train de la vie. Pendant son enfance et le début de son adolescence, Chandu appris les rudiments de la chasse, de la pèche et de la cueillette. Il savait qu’il était le meilleur, mais il ne s’en rengorgeait pas; il préférait utiliser ce talent pour aider ceux qui étaient moins bons, comme Esengo, son meilleur ami. Malgré toute sa bonne volonté, il ne pouvait s’empêcher de se féliciter du fait que ses dons allaient lui permettre de passer le rite plus tôt que la plupart de gens; après la prochaine saison des pluies, lui avait-on dit. Comment pourrait-on lui reprocher? Cette ascension rapide allait lui permettre d’épouser sa belle, Myezi, avant qu’un autre guerrier ne la prenne, car tous savent que les femmes aussi belles que le clair de lune ne restent pas longtemps libres. Malgré son bonheur face à cette annonce, il n’abandonnait pas son ami, et mainte fois il lui promit de ne pas le laisser en arrière lorsqu’il serait adulte et lui encore un enfant.
Toutefois, le dit passage à l’âge adulte, ce rite qu’il attendait tant, ne vint pas. Un mois de mai, enfin, c’est ce qu’on lui dit par la suite, des Québécois d’une œuvre charitable entreprirent un voyage au Congo pour construire une école dans un village démuni. Définition à laquelle son village correspondait, selon les études du gouvernement congolais. Après tout, ils n’avaient pas d’électricité, pas d’accès à l’eau potable, pas de vraies maisons, et encore moins de médicaments! N’est-ce pas selon notre société la définition même de pauvreté, même quand celle-ci ignore totalement le fait que l’eau claire des ruisseaux était parfaitement digestible aux estomacs de cette population sauvage, que leur maisons de pailles étaient pour eux bien plus utiles que les briques qui leur seraient imposées, que la nourriture ne manquait que rarement à eux qui savaient bien chasser et cueillir, et que leur connaissance des herbes médicinales comblait amplement l’absence de comprimés? C’est ainsi que sa tribu fut choisie comme l’endroit où serait construite la prochaine école charitable. Mais encore, là n’était pas le problème; bien que ce peu de culture aille à l’encontre des traditions de la tribu, on pouvait vivre avec, et ce changement bien que majeur n’aurait au final pas vraiment changé grand-chose. Ce qui sonna la fin de ce style de vie pour Chandu, ce furent ses oreilles. Estomaqués devant une difformité si inattendue et stupéfiante, ils contactèrent aussitôt qu’ils le purent leur gouvernement, et le cas étrange fut transféré aux États-Unis, où, disait-on, plus d’entre eux avaient été vus. Et c’est ainsi qu’il partit avec les Québécois pour l’Amérique, gagnant au passage son nom de famille, Nwosu, l’inexpliqué, et perdant tout le reste. Pour le bien de l’étude, ses parents et sa sœur furent transférés aussi, et l’on effectua de nombreux tests sur lui, de l’ADN à l’équilibre en passant par la vitesse de cicatrisation, la vue et l’ouie, les comparant à ceux de ses parents et etc. . Alors qu’il commençait à peine à comprendre l’anglais, on lui dit annonça qu’il allait être envoyé au Angleterre, dans une école où il y aurait d’autre gens « comme lui ». Personne ne semblait comprendre que les gens qui lui ressemblaient vraiment étaient ceux de sa tribu, et qu’il n’avait nul besoin d’autre chose. Malgré tout, il dut suivre des cours encore plus intensif d’anglais avant d’être encore une fois parachuté dans un monde totalement étranger, mais cette fois, seul.


Orientation Sexuelle: L’orientation sexuelle est un concept étranger à Chandu. Pour lui, on aime ou on aime pas.
Secrets:
La Famille et les Relations: Maheta; Son père, cousin du chef de la tribu. Avoir un fils auquel les dieux auraient fait don d’attributs félins était pour lui une grande fierté, ainsi dès son enfance il l’entraina à utiliser à sa pleine capacité son ouïe décuplée et son incroyable vue nocturne. Même s’il était parfois dur et exigeant, Chandu ne peut que le remercier des leçons qu’il lui a apprises.
Lukaya; Sa mère. Peut-être parce qu’elle n’avait jamais compris ce qui lui avait valu un tel honneur de la part des dieux, elle prit soin de son fils au mieux de ses capacités, l’encourageant toujours à aller plus loin comme il est attendu des mères dans cette tribu. Cependant, elle négligeait son frère et sa sœur, étant trop concentrée sur lui, le béni. Dès qu’il fut en âge de s’en apercevoir, il tenta de lui rappeler que son rôle de mère aimante ne devait pas se centrer uniquement sur lui.
Elilza; Sa sœur jumelle qui n’a pas hérité de ses attributs félins pour un raison inconnue mais qui n’apparut pas pour autant comme un non-sens aux membres de la tribu. Elle fut toujours un peu jalouse de son frère, surtout au niveau de l’amour maternel, mais cette jalousie ne tourna pas mal car pour eux leur famille est en fait la tribu entière, et il se trouva bien quelqu’un d’autre pour l’aimer. Aussi, même si Chandu est meilleur à la chasse qu’elle, elle n’a en fait rien à lui envier car elle a pour la médecine et le chamanisme un don qu’il est loin de posséder. Elle était l’apprentie du chamane.
Nsemi; Le petit frère de Chandu et Elilza. Il est encore jeune, à peine cinq ou six années, et a le tempérament aussi doux que celui d’un agneau. Son calme et sa joie inébranlables manquent beaucoup à son frère depuis qu’il a été forcé de quitter la savane.
Zayena; Son cousin. Il est né quelques saisons avant Chandu et est un chasseur émérite. Il a traversé avec succès le rite de passage à l’âge adulte la saison avant que les blancs ne viennent construire l’école. Malgré le fait qu’il soit plus vieux et qu’il n’appartienne pas au même groupe d’âge, il aime emporter le neko à la chasse avec lui, souvent accompagnés d’Esengo, que l’on verra plus tard.
Myezi; Elle est la meilleure amie de Chandu. Il aime bien venir la voir dans sa tente, après une longue journée à chasser dans la savane, tout simplement pour regarder ses mains agiles tisser n’importe lequel objet. Souvent, il s’est pris à ramasser des coquillages sur le bord d’une rivière, des os ou des fleurs pour lui rapporter, sachant qu’elle en ferait de magnifiques bijoux qu’elle pourrait donner à la tribu lors de la prochaine soirée autour du grand feu. Certains soirs il s’endort au son de sa voix chantante, et chaque fois qu’il rêve d’elle il ne peut s’empêcher de se dire qu’elle est vraiment aussi belle que le clair de lune qui lui a donné son nom. Dès qu’il serait devenu adulte, il lui aurait demandé sa main. Malheureusement, les dieux qui lui avaient donné ses oreilles sont aussi ceux qui rendirent son rêve impossible.
Esengo; Son meilleur ami, ils sont quasiment inséparables. Ils vont toujours à la chasse ensemble, car même si Esengo est un bien piètre chasseur selon tous les critères, il sait garder le silence et suivre ceux qui sont meilleurs, et son aide est toujours bienvenu lorsque vient le temps de ramener le corps de l’animal qui a été tué. C’est le fils du chef, ce qui le dérange parfois car son père ne cache pas sa désapprobation face à leur amitié.
Mobutu; Le chef de la tribu. Il ne porte pas le jeune neko dans son cœur, d’autant plus que celui-ci surpasse indéniablement son fils dans tout ce qui importe à ses yeux.
Miss Elena Cox; Elle fut la professeur d’anglais Chandu pendant son séjour aux États-Unis. Il connut bien d’autre gens là-bas, mais cette femme douce et patiente est la seule dont il se souvient le nom.
Autre: Du à la très grande taille de ses oreilles, les cacher sous un capuchon où même sous un haut de forme est pour lui une torture. Ainsi, elles lui font presque constamment mal. Aussi, Chandu parle très peu l’anglais, il éprouve donc certaines difficultés à s’exprimer et à comprendre les gens, surtout lorsqu’ils parlent vite.

Surnom:Angelicus Cadere.
Âge:16
Expérience Rp: 1 ans
Disponibilités: Pas mal souvent.
Commentaires:Non. 3e compte?
Codes: L’ombre passa de nouveau et valida.