Un souvenir incessant (Pv. Sky Zatcher)

Mes yeux se promenaient sur l’étendue noire de la forêt. Un besoin m’avait prit lorsque je suis arrivée près du campus : dès que j’eu vu la forêt, mes yeux se sont écartés, enfin, je pourrais réfléchir, être seule, laisser filer mes idées noires. La lune montait doucement dans la nuit fraîche, cette froideur m’empêchait d’être réellement bien, mais je m’en foutais, cette poussée d’adrénaline qui me poussait de plus en plus à courir, à m’époumoner dans mon corps mort était trop forte, trop attrayante. Je la voyais, je la sentais, mon corps en était imbiber, que faire, que faire? Je marchais toujours lentement, les feuilles mortes au sol, craquaient sous mon passage, je me sentais bien seule entre ces bois. Mes pensées noires fusaient encore, je fermi les yeux. Encore une fois, je me fis prendre par surprise par mes propres souvenirs. Alexeï...Que s’est-il passé? Pourquoi...Pourquoi m’a-t-il choisit? Moi, moi qui n’avait pas de besoin de cette...existence! Qu’est-il advenu de mes amis? De mon école? De mon village? De cette forêt, dans laquelle je me promenais, à peine haute comme trois pommes? Je comprends enfin cette attirance infernale que je ressentais par l’immensité noire de la forêt du campus : je me rappelle ainsi d’avant, de lorsque j’étais heureuse, avant qu’il croise mon chemin, lorsque je courais après les petits animaux dans la forêt noire.

Un craquement retentit. Je m’arrêtai.

Mes sens sont aux aguets, qui est-ce, qui est-ce?

-Il y a quelqu’un?

Personne ne me répondit. Ce n’est peut-être qu’un petit animal, mais je le sentais bien que quelqu’un me suivait, que quelqu’un à envie de me parler, ou bien à besoin de communiquer avec moi. Le problème, c’est de penser, que cette personne, pourrait me faire du mal, comme l’homme que j’avais jadis rencontré, et qui avait bouleversé ma vie à jamais, si l’on peut appeler ça une vie. Je commençai à courir, le vent froid me fouettait le visage, qu’elle belle sensation que de se savoir en liberté, malgré les règlements de l’académie. Mes vols me manque, le danger qu’ils me procuraient me manque, j’ai le besoin de courir, de laisser libre expression à mon corps athlétique et parfait en tout point. L’air froid m’emplis les poumons, m’empêchant presque de courir, mais je m’en foutais, j’en avais de besoin. Alors que je m’arrêtai de courir, arrivant de nouveau près de la lisière de la forêt, j’entendis les pas de course de quelqu’un, je me retournai rapidement, en position d’attaque et me cabra comme un cobra s’apprêtant à tuer sa proie.

-Qui es-tu, soufflai-je, calme malgré ma tension physique.

J’en ai marre de rester enfermé dans ma chambre! D’accord je ne suis plus avec Lena. D’accord je suis un parfait loser depuis qu’elle est partie, mais ça ne change rien au fait que je peux quand même sortir! Il faut vraiment que je me reprenne. Je risque de viré fou dans cette petite chambre. À force de me morfondre j’en ai presque oublié de vivre! Je me lève de mon lit d’un bon, quitte vers la porte en vitesse, reviens sur mes pas, prend ma tuque, mes clés, mon iPhone et ma veste, retourne vers la porte et quitte la bâtisse. Je sais, je n’ai nullement besoin de prendre tout c’est trucs inutiles avec moi, mais chacun d’entre eux ont une utilité plus que vitale. Mes clés, sans quoi je ne peux barrer la porte derrière ni la débarré lorsque je reviens. Mon iPhone, bon on comprend tous qu’un truc comme ça, on ne le laisse pas derrière. Ma veste, il fait froid quoi!? Ma tuque parce que, disons la vérité, c’est la seule chose que je puisse mettre sur ma tête pour cacher mes attributs félins.

Je pousse la grande porte qui mène au portail. L’air frais de fin de soirée me frappe le visage. Ça fait du bien de ne plus respirer le même air. J’en profite quelques minutes pour prendre de grandes inspirations, histoire d’aérer mes poumons. Je me retourne et vois le garde de la porte me regarder méchamment au travers de la vitre. Il est vrai que je n’ai pas mon uniforme. Il est aussi vrai que je ne suis pas supposé sortir sans celui-ci sur le dos. Il serait préférable, et tout le monde approuverait cette idée, que je cours. Le garde fonce sur moi mais je le devance de plusieurs mètres, m’enfonçant dans la forêt au fond la cours. Je me retourne de temps en temps, sans pour autant arrêter de courir, pour vérifier s’il est toujours derrière moi. Je perds sa trace environ à mis chemin entre le début de la forêt et le petit ruisseau. Ha ha! Devancé! Les Zatcher gagnent toujours (paroles rapportées de mon père)! Il fallait perdre du poids avant de commencer à courir mon gros! Faut croire que tu ne l’avais pas compris! J’entendis des petits bruits venant d’en avant. J’ai tous juste le temps de reposer mon attention devant moi que je pique au travers d’un mur de branchage et fonce dans quelqu’un. On tombe les deux au sol, roulant sur quelques pieds avant de s’arrêter finalement. Je suis au dessus d’elle, dans une position on ne peut plus gênante. Je me relève en vitesse, lui laissant la place pour s’assoir. Elle lève la tête vers moi. Damn! She’s hot! Je me redresse puis lui tend la main avec un sourire gêné digne de moi.

- Désolé, je t’avais pas vu! Tout vas bien?

Elle prit ma main puis je l’aidais à ce relever doucement. Wow. D’accord, je dois avoir une espèce de chance de malade pour toujours tomber sur des filles qui sont canons. Ses cheveux sont tout simplement magnifique, malgré le fait quelques feuilles sont posées sur ceux-ci. Mais j’y pense, je passe une main rapide sur ma tête, juste pour être sur que ma tuque est toujours en place. Il serait détestable que l’expérience se produise une deuxième fois. Je lui fis un grand sourire rempli de tout mon charme.

- Wow. Dis-je en mettant mes mains dans mes poches de veste, la zieutant de haut en bas. J’suis Sky et toi?

Je m’approchais d’elle de quelques pouces. Je suis assez grand comparé à elle. Elle ne doit pas vraiment franchir la barre de 1 mètre 60. Je levais le bras et enlevais une feuille qui se trouvait sur le sommet de sa tête.

- Qu’est-ce que tu fou ici, ce soir? C’est pas prudent tu sais… Dis-je en lui donnant un clin d’œil et en appuyant celui-ci d’un grand sourire.

Je sais, je suis cliché. Mais bon, personne ne m’a jamais dis que ce n’était pas correct de sortir des répliques de film pour parler aux filles, alors j’en profite. Je ne sais pas si ça vient vraiment d’un film en particulier, vu la centaine que j’ai regardé dans ma vie, mais je suis sur qu’au moins une fois, dans un film de fifille, un type comme moi, c’est-à-dire blond, grand, yeux bleus, a dit ça pour attirer l’attention. Très probablement l’attention d’une cheerleader. Et puis après? Je suis un stéréotype ambulant, je peux bien faire ça. C’est surtout que, au fond, les gens doivent sans doute s’attendre à ce que je sois ainsi de toute manière. Vaut mieux pas que je m’en fasse avec ça!

Un jeune homme me fonce dessus, sans aucune raison, je suis sous le choc, j’ai eu si peur, malgré mes multiples vols, et multiples bagares, il est encore dur pour moi de rester de marbre devant un contact aussi fort. Rapidement, je me suis retrouver sur le dos, contre le sol, mes cheveux soignées, libres, s’étalèrent sur le sol, des feuilles vénèrent s’y loger. Je leve les yeux vers lui. Wow. Aucun mot, ses yeux...bleus. Ses cheveux blonds, j’ai tellement de facilité à le voir, à le découvrir. J’en suis époustouflé. Un seul nom me vint en tête, Alexeï. Mais quelle ressemblance!

- Désolé, je t’avais pas vu! Tout vas bien?

Encore sous le choc, je ne vis que sa main qui se tendait de bons augures au-dessus de moi. Lentement, je me lève, le fixant encore longuement, encore sous le choc de leur ressemblance. Il m’enleva une feuille sur le dessus de la tête, lentement, simplement pour m’aider peut-être, mais je reconnais bien l’étincelle qui lui traverse les yeux, encore un autre qui ne se fit qu’à mon physique et voilà! Mais simplement son toucher me fait frissonner, mais quel drôle de fille je suis! Il me sourit tendrement, en essayant de me charmer probablement, d’un sourire si éclatant que je me suis mise à sourire aussitôt.

- Wow. J’suis Sky et toi?

Il s’approche de moi. Oh non, Oh non. Il est si beau! Je ne sais pas comment expliquer ce qui se passe en moi. L’impression de le connaitre me tourmente énormément, que faire? Alexeï, Alexeï. Je fermi les yeux, quelques fractions de secondes. Oublie-le. Tu commence une nouvelle vie, laisse-le. Me soufflai-je à l’esprit. Je me calmai, je souris, gênée par notre soudaine proximité.

- Qu’est-ce que tu fou ici, ce soir? C’est pas prudent tu sais…

Je ne pouvais tout de même pas lui dire que je n’étais ici que par un simple besoin de liberté? Il me trouverait bizarre, que dire que faire, trop de pression. Je replace mes cheveux derrière mes oreilles, sourit bêtement et le regarde tendrement. C’est la première fois, depuis des années que je ne me sens pas rejetée par des gens.

-J’avais besoin de réfléchir...sur...euh...Notre école...soufflais-je rapidement.

Quelle tâche! Non mais, s’il ne s’enfuit pas à toutes jambes, je me demande bien ce qu’il va faire!

-Sur notre école? Et puis, tu ne m’as toujours pas dit ton nom, haha, ricana-t-il.

Ça y est, je viens de m’humilier, je n’ai plus de réputation, je suis fichue! Que faire, que faire! Il me semble qu’il ne me veut aucun mal, mais je suis pathétique, pauvre lui...

-Katrin...soufflais-je en rougissant, tu es...Tu es d’ici? Ça fait longtemps que tu viens à l’académie?
Wow. Je suis encore étourdie par sa beauté. Comment voulez-vous que je dise quelque chose d’intelligent alors que l’un des garçons le plus beau de cette planète, probablement, se tient devant moi? Je regarde le sol, encore plus rouge que tantôt. Je suis tellement pathétique, on me l’a toujours dit. Je suis gênée, clichée, mais il est autant pathétique, combien de garçon me l’ont déjà fait ce sourire? Malgré que le tien, est pas mal plus beau que tout ceux que j’ai pue voir dans ma vie. Je commençai à jouer après les cordons de ma petite veste noires, à manches longues pour ne pas que ma brule au soleil, malgré la noirceur de l’heure. Il s’approcha de moi.

-Tu as froid? Souffla-t-il.

J’étais ahurie, il ne savait pas quel sentiment il venait de créer au fond de mon âme et voilà, déjà je m’intéresse à un garçon!

Bon d’accord, elle n’a pas l’air de trouver ma présence désagréable. C’est une bonne chose non? Mais attendez une minute, qu’est-ce que je raconte là moi? Jamais personne ne m’a rejeté avant, pourquoi ça serait différent avec elle? Il est vrai que plusieurs fois je me suis fait ignorer, exemple numéro un : mes parents, exemple numéro deux : Michael, mais jusqu’à maintenant, depuis que je suis rentré à l’école, je n’ai jamais été repoussé. Wow. Je me félicite moi-même d’avoir réussi à me faire une réputation de gras social et, quoi que ce soit bien mon idée, populaire!

-J’avais besoin de réfléchir...sur...euh...Notre école...

Je suis nul pour trouver des excuses, et on dirait qu’elle aussi n’est pas très doué pour se sortir de situation comme celle-ci. Je trouve drôle comment je lui ai fais perdre tout ses moyens. Pourtant, je ne suis aucunement intimidant et si on apprend à bien me connaître, on réalise que je suis un véritable petit chaton docile (oh ironie). Mais bien sur voyons, elle réfléchissait sur l’école, c’est évident. Quant à moi, j’aurais plutôt dis : « Je me promenais pour prendre l’air » ou « J’ai perdu quelque chose », mais non, elle, elle a vraiment trouver l’excuse avec un grand E pour se sortir de la question.

-Sur notre école? Et puis, tu ne m’as toujours pas dit ton nom, haha.

Bien que je trouve cela complètement illogique comme raison, je la laissais passer. Après tout, toute les filles que j’ai rencontré jusqu’à maintenant m’ont toujours raconter des niaiseries au lieu de simplement me dire qu’elles s’étaient perdu ou qu’elles ne faisaient que sa promener pour le plaisir. Comme si j’étais un être incapable de comprendre que les autres aussi ont besoin de relaxer! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis sortie en premier lieux, ça prouve que je trouverais ce genre d’excuse beaucoup plus crédible que les idioties qu’elles peuvent parfois sortir! Enfin bon, je ne m’attarde pas trop au sujet. Mon attention est ramenée sur cette fille. Elle devait avoir un nom qui allait avec son look, aussi spécial soit-il. Bien qu’elle soit habillée d’une manière assez originale et flashy, ce style lui va à ravir.

-Katrin... Tu es...Tu es d’ici? Ça fait longtemps que tu viens à l’académie?

Katrin hen? C’est joli comme nom. Enfin une fille avec un nom que je peux prononcer au complet! Bien que je pense préférer l’appeler Kat, ça sonne encore mieux! Pourquoi rougit-elle comme ça? Suis-je intimidant à se point!? Et puis bon, si c’est le cas, je ne fais pas exprès, mais ce n’est nullement mon intention de la faire sentir mal. Je remarque bien qu’elle ne doit déjà pas être très à l’aise; elle frotte ses petits bras ayant la chair de poule. Je me penche vers elle, la regardant dans le blanc des yeux.

-Tu as froid? Demandais-je à voix basse.

À question stupide, réponse stupide! Voyons Sky, c’est évident qu’elle doit être gelée! Aucune personne qui aurait chaud ne se tiendrait comme ça! Oh mais où est passée ma galanterie!? J’enlevais ma veste tranquillement et la lui passa. Alors que celle-ci leva les yeux vers moi, un regard interrogateur dans les yeux, je lui souris. Je sais très bien qu’elle en a déjà une, mais le mienne est plus grande et, probablement, beaucoup plus chaude. Elle peut très bien l’enfiler par-dessus celle qu’elle a ce moment.

- Tiens, prend là. Je n’ai pas froid de toute manière! Dis-je avec un grand sourire.

Ben quoi? Vous essayerez d’avoir froid après avoir couru dans une forêt! C’est vrai, je meurs de chaud avec ma veste en fait! Elle prend ma veste doucement de ses petites mains.

- Pour répondre à ta question, non je ne viens pas d’ici, je suis australien. Et puis, oui, ça fait déjà un moment que je suis ici. Je suis habitué à l’endroit, veux-tu que je te raccompagne à ton dortoir? Il commence à faire plutôt noir, tu ne devrais pas rester ici. Lui dis-je doucement. Quel âge as-tu au fait? Ajoutais-je avec un sourire en coin.

Mais que fait-il? Il...Il enlève sa veste? Onw! Il me la passe.

- Tiens, prend là. Je n’ai pas froid de toute manière!

Je la pris doucement, comme une petite enfant prends un objet de porcelaine, totalement déboussolée par sa gentillesse, c’est bien la première fois que quelqu’un est aussi gentil avec moi, je n’en reviens pas.

- Pour répondre à ta question, non je ne viens pas d’ici, je suis australien. Et puis, oui, ça fait déjà un moment que je suis ici. Je suis habitué à l’endroit, veux-tu que je te raccompagne à ton dortoir? Il commence à faire plutôt noir, tu ne devrais pas rester ici. Quel âge as-tu au fait?

-Oui, merci se serait gentil, répondis-je heureuse qu’il me raccompagne. J’ai...euh...quatre-...15 ans, et toi?

On se mit à marcher, lentement, vers les dortoirs, le vent repoussait mes cheveux vers l’arrière, je savais parfaitement que je devais être parfaite avec ma jupe écolière rouge et noir, mes leggings déchiré et ma veste noire. Je souriais, parfaitement ahuris par son caractère qui n’est pas si pathétique, il est si gentil. Mes souvenirs étaient si loin à présent, je m’habituais lentement à l’académie et je ne peux m’empêcher de penser que le vampire qui m’en avait parlé était surement l’homme à qui je devais le plus. Sans lui, je serais probablement morte`a l’heure qu’il est. J’étais si profondément ancré dans mes pensées que je n’ai pas réalisé qu’une larme, de joie peut-être bien, coulait sur mon visage, prions qu’il ne la voit pas. Je le regardai subtilement, pour réaliser qu’il l’avait bien vue. Bravo Katrin! je m'empresse de l'essuyer, mais je devine assez bien que je ne pourrai la cacher, je devrai probablement tout lui expliquer, faite qu'il ne soit pas curieux...

-Oui, merci se serait gentil

Heureux de voir que je suis agréable. Si elle n’avait pas trouvé ma présence cordiale, elle serait déjà partie. Quoiqu’il lui aurait été assez difficile de partir en courant avec ses plates-formes et sa jupe. Mais bon, je ne m’en fais pas trop pour ça. En fait, le seul truc qui m’aurait vraiment dérangé, si elle était partie à courir, mis-à-part le fait que je me serais senti mal pour elle, c’est qu’elle serait partie avec ma veste. Bah remarque, j’en ai plein, je me fou pas mal d’en perdre ou d’en donner une ou deux. Et puis, ça ne serais pas un drame puisqu’elle lui va plutôt bien. D’accord, elle est vraiment trop grande pour elle, mais elle est si petite, alors c’est sur qu’elle n’était pas pour lui faire comme un gant. Peu importe, je ne me concentre pas vraiment sur sa taille, bien qu’elle soit vraiment bien faite. Ben oui, je suis un mec, je regarde ce genre de truc. Y’a rien de mal là non!? En autant qu’elle ne soit pas une gamine, ça ne fait de mal à personne. Et franchement, je doute qu’elle soit bien jeune.

-J’ai...euh...quatre-

Oh pitié, pas quatorze, pas quatorze!

-...15 ans, et toi?

Aille, c’est déjà pas mal plus jeune que moi. Mais au fond, je ne suis pas bien plus vieux qu’elle. Du haut de mes 17 ans, je suis qui pour juger? Le fait est quand même qu’elle est assez jeune. Est-ce que c’est correct pour moi que de trainer avec une fille de 15 ans? Bah et puis après, Lena avait bien un an de plus que moi quand on sortait ensemble, alors qu’est-ce que ça change qu’elle soit deux ans plus jeune? Non non, je ne vais pas arrêter de lui parler parce qu’elle a juste quelques mois de vie de moins!

Je me contentais de lui sourire et avant de lui dire ma réponse, nous nous avançons sur le petit chemin de la forêt. À un moment, tout est silencieux, j’en profite pour regarder en l’air et autour, question d’avoir un aperçu de tous les arbres. Je ne suis pas un fan de la nature, seulement, j’aime beaucoup prendre de grande bouffé d’air pour me remettre l’esprit en place. Surtout que le dernier mois n’a pas été de tout confort. La rupture avec la seule fille qui voulait vraiment de moi et quatre retenus qui résulte de mes absences fréquentes en classe. Mais bon, aujourd’hui c’est fini tout ça! Plus question que je morfonds de nouveau pendant des jours. Oui j’aimais Lena, je suppose qu’elle aussi m’aimait (au fond qu’est-ce que j’en sais?), mais je peux vivre sans elle, exactement comme elle peut vivre sans moi. La preuve, j’ai rencontré une fille ce soir! C’est un signe ça non!? Un signe comme quoi je dois oublier le passé. Il doit bien y avoir une autre fille qui va craquer pour moi dans cette école. Y’en a plein des filles, tout ce que je demande c’est une seule. Mais pour l’instant, je suis célibataire, rien ne m’empêche de m’attacher à plusieurs personne, non?

Je baissais les yeux vers Katrin, bien que j’aime mieux Kat, et remarque qu’elle essuie une larme qui venait de couleur doucement sur sa peau parfaite. Je m’arrête, ce qu’elle fait aussi. Je me tourne vers elle, le regard inquiet.

- Est-ce que ça va?!

Je hais me retrouver dans des situations où les gens pleurent! Bien que ça fait partie des choses que je n’aime pas, ce genre de situation m’arrive souvent. Pourtant, je suis LE pire gars sur terre pour comprendre les problèmes des autres! Je vis qu’elle me souriait en coin. Je suis soulager de voir que c’était plutôt une larme de joie qu’une larme de tristesse. Je me penchais vers elle, étant plus petite que moi et lui souris en retour.

- Tu peux sourire, si tu es heureuse, au lieu de pleurer. C’est plus facile à comprendre les émotions comme ça! Ajoutais-je avec un clin d’œil.

Elle rit quelque peu en rougissant, ce que je trouvais, personnellement, vraiment mignon. Et puis, je suis célibataire, assez beau gosse, gentil (je suppose), pourquoi me privé de flirter?

Tant mieux, elle ne semble plus triste. Fiou! Je nome suis sauvé d'une autre situation que fait de moi le mec le plus pitoyable sur terre, j'ai nommé : les situations où quelqu'un pleure. Je suis heureux de voir qu'elle ne va pas fondre en larmes devant moi. Je lui souris de nouveau avec le ferme intention de lui redonner le sourire pour de bon.

On est tout près du bout de la forêt. Bah c'est pas tout mais je me lève quand même à cinq heure du matin (pour rien) moi! J'ai envie de rentrer, prendre une doucher et dormir. Au fait, quelle heure peut-il bien être?

- Je peux te poser une question?

Sa petite voix se fit entendre parmi les bruits ambiant de craquement de branches et de souffles du vent dans celle-ci.

- Mouais vas-y. Soit pas gêner, je mords pas, dis-je avec un sourire en coin ou très rarement du moins. Ajoutais en repensant à l'ironie de mon côté félin.

Il est vrai que je ne mords pas. La seule personne que j'ai mordu dans ma vie était la dentiste lorsqu'elle a essayer de me poser des broches lors de mon dixième anniversaire. Pas cool de recevoir un tel traitement le jour où l'on tourne sa première décennie. Enfin bref, avant même qu'elle n'ai le temps de mettre un seul boitier, je lui ai mordu les doigts. Mon père m'a donné un tape en arrière de la tête, me faisant lâcher prise. Ah mais j'y pense, je l'ai mordu une autre fois aussi! Lorsqu'elle a daigner ajuster les fils pour rendre mon appareil plus serré. Encore une fois, j'ai mérité un taloche en arrière de la tête de la part de mon paternel. Je dis ça mais, au fond, je ne suis vraiment pas sur le point de mordre qui que ce soit, jamais. Je ne suis pas violent, ou du moins, pas lorsque les situations ne nécessitent pas l'usage de la force...

-Tu veux qu'on se voit demain soir? ou demain midi..Je ne sais pas quand, mais peut importe quand, ce serait chouette qu'on se revoit...Non?

Cette fille me donne la morale idéale comme quoi on ne peut jamais rien s’attendre dans la vie. Après tout, je n’ai rien fais pour qu’elle veuille me revoir. J’ai agis comme j’étais, c’est tout! Ou peut-être est-ce que c’est ça qui attire autant de filles vers moi. Hmm, à vrai dire, je n’y ai jamais vraiment pensé. Pourquoi Lena a-t-elle décidé de me parler au départ? Je n’avais rien fais encore qu’elle était sur mon dos, un grand sourire aux lèvres, à me dire son nom. Je ne lui aurais probablement jamais parlé si elle ne m’avait jamais abordé. Puisque, je sais que c’est étrange, mais je suis vraiment gêner comme type. Je n’ai pas vraiment le truc pour faire des rencontres. Prenons seulement en exemple une seconde ma rencontre avec Bee. Je lui au dis « Bouh! » en premier. J’aurais pu dire « bonjour » ou « salut », mais non, j’ai choisi de me présenter différemment. Encore là, pourquoi est-ce que cette belle fille voudrait me parler à moi? Je ne suis pas quelqu’un de super intelligent. Je suis relativement beau, gentil selon les opinions, mais franchement, il n’y a rien chez moi qui semble attirant mis-à-part peut-être mon physique!
-Mein Wunsch wahr...

Que mon rêve se réalise? Et oui! Aussi absurde et hors du commun que cela puisse être, je parle et comprend l’allemand! Je suis polyvalent! Je parle anglais couramment, allemand (j’en suis encore à comprendre et parler un peu, je ne peu pas lire encore) et l’italien sur les bords. J’ai même appris les bases de la langue ancestrale australienne. La seule langue populaire avec laquelle j’ai un mal de chien est, étonnamment, le français! Cette foutue langue est beaucoup trop compliqué! Trop d’accord, d’accents, de mots tout court! Par contre, je suis déterminé à l’apprendre! Mon but principale serait de pouvoir comprendre lorsque Jayden parle français, ce qui faciliterait énormément la communication.

- Ich akzeptiere! Lui répondis-je avec un clin d’œil. C’est bien comme ça qu’on le dit, non? Je suis pas encore tout à fait à point en allemand, mais je me débrouille! Ajoutais-je avec un grand sourire.

Elle me sourit à son tour.

- Par contre ça m’arrangerais si c’était le soir, j’ai des trucs à faire les midis. Dis-je pour donner ma réponse d’une façon plus clair (je n’ai jamais été bien clair). Ça serait, en effet, un plaisir que de te revoir, miss Katrin.

Wow, ça sonne vachement bien « Miss Katrin »! Je crois que je viens de lui trouver un surnom définitif! Son sourire sembla s'aggrandir lorsque je lui dis ceci. Elle se blottit quelque peu dans ma veste trop grande pour elle. J'avoue que le vent se lève.

- Ich akzeptiere! Il me fit un clin d'oeil. C’est bien comme ça qu’on le dit, non? Je suis pas encore tout à fait à point en allemand, mais je me débrouille!

Je lui souris, Alors Monsieur parle allemand en plus? Wow! Cependant, on dirait qu'il hésite à me dire oui.

- Par contre ça m’arrangerais si c’était le soir, j’ai des trucs à faire les midis. Ça serait, en effet, un plaisir que de te revoir, miss Katrin.

Onw! Il m'appelle Miss Katrin! je me sens comme une reine, ce qui est assez drôle haha! Cependant, je comprends enfin pourquoi il hésitait, c'est seulement parce qu'il ne pouvait pas toujours me voir! Voilà! J'ai eu si peur que ce soit à cause de moi! Au nombre de gens qui ne m'aime pas, ça n'aurait même pas été surprenant!

Il fait bien froid se soir! je me blottis aussitôt dans sa veste, elle est si chaude! Il doit cependant vraiment croire que je trippe sur lui! je me blottis dans sa veste, je n'arrête pas...de lui sourire...Oh merde...

-Tu la bien dit en effet, bravo pour ta prononciation, lui dis-je en souriant. Bien sure, si ça t'arrenge, pourquoi pas? On se rejoins où? lui demandais-je, lentement, en calibrant bien mes mots. Oh et tiens, ta veste, c'est gentil de me l'avoir passer! Mais ce n'est pas à moi... et regarde, mon pavillon est justement là! M'exclamais-je en lui remettant sa veste lentement.

Il est vrai que je suis tout de même heureuse d'être revenu à mon pavillon, j'avais tant sommeil! je me voyais déja, couchée dans mon lit, sous mes couverture, à dormir, sans cauchemar, sans rien, simplement heureuse de ma journée, ce qui fait d’ailleurs quelque peu étrange. C'est rare que quelqu'un ne s'enfuit pas devant moi...En fait, c'est peut-être aussi le premier que je n'ai pas essayer de tuer, mais ça, c'est une autre histoire. Je me retourne vers lui, il me regarde un peu surprit encore, que je lui ai redonné sa veste. Ça semblait l'amusé, dans son sentiment de surprise. je dois avouer que quelqu'un qui nous aurait vu marcher, n'aurait pas compris pourquoi je lui redonnais sa veste, mais bon, je suis ainsi, totalement changeante

Ouais définitivement, le soir serait plus avantageux pour moi puisque j'ai des tonnes de travaux à faire au midi. Maths, français, science, histoire. Ben oui, je suis en retard, je ne le nie pas. Je suis un retardataire de nature alors je ne m'en fais plus avec ça, j'ai finis par m'y habituer avec le temps. Quoique c'est vraiment frustrant de devoir faire des travaux alors que je pourrais très bien rencontrer des gens et trainer avec eux.

-Tu la bien dit en effet, bravo pour ta prononciation.

Je ne veux pas me vanter, mais j'avoue que je maitrise plutôt bien l'allemand. Mieux que le français du moins. J'ai appris l'allemand en lisant des livre écrit dans cette langue dans la bibliothèque de mon père, bien qu'il m'était formellement interdit d'entré dans son bureau. C'est une bonne chose que j'y soit entré, j'ai appris quelque chose de plutôt utile. Je connais plusieurs langues, mais mes deux principales sont l'anglais et l'allemand. Ensuite vient l'italien (note à moi-meme: demander à Bee pour des cours de perfectionnement) et après le français. Le dialecte autochtone australien est encore très compliqué pour moi et puis, soyons franc, il m'est pas mal inutile.

- Bien sure, si ça t'arrenge, pourquoi pas? On se rejoins où?Oh et tiens, ta veste, c'est gentil de me l'avoir passer! Mais ce n'est pas à moi... et regarde, mon pavillon est justement là! 

Elle me remet ma veste. Je lui souris puis lève les yeux vers son pavillon. C'est qu'il est pas mal éloigné des autres. Pourquoi au juste? Qu'est-ce qu'ils ont de spéciale les gens de cette classe pour avoir leur propre coin de terrain? En tout cas, je ne m'en fais pas trop pour ça alors je reporte mon attention sur Katrin.

- Ca fait plaisir. Pour ce qui de ce revoir, je ne sais pas, où voudrais-tu aller, moi je suivrais.

Je suivrais comme le gentil petit chaton que je suis puisque, ne l'oublions pas, je ne suis pas normal. Aaahhh, il m'arrive souvent de penser à ce que serait ma vie si je l'étais. Une chose est sur, elle ne serais pas pareil, certainement pas. Peut-être que je n'aurais pas autant de facilité à parler aux filles parce que j'aurais eu une mauvais expérience ou un truc du genre. Après tout, je ne peux savoir puisque je n'ai jamais été dans une école avant maintenant.

Elle semblait hésiter sur l'endroit à aller. Je ne connais pas vraiment beaucoup les lieux, alors je ne serais pas non-plus quoi dire, mais je me rappelle avoir entendu parler d'un endroit fait pour relaxer.

- Je peux proposer la terrasse. Y'aurais pas beaucoup de monde le soir, alors ça risque d'être tranquille. Qu'est-ce que t'en dis?

- Ca fait plaisir. Pour ce qui de ce revoir, je ne sais pas, où voudrais-tu aller, moi je suivrais.

Euh...Bonne question, j'avais pas commençé à penser à ça. Moi et être perdue, être dans la lune, bon je suis poche point. Je préfère suivre d'habitude, probablement un instinct de chasseur, mon instinct sanguinaire, haha.

- Je peux proposer la terrasse. Y'aurais pas beaucoup de monde le soir, alors ça risque d'être tranquille. Qu'est-ce que t'en dis?

Pourquoi pas? après tout, j'ai rien d'autre à faire, pourquoi je ferais des devoirs? je veux pas finir avec un diplôme! Je veux retourner chasser, ça me manque tout de même, j'aime savoir que je suis loger, mais chasser me manque, mes victimes me manquent...rectification: le SANG me manque.

-Pourquoi pas? Allons-y pour la terrasse, alors...à demain?

Il me fit un bye bye de la main et on se sépara aussitôt, la nuit allait être longue, vive les dortoirs! Je marcha alors rapidement, jusqu'à la grande porte de mon dortoir et regarda, avec mes yeux adaptés à la noirceurs, Sky disparaitre dans son dortoir, quelques minutes après, sans même regarde derrière lui. Ce fut tout de même une belle soirée, une personne de rencontrée, et malgré mes appréhension, il ne m'a pas fuis, ou du moins pas encore. J'ai enfin arrêté de penser à mon cher amoureux mort, que jamais je ne reprononcerai le nom. Qui aurais pu croire que moi, Katrin Rosenstein, arrêterait de penser à ce garçon? Du jour au lendemain, alors qu'il y a quelques minutes, je ne pensais qu'à lui, fantasmant même sur sky, qui lui ressemblait. J'ouvre la porte, et entre alors, fatigué, d'une humeur hative, d'aller me coucher.