Riverside Academy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Riverside Academy

Pensionnat reconnu à travers le monde, Riverside accueille des jeunes de toutes sortes...Et vous, qu'êtes-vous?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 

 Deux chats pour un humain [Pv. Zhenya]

Aller en bas 
AuteurMessage
Zhenya Gabrilov
Option P
Zhenya Gabrilov


Messages : 4
Date d'inscription : 27/11/2011
Localisation : Avec mon minet adoré ^^

Deux chats pour un humain [Pv. Zhenya] Empty
MessageSujet: Deux chats pour un humain [Pv. Zhenya]   Deux chats pour un humain [Pv. Zhenya] Icon_minitimeLun 28 Nov - 19:03

[Post original par Jayden Myriot]

Il était 5h30 du matin, et je n’avais pas fermé de l’œil de la nuit. Je m’étais contenté de tourner dans mon lit sans jamais réussir à trouver le sommeil et maintenant, je pouvais entendre parfaitement les oiseaux chanter. Je n’avais aucun espoir de m’endormir maintenant, et ce, même si je sentais mes paupières lourdes et même si je sentais que mon corps avait besoin de sommeil. Sans grande conviction, je finis par me lever, me disant que de rester comme ça ne me ferait que perdre mon temps. Je pris quelques secondes pour essayer de me ‘’réveiller’’, mais en vain, je me sentais toujours aussi vidé de toute énergie. Je me levai alors pour fouiller dans ma penderie et sortir des vêtements propres pour ma journée. J’avais l’intention de prendre ma douche, mais Sky occupait déjà la salle de bain. J’avais remarqué qu’il avait l’habitude de se lever à 5h15 du matin simplement pour se laver. Je n’avais jamais compris l’idée, puisqu’il semblait être le genre de gars qui avait quand même besoin de sommeil, mais bon.

J’ouvris alors la fenêtre et essayai de déduire quelle température il ferait pendant la journée. Il faisait déjà chaud pour l’heure qu’il était, et il ne semblait pas avoir de nuage à l’horizon. J’en déduis donc que ce serait une journée ensoleillée et assez chaude, donc, qu’une veste serait apparemment inutile. J’enfilai donc un chandail blanc à motif noir, des skinny noirs comme à l’habitude, mes converse noirs à lacets rouges avec un simple bracelet à studs. Je ne m’étais pas vraiment compliqué la vie, je ne ferais probablement pas grand-chose de ma journée alors, je simplifiais tout ce que je pouvais simplifier. Je pris quelques secondes pour mettre mon cache œil, n’ayant aucune envie que les gens ne voient mon œil de verre blanc, étant donné que moi même je le trouve très peu ragoûtant si je peux dire.

Je me retournai vers ma penderie pour fermer les portes mais m’arrêtai un instant pour me regarder dans le miroir de la porte. On pouvait voir les nombreuses cicatrices qui ornaient mes bras. Certaines étaient parfaitement visibles et assez grosses tendis que d’autres étaient quasi imperceptible à moins de connaître leur emplacement exacte. Sinon, on pouvait voir une cicatrice sur le côté gauche de ma mâchoire qui était due à un coup de batte de baseball bien placé et ma fameuse cicatrice en forme de fourchette qui se trouvait du côté droit de mon cou. C’est ce que ça donne lorsque l’on essaye de se défendre face à mon père en étant son mutant de fils indésiré. Je refermai alors prestement la porte de la penderie, ne voulant pas vraiment me remémorer cet instant de ma vie qui s’était avéré particulièrement douloureux, et je sortis par la fenêtre de la chambre sans même laisser un mot à mon coloc qui se demanderait surement ou j’étais parti étant donné que j’étais encore couché lorsqu’il s’était levé.

Une fois en bas du mur, j’observai les alentours pour être certain que personne ne me verrait, quoiqu’habituellement, personne ne sort des dortoirs avant 7h . M’étant assuré que personne ne se trouvait dans les alentours, je décidai d’aller vers la forêt, c’était toujours tranquille et il était rare que des gens osent s’aventurer dans la partie la plus dense, le meilleur endroit pour se détendre sans avoir à se cacher dans mon cas. J’aimais bien la forêt, je m’y sentais toujours à l’aise et contrairement à la majorité des gens, je m’y sentais plus en sécurité qu’à peu près tout autre endroit de l’académie. Ici, j’avais l’impression qu’il n’y avait personne pour me déranger, que j’avais un moment pour moi même pour une fois et je pouvais réfléchir en paix. Quoique j’étais étonnement fatigué depuis quelques jours et que le tout s’en ressentait facilement, surtout après ma nuit de sommeil qui s’était avéré inexistante.

Je m’arrêtai un instant observant les alentours. J’étais à peine entré dans la partie la plus dense que certains dont certains avaient si peur. Je trouvais le coin particulièrement agréable et décidai de m’asseoir pour m’accoter contre un arbre. Seul les bruits le la forêt pouvaient se faire entendre et dans le temps de le dire, je me détendus. J’étais vraiment à mon aise ici, alors je me permis de fermer les yeux et de respirer un coup. Sans vraiment m’en rendre compte, je crois que je m’endormis, ce qui n’était pas si surprenant que ça dans situation. Je ne sais pas combien de temps ma sieste dura, mais je peux dire ce qui me réveilla. C’était un petit chat noir, un tout petit chat avec un air bien joueur qui s’était approprié mes genoux en bondissant sur ceux-ci. Il me regarda un instant l’air intrigué avant de se mettre debout sur mes genoux et venir frotter sa tête contre ma joue. J’étais encore un peu ensommeillé, mais je ne pus réprimer un sourire. Étant neko, les chats avaient vraiment tendances à m’aimer alors je lui pris et je dis;

-Mais c’est que t’as vraiment l’air malicieux toi…Enfin peu importe, tu reste tout de même mignon.

Il commença à ronronner de plus belles alors je le déposai de nouveau sur mes genoux et me mit à le flatter, il fallait dire que j’aimais bien, moi aussi, les chats.



Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Lun 8 Aoû - 12:33
________________________________________
[Post original par Zhenya Gabrilov]

6 heures du matin, un samedi. N’importe qui avec un minimum de santé mentale dormirait encore, bien tranquillement. Ou n’importe qui sans chat. Quoique je suppose que le simple fait de posséder sans virer folle un chat tel qu’Adrik implique que folle, je l’étais déjà.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas très bien les chats, je vous fais un résumé : un chat, ça dort toute la journée alors tu ne peux jamais rien faire avec, et la nuit, quand tu essaies de dormir, ça te saute dessus, ça te griffe, ça court partout, ça fait tomber la moitié des objets qui ont le malheur de ne pas être enfermés sous clé dans un tiroir minou-proof. Mais le pire, c’est dans ces heures-là, cinq, six heures du matin, le moment où il commence à avoir faim et qu’il ne comprend pas pourquoi, si lui est debout, tu ne le serais pas. Là, il se couche sur toi, se relève, te pétrit le ventre et la vessie en oubliant volontairement de rentrer ses griffes, puis il se couche dans ton visage, se met à miauler pitoyablement, te griffe le nez et bondit de côté pour jouer, recommence, et ce n’en est qu’une partie.

Donc, en revenant sur ce que je disais, il était six heures du matin, un samedi, et j’étais complètement désespérée quoiqu’amusée après avoir subi toutes les méthodes de torture du répertoire pour le moins développé de mon chat. Assise sur mon lit, ébouriffée, l’air d’un zombie encore plus laid que ceux des films d’horreur, je le regardais s’acharner sur un rouleau de papier de toilette, le déroulant, le déchirant, donnant, dans sa course folle, à la chambre qu’heureusement j’occupais encore seule une nouvelle décoration de son cru.

Encore abrutie par le sommeil et par le rêve concernant des poulets qui volaient des banques et qui se servaient de l’argent pour aller créer une société de volailles sur la lune, il me fallut un bon dix minutes avant de réaliser que le seul moyen qu’Adrik se retrouve en possession d’un rouleau de papier de toilette était qu’il vole celui de la salle de bain, après quoi je me relevai brusquement, poussant un petit « hey! » et me précipitant sur le chat. Sauf que lui était content, ayant enfin réussi à me faire me lever, et qu’il se mit à courir au travers de la pièce, me défiant de le rattraper. Je gémis, un sourire malgré tout flottant sur les lèvres, et le laissai courir, un mauvais pressentiment m’envahissant quand j’entendis les griffes sur le bureau, qui s’expliqua rapidement quand le bruit de la lampe de chevet qui heurte le sol retentit dans la pièce. Tout en gémissant à nouveau, je remerciai le ciel que ces lampes soient solides, solidité que mon chat avait d’ailleurs éprouvée maintes fois. Puis je tentai de mon mieux de l’ignorer alors que je tentais désespérément de trouver un moyen de recycler le papier de toilette. Le concierge n’aimait déjà pas mon chat, les quatre autres rouleaux qu’il a massacrés au cours de trois derniers jours ne l’ont, disons, pas vraiment mis de notre côté.

Conclusion, le rouleau était fini, impossible à réutiliser. Je soupirai, redoutant déjà le moment où j’allais devoir demander au vieil homme grisonnant un autre rouleau, décidant qu’en attendant, j’irais en emprunter aux toilettes publiques, au rez-de-chaussée. Puis, j’entrepris de ranger le bordel d’Adrik — faudrait bien le faire un jour, et puisque j’étais désormais plutôt bien réveillée et que je n’avais pas grand-chose d’autre à faire… — jusqu’à ce qu’évidemment, une furieuse envie de pisser me prenne. D’un certain point de vue, c’était tout à fait normal, puisque j’ai l’habitude d’aller aux toilettes peu après m’être levée, mais je dois dire que sur le moment, je maudissais l’ironie.

Mais surtout, évidemment, au moment où j’ouvris la porte pour descendre, toujours dans mon pyjama bleu poudre composé d’une camisole ornée d’un visage de chaton disant quelque connerie en anglais que je n’ai jamais pris la peine d’essayer de traduire et d’un pantalon trop court pour être un pantalon long, mais trop long pour être un pantalon trois-quarts, Adrik en profita pour se faufiler et s’enfuit. Encore. Je ne sais pas combien de fois ça m’était déjà arrivé, mais c’était un nombre à au moins deux chiffres, avoisinant les trois chiffres, et apparemment, je n’avais toujours pas appris ma leçon. Je pris le temps de peindre un air affligé sur mon visage avant de simplement me lancer à sa poursuite, riant bêtement au milieu des couloirs endormis.

Comme d’habitude, notre course nous mena jusqu’à la forêt où je crois qu’il appréciait bien se cacher, et, naturellement, je perdis sa trace dès la seconde où j’y posai le pied. Ainsi, je le cherchais du regard quand j’aperçus une silhouette qui avait l’air humaine, si ce n’était des deux triangles qui sortaient de sa tête. Peut-être n’était-ce qu’une illusion d’optique, me dis-je, mais la première chose à laquelle je pensai fut quand même des oreilles de chat. Un jour, il faudra que je m’en achète, songeai-je ensuite tout en m’approchant de la silhouette, car Adrik aimait par-dessus tout se faire de nouveaux amis à écœurer et que bizarrement, il en trouvait quand même souvent dans ce bois à la réputation hantée.

Plus j’approchais de ce que j’identifiais à présent comme un garçon, cependant, plus les triangles semblaient confirmer l’hypothèse des oreilles de chats. Il dut m’apercevoir le dévisager, parce que j’avançais en ligne droite directement devant lui, mais en tout cas, à son expression, il ne s’attendait pas à la réaction que j’eus quand je déterminai qu’il s’agissait bien d’oreilles de chat et que je fus à portée de voix :

— Quoi?! Il y a un fan-club de chats dans le pensionnat et je ne suis pas dedans?! Non, je le crois pas!

Ceci crié d’une voix outrée, sans cesser de fixer ses oreilles, et suivit de cette remarque, débitée rapidement sur un ton beaucoup trop intense pour le contexte :

— Mais en passant, tes oreilles, elles sont beaucoup, beaucoup trop belles, il FAUT que tu me dises où tu les as achetées!



Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Mar 16 Aoû - 23:23
________________________________________
[Post original par Jayden Myriot]

Le chat s’était maintenant blotti sur mes genoux, formant une petite boule noire de laquelle il était presque impossible de discerner la tête de l’arrière-train. Je continuai à le flatter en l’observant tranquillement, me demandant d’où il pouvait bien venir. Il ne portait pas de collier alors je ne pourrais pas le ramener à son propriétaire s’il en avait un. Sans vraiment m’attarder plus longtemps, je re-déposai ma tête contre le tronc de l’arbre et fermai de nouveau les yeux, tout en continuant machinalement de flatter le chat qui ronronnait comme une locomotive sur mes genoux. Je ne pus m’empêcher de me demander si moi-même je possédais l’habileté à ronronner. Si je me souvenais bien, j’avais réussi une fois dans ma vie et j’étais encore jeune. Je crois que s’était lorsque ma mère s’était mise à me jouer dans les cheveux et à me gratter derrière les oreilles. J’étais si bien que je n’avais pu réprimer ce comportement instinctif des félins. Je ne savais pas si je réagirais de la même façon aujourd’hui, mais ça n’avait pas vraiment d’importance de toute façon.

Je restai ainsi pendant quelques minutes, mais je fus de nouveau dérangé, mais cette fois-ci, par des bruits de pas dans la forêt. J’ouvris les yeux et vis une silhouette qui s’approchait dangereusement de moi. Ce que je veux dire par dangereusement, c’est que je n’avais rien pour me couvrir les oreilles à cet instant. N’ayant pas pris de veste, croyant qu’elle m’aurait été inutile, je n’avais vraiment rien pour me cacher. Je me foutais que quelqu’un découvre que je suis neko, mais si la direction venait à savoir que j’étais sorti sans mon uniforme, je serais vraiment de beaux draps.

La silhouette continua à s’approcher de moi, m’ayant probablement vu et se demandant surement ce que je faisais là. Je ne bougeai pas et attendis l’arrivée de la jeune fille en question. Lorsqu’elle fut assez près, je remarquai qu’elle portait, apparemment, encore son pyjama qui se trouvait être une camisole avec une tête de chat et des pantalons qui semblaient légèrement trop courts pour elle. Finalement, elle s’arrêta à quelques pas de moi avec un air incrédule ornant son visage. Elle se demandait probablement ce que je faisais là et ce que j’étais au juste, du moins c’est ce que je croyais qu’elle pouvait se dire, mais je fus carrément pris au dépourvu lorsqu’elle me cria littéralement;

— Quoi?! Il y a un fan-club de chats dans le pensionnat et je ne suis pas dedans?! Non, je le crois pas!

Quoi? Un fan-club de chat? Mais, d’où elle sortait celle-là? Certes elle aurait pu croire que s’était des fausses oreilles, mais de la à croire que j’étais dans un fan-club de chat, et de le dire d’une façon aussi outrée…Enfin bon, pas besoin de vous dire l’air que j’avais à cet instant. J’étais vraiment, comment dire, surpris? Par la réaction de la jeune femme. Déjà que ce qu’elle venait de me dire faisait peu de sens, elle ajouta de façon beaucoup trop intense;

— Mais en passant, tes oreilles, elles sont beaucoup, beaucoup trop belles, il FAUT que tu me dises où tu les as achetées!

Ok, pour la suite dans les idées, on repassera, elle était beaucoup trop illogique et imprévisible, et cette fois-ci, je ne pus empêcher mon visage de réagir. Eh oui, moi, Jayden Myriot ne put que se retrouver bouche-bé, la bouche entrouverte et complètement pris au dépourvu par la réaction de mon interlocutrice. Certes, je ne gardai pas cette expression bien longtemps, reprenant le contrôle de moi-même. Je déposai alors le petit chat sur le sol et me levai, prenant deux petites secondes pour enlever la terre qui s’était collée à mon pantalon. Je pris le temps d’observer la jeune femme. Elle avait des cheveux d’un noir profond et une coupe pour le moins aléatoire. Elle était bien plus petite que moi et elle avait une stature assez frêle. Je remarquai alors que la fille fixait maintenant ma queue qui se balançait à la façon nonchalante d’un chat d’un air complètement ébloui. Alors là, à voir la réaction qu’elle avait eu, elle devait s’imaginer toutes sortes de choses. Je me résignai donc à lui expliquer ce qui en était réellement, au risque qu’elle me fasse une crise d’admiration, puisqu’elle était apparemment folle des chats;

—En fait, ce ne sont pas de fausses oreilles, je suis né comme ça…

Elle releva la tête et me regardais avec un regard que je ne saurais décrire, mais je savais qu’elle ne se contiendrait pas dans les prochaines secondes, oh que non!


Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Jeu 18 Aoû - 15:47
________________________________________
[Post original par Zhenya Gabrilov]

Je continuai à observer ses oreilles, attendant impatiemment qu’il se remette du choc qu’apparemment, je cause à beaucoup de gens, (Hmmm… je me demande ce que je fais de si anormal…) pour enfin avoir ma réponse quant à où il les avait achetées. Décidément, ce magasin qui les vendait portait un souci particulier au détail; les poils de l’intérieur des oreilles étaient imitées à la perfection, tous les petits replis de peau étaient bien représentés, même la texture de l’intérieur de l’oreille était époustouflante. Honnêtement, on aurait pratiquement dit des vraies, hormis la couleur qui était d’à peine un ton trop foncée par rapport à ses cheveux.

Puis un mouvement au sol attira mon regard, et je sentis mes yeux s’écarquiller, ma bouche lentement s’ouvrir en émerveillement. Oh. Mon. Dieu. Non seulement il avait des oreilles de chats tellement bien faites que même moi, il aurait presque pu me faire croire que c’étaient des vraies, mais en plus, il avait une QUEUE MÉCANISÉE. Imaginez la fortune que ces trucs-là doivent coûter! Celle-ci se balançait d’un bord à l’autre, comme un chat pas particulièrement calme mais pas énervé, non plus, et le mouvement avait l’air naturel. Non, mais, vraiment naturel. Fluide. Complètement fluide. Okay, encore plus que les oreilles, j’en voulais une. Tout de suite. S’il vous plaît?

Le son de sa voix, plus grave que je ne l’aurais pensé au premier abord, me fit sursauter et relever ma tête vers son visage. Là, une autre surprise m’attendait : un cache-œil sur son orbite gauche contrastait avec son autre œil, d’un rouge pour le moins pétant. Okay, ça, ça commençait à faire un peu trop : je n’ai aucun problème avec les déguisements de chat, ou ceux de pirates, mais les deux ensembles? Douteux, douteux.

— En fait, ce ne sont pas de fausses oreilles, je suis né comme ça…

Évidemment, ma première réaction fut de froncer les sourcils. Ouain. Est-ce que j’ai vraiment l’air aussi naïve? Puis je me rappelai la queue, et comment elle bougeait. Et ses oreilles, à quel point elles avaient l’air réelles. Voilà qui compliquait un peu mon dilemme, parce que même si je ne doute pas que des appareils du genre existent vraiment, qu’un simple étudiant comme moi en aie? Pas sûre, pas sûre. Sans oublier cette partie de moi qui tenait vraiment très fort à y croire. Je veux dire, ce serait merveilleux, non? Des personnes mi-hommes mi-chats? Mais je ne voulais pas avoir l’air trop stupide non plus d’y croire si ce n’était pas vrai… Oh, et puis, qui est-ce qui a vraiment quelque chose à faire d’avoir l’air folle? Si c’était pour quelques minutes de pure joie à le croire, ça le vaudrait, décidé-je.

L’espace d’un instant, mon visage prit une expression de bonheur pratiquement malsain tellement il était intense, et je me détendis, me préparant à sauter partout pour communiquer au monde mon euphorie.

Puis une nouvelle pensée vint à mon esprit, et mon sourire éclatant muta en une expression déçue.

— Mais… si tu es né avec… ça veut dire que je ne pourrai pas en acheter et avoir, moi aussi, des oreilles et une queue de même?

Lui dis-je, au bord des larmes, avec un regard dans lequel perçait quand même de l’espoir. Mon Dieu, j’espérais que c’était une blague. Quoi?! C’est pas de ma faute, je VOULAIS un de ces trucs!



Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Jeu 25 Aoû - 11:02
________________________________________
[Post original par Jayden Myriot]

Au moment où je croyais que la crise allait éclater, son expression changea du tout au tout, me lançant un regard désespéré. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était au bords des larmes! Ok, qu’est-ce que j’avais fait? J’avais dis quelque chose de déplacé? Je m’étais mal comporté? Non, bien sur, j’avais agi de façon tout a fait normal et puis, je ne croyais pas qu’elle avait mal ou quoi que ce soit…Rapidement, mon incompréhension fut éclairée, même si la raison me sembla, comment dire…vraiment stupide;

— Mais… si tu es né avec… ça veut dire que je ne pourrai pas en acheter et avoir, moi aussi, des oreilles et une queue de même?

Ok. Elle était vraiment sur le point de fondre en larmes pour ça? Alors là, c’était le comble, il y avait décidément quelque chose qui ne tournait pas rond dans la tête de cette fille. Enfin bon, je pouvait pas la laisser espérer dans le vide, je n’étais pas si cruel, c’est alors pour cette raison que je me résigna à lui dire la triste vérité en ce qui concernait le fait, qu’elle ne pourrait probablement jamais posséder de telles oreilles et une queue de chat;

- Je suis désolé, mais il n’y a manifestement pas de magasin qui pourrait te vendre ça, et encore moins de chirurgiens qui voudraient t’en greffer. Par contre, tu pourrais toujours essayer d’en commander à dieu, il sera peut-être assez gentil pour t’en donner. Pour moi, ce devait être un mélange dans les commandes, mais maintenant je vis bien avec.

Je lui lançai un sourire pour essayer de la convaincre et éviter la crise de larmes, je n’avais pas l’intention de me retrouver face-à-face à une jeune fille au désespoir car elle ne pourrait pas réaliser son rêve d’avoir des oreilles et une queue de chat. Qu’est-ce que je pouvais faire de plus? Je n’étais pas magicien, je ne pouvais pas régler son problème en claquant des doigts! Alors, il ne me restait plus qu’a espérer qu’elle soit résonnable.

Soudainement, alors que j’appréhendais le pire, je sentis quelque chose prendre place sur ma tête, ce qui me fit sursauter. Je ne m’y attendais vraiment pas, et je m’empressai de prendre la chose en question, que je reconnus simplement au touché. Je soupirai car c’était le petit chat de tout à l’heure, et il était manifestement fâché que je l’ai laissé de côté pour parler avec cette fille. Je le laissais alors se blottir dans mes bras avec ses ronrons incessants, comme s’il se le permettait car je n’avais pas été ‘’gentil’’ avec lui un peu plus tôt, et que c’était le seul moyen de me faire pardonner. Je me mis de nouveau à le flatter en riant un peu intérieurement de la situation, une homme-chat qui tiens un chat, plutôt ironique, non? Je reportai mon attention sur la jeune fille qui me fixait de façon intense. Elle ne semblait plus sur le point de pleurer, mais semblait quelque peu découragée. Bon, qu’est-ce qu’elle allait me sortir cette fois-ci?

.:
Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Lun 29 Aoû - 11:45
________________________________________
[Post original par Zhenya Gabrilov]

- Je suis désolé, mais il n’y a manifestement pas de magasin qui pourrait te vendre ça, et encore moins de chirurgiens qui voudraient t’en greffer. Par contre, tu pourrais toujours essayer d’en commander à dieu, il sera peut-être assez gentil pour t’en donner. Pour moi, ce devait être un mélange dans les commandes, mais maintenant je vis bien avec.

Il me lança un sourire peu convaincant, dans le genre de celui que les parents exaspérés font à leur enfant pour qu’il arrête de pleurer pour une connerie. Hmph. Comme si c’était vraiment pour une connerie que je retenais mes larmes, je veux dire, c’était un rêve qui venait de s’écrouler! Je n’ai pas le droit de pleurer quand mes rêves sont impitoyablement détruits?! Et en plus, c’était tellement de sa faute! Il n’aurait pas dû me montrer des oreilles et une queue de chat aussi bien réussies, c’était évident que j’allais en vouloir, et après il me dit, comme ça, sans aucune considération, que je ne pourrais jamais en posséder! Cruel. Cruel, Homme-chat, ça, c’était cruel. Quoique je me dois d’avouer que j’aimais bien l’idée de commander à Dieu. Même si je ne croyais pas à Dieu. Hmm, peut-être que si je m’y mettais sérieusement, que je priais matin-midi-soir il serait assez gentil pour m’en donner? Note à moi-même : méditer sur cette possibilité.

Là, je ne savais plus comment réagir : d’un côté, mon orgueil m’ordonnait de me fâcher contre le garçon pour toutes les raisons susmentionnées, et de l’autre, je n’étais pas dans l’humeur nécessaire pour me mettre en colère. Et puis, je suppose que me mettre à dos l’Homme-chat n’était sans doute pas une bonne idée, pas si je voulais m’en faire un ami pour pouvoir l’admirer le plus souvent possible. Hey! C’était une idée, ça, m’en faire un ami et l’admirer! En plus, ça me ferait un ami! Ça serait déjà un ami de plus que ce que j’ai pour l’instant, c’est-à-dire zéro… Oui, je crois que —

Mes pensées pleines de joie et de bonheur furent interrompues par un mouvement au-dessus de la tête de l’Homme-chat que j’identifiai immédiatement, pour l’avoir trop souvent vu avant des apocalypses de lampes et de meubles divers, comme étant Adrik dans une humeur joueuse. Aussitôt, un signal d’alarme sonna dans ma tête, et je tendis la main en même temps que d’ouvrir la bouche pour avertir la malheureuse victime, avec, je dois l’avouer, aucune pensée pour le bien-être de celle-ci, mais une horreur grandissante à la pensée que le chat pourrait détruire ces merveilles d’appendices félins. Évidemment, comme toujours avec la bête sauvage, ce fut trop tard que je réagis, et je dus me contenter de regarder, yeux écarquillés, Adrik sauter sur la tête de l’Homme-chat et ce dernier sursauter si violemment qu’il faillit envoyer valser le petit minou noir très loin. Là, je frémis, car j’étais à peu près certaine que pour ne pas apprendre à voler, Adrik planta ses griffes dans le crâne de l’autre, qui tout de suite le décrocha et le ramena vers sa poitrine, où le chat se cala bien confortablement en ronronnant à la façon d’un avion qui va décoller. À croire que c’était tout ce qu’il voulait depuis le début, le minet malicieux. Je relâchai mon souffle à ce moment, soulagée de voir que rien n’était arrivé à mes rêves incarnés sous forme d’oreilles, et peut-être très légèrement satisfaite quant au fait que l’Homme-chat s’en sortait lui aussi sain et sauf. Ou… Est-ce qu’il était arrivé quelque chose aux oreilles?!

La panique me saisissant, je me sentis obligée de vérifier; aussi m’approchai-je donc à grands pas du garçon sans aucun égard pour le geste de recul qu’il eut, puis me dressai-je sur la pointe des pieds directement devant sa face pour aller tâter les triangles poilus et m’assurer ainsi que tout allait bien, tout en parlant pour m’expliquer un peu :

— Il faut juste que je vérifie qu’Adrik ne t’a pas blessé… Une oreille de chat, c’est tellement fragile, il suffirait d’une petite griffure pour qu’elle s’infecte et là, on pourrait être obligé de l’amputer, tu t’imagines, l’amputer?! En tout cas, celle-là a l’air correcte… Et l’autre… Arrête de bouger un peu, j’ai de la misère à l’examiner! Okay, c’est bon, tout va bien. Si je te gratte les oreilles, est-ce que tu vas me mordre?

Demandai-je, parfaitement sérieuse, tout en me reculant un peu parce que la position était hautement inconfortable à garder, mais sans arrêter de fixer les oreilles avec envie. Je veux dire, ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de gratter les oreilles d’un chat plus grand que soi, non? Et puis, elles étaient tellement douces…


Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Sam 17 Sep - 13:00
________________________________________
[Post original par Jayden Myriot]

Lorsque je vis la fille s’approcher de moi à grands pas déterminés, je n’eu d’autre réflexe que de faire un mouvement de recul. Malheureusement, je me rappelai bien assez vite qu’il y avait un arbre derrière moi lorsque je mis le pied sur une de ses nombreuses racines. N’ayant d’autre choix, je m’immobilisai, attendant la suite des événements qui eurent tôt fait de me perturber. La jeune fille s’arrêta à à peine quelques centimètres de moi pour se mettre sur la pointe des pieds et commencer à me tâter les oreilles. Attendez un peu là…je ne connaissais même pas son nom! Et elle, elle se permettait de commencer à me tâter de la sorte, et elle ne semblait même pas un temps soit peu gênée! Mais c’était quoi cette fille? J’y comprenais absolument rien, et plus elle me touchait, plus je me crispais, et plus je bougeais aussi. Je veux dire, personnellement, je n’apprécie guerre que des inconnus entre dans ma bulle, mais là, c’était carrément un contact voulu seulement de sa part;

— Il faut juste que je vérifie qu’Adrik ne t’a pas blessé… Une oreille de chat, c’est tellement fragile, il suffirait d’une petite griffure pour qu’elle s’infecte et là, on pourrait être obligé de l’amputer, tu t’imagines, l’amputer?! En tout cas, celle-là a l’air correcte… Et l’autre… Arrête de bouger un peu, j’ai de la misère à l’examiner! Okay, c’est bon, tout va bien. Si je te gratte les oreilles, est-ce que tu vas me mordre?

Que…Quoi!? Ok, non là c’était trop! Je me distançai de la jeune fille avant de me tasser un peu plus sur le côté tandis qu’elle-même s’était un peu reculée. La partie où elle s’inquiétait pour mes oreilles était encore passable, puisque c’était pour mon état de santé, quoiqu’elle en avait mis un peu trop…En plus, je veux dire, à moins qu’une personne n’ai vraiment besoin d’aide, je ne l’approcherais pas de la sorte dès la première rencontre! De son côté, elle n’avait même pas semblé trouver son comportement bizarre, je n’y comprenais tout simplement rien à cette fille…Certes, j’avais peut-être perdu un peu de mes capacités sociales, mais je savais pertinemment que les gens normaux ne feraient jamais ça! Et ce qui m’avait fait prendre mes distances était surtout sa dernière phrase. Non mais, à l’entendre parler on aurait cru qu’elle se prenait pour ma meilleure amie! Encore là, toutes les fois que Damien s’était permit de les toucher m’avaient énervées, sans exception. La seule personne qui avait touchée à mes oreilles de la sorte était donc ma mère, et ça faisait déjà douze ans de cela! Pas besoin de vous dire que j’étais VRAIMENT perturbé. Je la regardais, mais réussi tout de même à garder un visage neutre cette fois. Avec ses réactions anormales et plutôt imprévisibles, je devais faire très attention à ce que j’allais dire… Je la regardai un instant ne sachant pas trop quoi faire, puis décidai tout de même de me lancer ;

- Écoute, je n'ai absolument rien contre toi, même que je te remercie de t’inquiéter, mais je n'apprécie pas vraiment que les inconnus s'approchent trop de moi, je veux dire, je ne connais même pas ton nom...

Elle me regarda avec une moue déçue, mais je ne changeai pas d'idée pour autant. Je n'appréciais vraiment pas que les gens s'approchent de moi de la sorte, s’en avait toujours été ainsi et je ne changerais pas du jour au lendemain, encore moins pour elle. Et puis, il était vrai que je n'avais rien contre elle, seulement, je ne la connaissais pas;

- Alors si on recommençait ça ? Je m'appelle Jayden Myriot, et toi ? Aussi, j'ai cru comprendre que ce chat était le tien, il est très mignon. Son nom est Adrik, je me trompe ?

Certes, je lui avais posé bien des questions en une seule fois, mais elles étaient loin d’être complexes, donc, faciles à répondre. J’osais espérer que la jeune fille serait raisonnable, encore une fois, même si je venais de mettre mon pied à terre en quelques sortes. Elle devrait s’y faire de toute manière, ce n’est certainement pas tout le monde qui serait gentil face à de telles manières. En fait, je n’avais pas été méchant, je lui avais simplement imposé des conditions et des standards pour le respect d’autrui, chose qu’elle ne semblait pas avoir tout à fait assimilé dans sa jeunesse je dois dire…Je posai alors mon oeil sur le petit chat noir qui se tenait toujours au creux de mes bras, en tout cas, lui, il n'était pas prêt de partir, il aimait manifestement beaucoup ma présence...Rien de bien surprenant, j'étais neko après tout.



Sujet: Re: Deux chats pour un humain [Pv.Zhenya] Dim 6 Nov - 11:54
________________________________________
[Post original par Zhenya Gabrilov]

Il me fixa un instant, sans laisser transparaître ses pensées sur son visage, tandis que j’attendais impatiemment son assentiment enthousiaste pour se faire gratter les oreilles. Pourquoi est-ce qu’il refuserait? Tous, je dis bien tous, les chats aiment se faire gratter les oreilles, alors pourquoi est-ce que lui ferait exception? Parce qu’il était aussi humain? Nah, pas valable. Avant d’être un adolescent, il était d’abord un chat. On le voyait bien, ne serait-ce qu’à sa queue qui se balançait prudemment, trahissant sa perplexité. J’eus un petit sourire. Ç’allait être utile, ça, des oreilles et une queue de chat, quand on serait devenus amis. Non seulement j’allais pouvoir les flatter et les gratouiller quand je voudrais, mais en plus, j’aurais un avantage sur lui, moi qui pouvais décoder en une seconde les humeurs d’un chat en les regardant! En tout cas, je pourrais mieux le comprendre que les autres garçons, qui cachent toujours tout et n’ont même pas la décence de faire un quelconque signe pour dire qu’ils sont à deux doigts de te mordre! Non pas que je me sois déjà fait mordre par un garçon. Normalement, c’est plutôt moi qui mords, et les autres qui ne comprennent pas que c’était pour jouer.
Enfin, il se décida à parler, avec lune prudence facilement identifiable comme une conséquence de sa déstabilisation.

- Écoute, je n'ai absolument rien contre toi, même que je te remercie de t’inquiéter, mais je n'apprécie pas vraiment que les inconnus s'approchent trop de moi, je veux dire, je ne connais même pas ton nom...

Je pris la moue boudeuse dont tous les enfants abusent. Qu’est-ce qu’il avait, lui, à me traiter d’inconnue?! Je veux dire, j’étais quand même sa future meilleure amie! Il me devait un minimum de considération… Je soufflai bruyamment, indignée, puis, repassant le dialogue dans ma tête, m’attardai sur la première partie. Mon sourire revint immédiatement. Il était content que je me sois occupée de ses oreilles! Et il n’avait rien contre moi. C’était un bon signe concernant notre future amitié, non? Et puis, concernant le passage sur l’inconnu et le fait qu’il ne connaissait même pas mon nom, ç’allait être facile à remédier… Suffirait que je lui montre à quel point je suis géniale et facile à vivre pour être promue d’inconnue à connaissance amicale, puis amie, et finalement meilleure amie qui pouvait lui gratter les oreilles! Wouhou! Pleine d’enthousiasme, j’ouvris la bouche pour commencer avec mon nom et entamer mon plan infaillible, mais il me prit de vitesse.

- Alors si on recommençait ça ? Je m'appelle Jayden Myriot, et toi ? Aussi, j'ai cru comprendre que ce chat était le tien, il est très mignon. Son nom est Adrik, je me trompe?

Recommencer? Mais pourquoi? Moi je trouvais que ç’allait très bien… Même mieux que je l’aurais espéré! Pourquoi recommencer, alors? Ça voulait dire que je perdais l’avantage que je venais d’acquérir si durement? Mais… Je m’efforçai de considérer l’option. S’il voulait recommencer, ça devait vouloir dire qu’il n’avait pas tant aimé comment ça c’était passé la première fois… Donc, il n’était pas content de moi?! Et ça voulait dire que je m’étais fourvoyée sur sa réaction?! Non, non, les oreilles et la queue ne mentent pas… Je fixai le sol, abattue. Enfin, s’il voulait recommencer, je n’avais pas d’autre choix que de le faire, j’imagine… Je forçai donc un sourire sur mes lèvres, m’efforçant d’avoir l’air joyeuse parce que personne n’aime les filles abattues, surtout pas les Vénérables Hommes-Chats, et pensai que j’allais bientôt pouvoir lui gratter les oreilles pour le rendre sincère. Alors seulement, je répondis :

- Zhenya Gabrilov, et oui, c’est mon chat. Adrik, ça veut dire sombre, en russe. C’est vrai qu’il est mignon, c’est le plus beau chat du monde! (Je me sentis rougir, un sourire timide sur les lèvres.) Sauf peut-être toi, bien entendu…

Je relevai les yeux que j’avais abaissés au sol à cause de la gêne, et m’aperçus que oui, l’Homme-Chat était en effet beau. Ses oreilles décalées d’un ton lui donnait un certain panache, sa queue se mouvait gracieusement, et son œil rouge était fendu d’une mince pupille, qui semblait tout voir. Il lui manquait seulement ses moustaches, et il aurait été parfait! Je me dandinai un peu, et brusquement m’arrêtai quand l’arrière de mon crâne, qui travaillait sans relâche à trouver ce à quoi cet œil me faisait penser depuis que je l’avais aperçu tout à l’heure, me cria, tout heureux d’avoir réussi, ses conclusions. Mais oui! Large sourire au visage, toute contente d’avoir trouvé, je relayai à… Jayden… Non, ça sonne mal, Jayden, je vais continuer à l’appeler Homme-Chat! Donc, je relayai à mon futur meilleur ami le message.

- Oh! C’est ça, l’œil rouge! C’est toi! Homme-Chat, c’est toi l’œil rouge! Je comprends, maintenant… Ou… peut-être pas. Est-ce que tu as déjà rencontré un garçon blond aux cheveux assez longs pour un gars, euhm, plus grand que moi, qui s’appelle… Quelque chose comme… Shaffen? Shat… Schatten! Est-ce que tu l’as déjà rencontré?!

Je le fixe d’un regard insistant, tout excitée, et attend qu’il me réponde.


Revenir en haut Aller en bas
 
Deux chats pour un humain [Pv. Zhenya]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Absences de Zhenya
» Zhenya Gabrilov
» Un peu pressée? ( Pv. Zhenya Gabrilov )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Riverside Academy :: Pensionnat :: La Cour du Pensionnat :: La Forêt-
Sauter vers: