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 La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]

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Stanley Wilconson

Stanley Wilconson


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Date d'inscription : 15/01/2012
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MessageSujet: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeSam 21 Jan - 18:27

J'étais un peu en avance pour notre "rendez-vous", tant mieux, je pouvais ainsi me reposer un peu. Me prélasser au soleil. Je m'allongeai sur le banc de la veille, plaçant ma main gauche sous ma tête, alors que l'autre se restait sur mon abdomen. Puis fermais les yeux, tranquillement, juste de façon à apprécier le moment, c'était agréable. Faut dire aussi que "ne rien faire", et "dormir" faisaient parties intégrantes de mes spécialités. Je restais comme ça quelques instants, et subitement une voix rauque se fit entendre:

- C'est toi Stanley?

Sans bouger, d'un pouce, et sans ouvrir les paupière je répondis, imaginant très bien ce qui allait se passer ensuite:

- Ouais.

C'est alors que deux type m'attrapèrent et me mirent debout. Il fait pas dans la dentelle son copain dis donc.

- Sympa tes gorilles, tu les dresses toi même?

Un grand balèze arriva et me donna un coup de poing dans le ventre. Clair au moins comme réponse. Et, tiens comme c'est surprenant, Patrick! Je ne m'attendais pas du tout à te voir, enfin je dis ça je dis rien. Je suppose qu'il va me parler d'Éris maintenant? Attention roulement de tambours....

- Tu garde tes distances avec Éris

Dans le mille! Je fis un petit sourire amusé avant de lui demander:

- Sinon quoi?

Patrick m'envoya de nouveau un coup de poing dans le ventre. Je lui en aurais bien collé une, si ses deux macaques me tenaient pas aussi fortement. J'essayais de me débattre tant bien que mal mais ils étaient vachement musclés ces acolytes. Je regardais alors le petit ami d'Éris dans les yeux avant de continuer:

- Tu sais pas te défendre tout seul bouffon?! Faut qu'il y ai toute ta petite armée avec toi?


Il me regarda, un sourire en coin puis ajouta:

- J'ai rien à te prouver.

J'essayai de nouveau de me débattre, et réussi tant bien que mal à me défaire d'un des deux gorilles. Je commençais alors à donner une bonne raclée à l'autre pour qu'il me lâche et que je puisse enfin démolir le petit copain d'Éris. Justement, celui-ci ainsi que le reste de sa troupe se joignit à la bataille et commença à m'assener de coups. Je répliquai tant bien que mal mais à un contre cinq, on est vite désavantagé. J'étais quand même fier de leur avoir donné un peu de fil à retordre et de leur avoir foutu quelques coups bien placés dans le visage. Au moins, ils se souviendront de mon passage. Quoi qu'il en soit, même si je sentais le sang ruisseler sur mon visage, (surement une blessure à l'arcade mais c'est pas important pour le moment) je continuais de me battre. Et en un rien de temps je me retrouvais à terre.

- T'es tenace, mais pas assez.

Je crachais un peu de sang. Une fois qu'ils jugèrent que j'en avait eu assez, ils s'écartèrent. Tandis que j'étais encore à terre, Patrick posa son pied sur ma joue avant d'ajouter:

- C'est mon premier avertissement.

Puis il tourna les talons. En me relevant à moitié, je lui criais, le sourire aux lèvres:

-Bouffon!


Faut dire que moi et la fermer, ça fait trois. Il me semble qu'il serait volontiers revenu pour me frapper mais un de ses copain l'arrêta, un surveillant commençait à trainer dans le coin. La petite troupe s'en alla alors. Patrick un peu remonté au début, se mit finalement à rire, suivis de ces gorilles. Ils étaient tous fiers d'eux comme jamais. Je regardais le surveillant en train de se promener tranquillement dans la cour comme si de rien était.

- Surveillance 24/24, mon cul.

Je regardai maintenant autour de moi, la cour était bombée, pourtant personne n'était intervenu. Et il n'y avait pas eu le mouvement de groupe habituel qui arrive normalement lorsqu'une bagarre éclate. Bizarre. Mais en même temps, peut-être que Patrick était quelqu'un de connu, et que du coup tout le monde se tenait à carreaux. C'est marrant, mais pas moi. C'est pas ces petites menaces qui vont m'intimider, bien au contraire.

J'avançai alors en direction d'un robinet histoire de passer un peu d'eau sur mon visage. Et pendant qu'une jeune fille était en train de se recoiffer à l'aide d'un miroir qu'elle gardait dans sa main, je le lui prit sans vergogne.

- Hey! Mais tu...

Je ne l'écoutais même pas. De toute façon, elle s'était arrêtée toute seule, sans que je n'ai à dire quoi que se soit.

Je me regardais mon reflet. Contemplons l'étendu des dégâts: arcade en sang, nez passablement cassé. Et... c'est tout? Bon, pour le visage j'ai vu pire. Je rendais son bien à la demoiselle, qui me fixait la bouche semi ouverte. Je repartis comme si de rien était. Alors que je marchais, je soulevais mon haut, ouais, c'est là qu'il y aura des marques. Les hématomes étaient assez nombreux. Bon, d'un autre côté, j'étais habitué à me battre, alors mon corps commençait à se faire un peu plus résistant à chaque fois.

Quoi qu'il en soit, une fois arrivé près des robinets, je lavais mes plaies. Une fois qu'elle fut propres, je me mit à serrer les dents avant de remettre mon nez droit, grommelant quelques jurons au passage. Une fois que le sang disparu totalement, je repartis d'un air naturel vers le lieu de rendez vous (en boitant un peu tout de même).

Faut dire que je suis assez têtu, et que j'aime pas vraiment qu'on me dise quoi faire. Or, j'avais envie de revoir Éris. Une fois à destination, je m'allongeai doucement sur le banc, grommelant quelques jurons au passage, lorsque j'appuyai un peu trop fort sur mes blessures. Je jetai un coup d'œil à ma montre, elle était en retard. Cependant, c'est certain qu'elle allait venir. Si son copain savait qu'elle me poserai un lapin, il se serait pas donné la peine de me faire toute cette petite mascarade.

Et après quelques minutes à attendre que la belle montre le bout de son nez, j'entendis des bruits de pas qui se rapprochaient. Je clamai alors:

- T'es en retard. Mais je suppose que tu voulais te faire désirer.


Alors ça, ça m'étonnerais pas vraiment. Pas du tout même. Les filles aiment bien faire ça, juste pour nous faire languir. Ce qui en soit fonctionne très bien. Les filles ont un talent tout particulier pour nous faire perdre la tête. Je relevais justement celle-ci face à Éris, et lui fis un sourire. Elle était tout aussi belle que hier, c'est juste qu'elle avait son uniforme cette fois. Un uniforme avec une capuche, qui m'empêchait donc de voir ses magnifiques cheveux corbeaux.

- Classe N? J'aurai dis R.


Tient, peut-être qu'en trainant avec Éris, j'apprendrais enfin quel est le "mystère" qui entoure cette classe en passant. Ça devient très intéressant cette histoire. Je me relevais et m'assis, comme ça elle pouvait en faire autant si elle le désirait. Et puis, ça ne me dérangerais pas trop (pas du tout) de l'avoir à côté de moi, bien au contraire. Elle avança dans ma direction comme pour s'asseoir près de moi, je continuais:

- Alors ça va mieux?


J'espérais vraiment que c'était le cas. Et peut-être même que le fait de me voir la rendrait de bonne humeur. Et tandis qu'elle posa les yeux sur moi, elle s'arrêta. Voyant la façon dont son silence se prolongeait, et la façon dont elle me fixait, je pris les devant. Devinant qu'elle devait se poser des questions sur la provenances des quelques marques sur mon visage, enfin, elle devait s'en douter.

D'ailleurs mes amis m'avaient parlé un peu de Patrick. Un mec violent apparemment. C'est donc sans aucune illusion que se matin en me levant, je me préparais à ce que son copain tente de me régler mon compte. Je n'avais cependant pas imaginé la possibilité qu'il soit assez lâche pour m'affronter en nombre, mais on s'éloigne du sujet.

- T'inquiète pas, j'ai déjà vécu pire.


Je lui fis un sourire sincère. C'est vrai, elle n'avait pas à s'en faire, (enfin j'espère qu'elle s'en faisait un peu quand même, que je me sois pas fait frapper dessus pour rien) sujet bagarre je suis un expert en la matière. C'est l'une des seules ou j'excelle vraiment d'ailleurs. Je repris, toujours souriant:

- Et puis le but de la manœuvre c'est de le rendre jaloux non?


Parce que oui, je ne me voilais pas vraiment la face quand à ce sujet. Elle voulait avant tout rendre son copain en rogne. Et j'étais bien content de profiter de ce statut pendant un petit moment, même si je devenais par la même occasion un punching ball. Mais qu'à cela ne tienne. Un jour quand son copain n'aura plus tout ses amis pour l'entourer, je lui règlerais son compte dans les règles de l'art.

- Maintenant, si tu veux vraiment que ça marche vraiment faudra qu'on s'embrasse à un moment donné. Pendant qu'il regarde dans notre direction bien entendu.


C'est vrai, autant en retirer un minimum de satisfaction personnelle dans cette histoire. Parce que aider la demoiselle en détresse je veux bien mais là il y a des limites.
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Éris O. Yáta
Option R
Éris O. Yáta


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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeDim 22 Jan - 22:48

Mes cheveux, j'ai juste ça à dire en ce dimanche matin. Ils sont... Comment dire? Disons que ce devrait être un crime de sortir ainsi coiffer. Franchement, je ne me rappelle pas les avoir déjà vu aussi mêlés. J'ai peine à passer mes doigts dedans tellement il y a de noeuds. Alors c'est clair, je dois aller prendre une douche, et maintenant pour éviter plus ample souffrances à me voir ainsi.

Une fois ma douche prisent et ma crinière noire séchée et placée, je me regardais de nouveau dans le miroir. Ouais, tout est parfait. Je dirais même que je reluis aujourd'hui. Aucune idée de ce qui pourrait expliquer cette belle apparence, peut-être est-ce que je me sens juste bien. Soit ça, soit le fait qu'aujourd'hui, j'aurais ma revanche! Mouahaha! Je vais lui montrer moi, à ce prétendue petit ami, c'est qui le plus fort! Je mis mon uniforme en vitesse et me dirigea vers la porte, n'oubliant pas, au passage, de réveiller Ginger qui dote encore comme une taupe. Après tout, c'est déjà le milieu de l'avant-midi, il est temps qu'elle se réveille! Comme d'habitude, avant qu'elle n'ait le temps de se poser la question du ce pourquoi je l'a réveiller, je sortais dans le corridor. Je longeais les murs jusqu'à l'extérieur.

Ça me prit un petit bout de temps retrouver le chemin pour me rendre ou point de rendez-vous. J'essayais de me rappeler mentalement le chemin que j'avais emprunter hier, mais il etait tellement flou que j'en venais à plus faire les cents pas qu'autre chose. Et puis, BOUM! Enfin, je tombais sur la même porte que j'avais traverser hier! Je n'avais qu'à la pousser pour me retrouver sur l'exacte même chemin que j'avais pris hier pour aller engueuler Patrick. Aaah, que de souvenirs.

Je voyais, coucher sur le même banc, Stanley. C'est étrange, je n'aurais pas cru qu'il était déjà l'heure. Moi qui suis toujours à point normalement, je ne pouvais certainement pas être en retard. Réalisant tout le sarcasme de cette pensée, je me dis que le faire attendre ne causera aucun tord, au contraire ça risque de le faire me vouloir encore plus.

Je vais pour pousser la porte, mais quelqu'un met son bras dans le chemin. Ce bras musclé, je le reconnais, je le reconnais trop bien. Je fronçais les sourcils, ennuyer, et tournais la tête vers Patrick qui me souriait en coin. Il me prit par la taille et m'embrassa. Certes, il est stupide et très brutal, mais il est très bon pour embrasser, alors je fermais les yeux. Non-sans essayer de garder mon regard frustré contre lui. Je le repoussais tranquillement, le regardant dans les yeux. Ses amis ne sont pas très loin, comme d'habitude. Rares sont les fois où l'on peut être en amoureux sans qu'ils ne soient à côté.

- Tu sais, tu ne peux pas faire...

Je me fis couper par son baiser, mais je gardais mon point de vu en tête.

- ... Ça a chaque fois que...

Encore une fois, ma réplique fut couper par les lèvres de Patrick sur les miennes.

- ... Tu foire! Conclus-je, enfin.

Il haussa un sourcil et je remarquais alors que ce dernier etait un peu en sang. Je savais qu'il avait une cicatrice sur le sourcil droit tout le temps, depuis un "accident de jeunesse" qu'il dit, mais elle semble s'être ouverte.

- Contre qui tu t'es battu? Demandais-je avec tout le sérieux du monde.

- Un loser. Me répondit-il simplement avant de m'embrasser de nouveau, glissant ses mains vers mes fesses.

Ce n'est pas désagréable ce qu'il fait, mais c'est un tantinet gênant devant ses amis. Pas qu'ils m'intimident ou quoi que ce soit, mais je ne me sens pas super à l'aise d'avoir de tel rapprochement avec en étant aussi observer. En particulier par Derek...

Je remis mon attention sur mon "petit ami" (le terme petit ne devrait pas s'appliquer ici).

- Pat, tous les types sont des losers pour toi, alors qui est-ce que t'as battu, franchement?

Inutile de demander "avec qui tu t'es battu" puisqu'il est évident qu'il a gagné. Il gagne tout le temps, ça en vient presque ennuyant. 

- Le type avec qui tu parlais hier.

Me répondit-il en me donnant des baisers dans le cou.

- Stanley? Demandais-je en le repoussant légèrement. Tu n'es en aucun droit de frapper mes amis.

- J'ignorais que vous étiez amis. Répondit-il simplement, un sourire malicieux aux lèvres.

- Patrick! Tu m'as vu parler avec lui! Ça prouve que je le connais! 

Je me reculais, me séparant de lui.

- Écoute, j'ai le droit de voir qui je veux, que ça fasse ton affaire ou non. Ajoutais-je, les sourcils froncés.

Il haussa les épaules et tourna les talons, accompagné par ses colosses d'amis. Je le regardais s'éloigner, mécontente. Mais bon, que je lui dise ça, ça ne change rien. Il va encore se battre ce soir, demain, la semaine prochaine, les mois qui suivent. Je ne peux pas m'en plaindre, je savais qu'il était violent la minute où je l'ai connu. Il allait presque tabasser un pauvre type. Si je n'étais pas en train de parler à Patrick, ce dernier lui aurait certainement cassé la gueule. C'est son plaisir, son sport, de frapper les gens. Je n'y peux rien, malheureusement.

Je me retournais vers le porte et allais pour la pousser, mais repensais à mon plan. Me venger, me venger... Je regardais ma poitrine. Geste peu ordinaire pour une fille, mais moi j'avais un but. Je détachais un des boutons de ma chemise, permettant juste de me faire un décolleté. Ouais, ça devrait faire pour le prendre sur mon hameçon... Non non, voyons qu'est-ce qui me prend! Je reboutonne ma chemise et expire. Franchement, est-ce j'en suis rendu au point où je dois me faire aguicheuse pour plaire? Non, jamais. Je vais garder ça pour les cas d'extrêmes urgences.

Je poussais finalement la porte, m'approchant du banc. Monsieur dort-il? S'il ne dort pas, il a l'air bien paisible, peut-être ne remarquera-t-il pas que je suis en retard. Mais bon, je l'ai fais attendre, ce qui me donne des points.

- T'es en retard. Mais je suppose que tu voulais te faire désirer.

Touché. C'est qu'il est brillant ce type. Très analytique, ce que je ne me serais pas attendu de la part d'un classe T. Je sais que c'est très préjugé et tout, mais ce sont tous des brutes épaisses après tout. Il releva la tête, et à le voir on dirait que c'est la première fois de sa vie qu'il voit une fille.

- Classe N? J'aurai dis R.

Rectification, "que c'est la première fois qu'il voit une fille habillée aussi bizarrement". Et oui, classe N. Si j'avais été en classe R, la vie aurait tellement plus facile, vraiment, mais vraiment plus facile. Quoique je ne me plains pas de ma vie, mais c'est sur que j'aurais apprécier être normale. Du moins, juste une journée, pour faire changement, voir comment c'est de ne pas se faire traiter de monstre.

Il se releva, me laissant la place sur le banc pour que je vienne m'y assoir. Tiens, ça c'est nouveau. Normalement c'est toujours les gars qui viennent s'assoit à côté de moi, et non l'inverse. Ça fait changement. C'est le rôle de l'homme d'être galant, après tout. Quoique les fois où ces derniers venaient s'asseoir à mes côtés, il venait me draguer ou simplement me poser une question idiotes bref, tout ce pour dire que je ne refusais pas son invitation. Et puis, j'avais vraiment envie de m'asseoir. Après avoir arpenter une bonne partie de cette fichue école à la marche, je me devais de reposer mes jambes.

- Alors ça va mieux?

Je ne sais pas si je dirais que ça va "mieux", mais ça va "correct". Après tout, c'est comme à chaque fois. Patrick m'arrive et réussit, d'une façon ou d'une autre, à me faire oublier ce pourquoi je suis frustré. Nombreuses fois il s'est présenté devant moi avec des fleurs, comme pour se racheter. Du coup, je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Sauf que cette fois-ci, c'était grave ce qu'il a fait. Il a carrément coucher avec une autre fille. Ce qui m'emmène à penser: l'a-t-il fait plusieurs fois? L'a-t-il fait avec d'autres filles alors qu'on est ensemble? Brr, cette simple idée me dégoute au plus haut point, alors je n'y portais pas attention, pour l'instant.

J'allais m'asseoir suite à l'invitation de Stanley, mais m'arrêtais en voyant son visage assez amoché. Wow, il ne l'a pas manqué. Je ne désire pas qu'ils se battent, mais, au risque de me répéter, les classe T sont réputés pour ça, alors je peux rien y faire. Néanmoins, il avait un début d'oeil au beurre noir, son nez semblait avoir prit tout un coup et l'arcade de son sourcil est comme celle de Patrick, légèrement déchirée. Je ne fis rien, pensant à quel point la situation est pathétique. Se battre pour moi, c'est certes flatteur, mais ô combien inutile, surtout considérant le fait que je suis déjà la copine de l'un des combattants.

- T'inquiète pas, j'ai déjà vécu pire.

Au fond, je n'en doute pas vraiment, puisqu'il a plutôt l'air du genre de type à souvent chercher les ennuis. Oh et puis après, s'il le dit, c'est surement vrai.

- Et puis le but de la manœuvre c'est de le rendre jaloux non? 

D'accord... Celle-là je l'ai pas venue venir. À partir de maintenant il ne va plus falloir que je le prenne à la lèvre ce type. Il semble plus brillant qu'il n'en a l'air. Néanmoins, je restais neutre face à cette réplique. Alors comme ça il est partant pour me servir de cobaye pour rendre Patrick jaloux? Contre quoi exactement. Enfin, soyons franc, il doit certainement s'attendre à quelque chose de ma part en guise de paiement.

- Maintenant, si tu veux vraiment que ça marche vraiment faudra qu'on s'embrasse à un moment donné. Pendant qu'il regarde dans notre direction bien entendu.

Je souriais en coin et m'assis sur la banc, croisant mes jambes.

- Du calme cow-boy, chaque chose en son temps. Répliquais-je, gardant mon sourire malicieux aux lèvres.

Pas que l'envie de l'embrasser ne soit pas présente dans mon esprit, mais je ne pensais sérieusement pas l'embrasser là, tout de suite. Je me retournais vers lui et approchais mon visage du siens, la bouche entrouverte. 

- Tu t'aventure dans un terrain miné. Susurrais-je, en faisant marcher mes doigts sur son torse.

Je touchais le bout de son nez avec mon ongle et je lui souriais malicieusement. Je me levais rapidement et m'étirais, telle un chat, en levant les bras bien haut en l'air. Je le regardais et lui souris.

- Avant tout il faudrait apprendre à se connaitre non? Demendais-je, en croisant mes bras.

D'accord, même si j'essaie fort de ne pas paraitre aguicheuse, placer mes bras comme ça augmente considérablement la taille de ma poitrine, alors je plaçais donc mes mains sur mes hanches, question de cesser d'avoir l'air d'une fille qui cherche l'attention avec ses seins.

- Viens, on va se promener. Dis-je en tournant les talons.

Inconsciemment, je me demandais s'il allait me suivre. Mais ma confiance habituelle me disait qu'il allait définitivement venir avec moi. Je souriais en coin, me mordant la lèvre, en entendant ses pas me rattraper. Il vint se placer à mes côtés. Pendant un petit moment, tout ce que l'on pouvait entendre c'est le bruit du vent dans les branches et le claquement de mes talons-hauts contre le par-terre en pierre. Je tournais la tête vers lui, sentant le vent passer au travers de mes cheveux qui sortent par l'avant de mon capuchon. Je ne les mets jamais au complet dans mon capuchon, je trouve ça bizarre, alors je les laisse sortirent de dessous mon uniforme. Je sais que c'est débile, mais j'ai l'impression que j'ai l'air d'un gars avec cette uniforme. Bien que, anatomiquement parlant, je n'en sois définitivement pas un, même que mes formes sont plutôt définies avec cet uniforme.

- Alors... Stanley, tu viens d'Angleterre? J'ai su par ton accent. Je suis grec, au cas où si tu te le demandais.

J'ai l'habitude de souvent changer de sujet lorsque je parle, et cette fois-ci ça ne fait pas exception à la règle. 

- Tu as de la famille qui t'attends là-bas? Demandais-je, curieuse.

Le mot famille était rendu un mot rare chez moi. C'était comme si, chaque fois que je le prononçais, j'entendais encore les cris, le ruissellement de la pluie contre la vitre et le tintement du métal contre le plancher avant que je parte en courant. Ouais, la famille était rendue une chose étrange pour moi. La seule que j'ai jamais eu était ma famille d'accueil, mais elle ne réalisait que très peu que j'étais dans leur maison, voir même dans leur vie. Ça me désole, mas c'est ainsi. Au moins, je sais que je ne leur manque pas.
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Stanley Wilconson

Stanley Wilconson


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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeMer 25 Jan - 15:24

Elle me fit un sourire en coin et s'assit sur le banc, près de moi. Un baiser, tout de suite? Moi je suis ok, à 100% même! Mais le fait qu'elle m'embrasse là maintenant ça à l'air trop facile. Non, je me fais des illusions, elle va me rembarrer c'est certain. Mais, c'est permis d’espérer tout de même...

- Du calme cow-boy, chaque chose en son temps.

Me dit-elle avec un petit sourire aux lèvres. D'accord, ça ne sera pas pour maintenant alors. Mais presser les choses c'est bien aussi. Ça le rendra encore plus jaloux son copain si on saute les étapes, non? Bon, d'accord j'avoue je suis un peu en manque là, niveau fille. Pourtant il faut que je garde mon contrôle...

Dans tout les cas, ce qu'elle venait de me dire confirmait bel et bien mes soupçons, elle m'utilise pour rendre son copain jaloux. Pas que ça me déplaise vraiment au fond, mais j'aurais dû tout de suite comprendre hier lorsqu'elle m'a demandé de l'inviter à sortir. Elle était déprimée, cherchait un bon moyen de se venger et le parfait petit pigeon est passé par là. Enfin, pas de quoi me plaindre bien au contraire.

Et justement, elle se retourna vers moi et approcha son visage du mien. Il me suffisait d'avancer un peu mon cou pour que nos lèvres se touchent. Qu'est-ce que...? J'avais du mal à décoller mes yeux de son visage, de ses lèvres surtout. C'est cependant à ma grande surprise que mon regard se posa ailleurs, lorsqu'elle fit marcher ses doigts sur mon torse. Je les suivais du regard in instant puis observa à nouveau le visage d’Éris. Mais elle fait tout pour que je lui saute dessus là ou quoi?! Elle me susurra alors:

- Tu t'aventure dans un terrain miné.

Et toucha le bout de mon nez avec son ongle, tout en gardant un sourire sur ses lèvres. Dans un terrain miné? J'ai pas vraiment l'impression... Je vis dangereusement de toute façon. Quoi qu'il en soit, elle était en train de me provoquer là. Elle croit que c'est elle qui a le contrôle, vraiment? Sur un type de T? Courageuse et téméraire cette demoiselle. Mais j'avoue que son petit numéro ne me laissais pas de marbre. Mais je comptais bien rapidement inverser la tendance, dès que le moment se présentera. Nos visage étaient toujours assez proche, j'avançai discrètement mes lèvres des siennes, mais elle se leva, comme si de rien était, et elle s'étira. Plaçant ses bras haut dans le ciel. Elle eut, dans ce petit geste banal, autant de grâce qu'un félin.J'admets que je la jalousais un peu d'avoir autant de facilité dans ses mouvements. Simplement parce que je ne peut pas lever mon bras droit aussi haut, il ne peut même pas s'élever plus haut que mon épaule. Je détournai le regard un instant, préférant observer les alentours.

Une fois qu'elle eut finit de s'étirer, elle me regarda, toujours un sourire aux lèvres. Elle croisa ses bras, tout en me demandant:

- Avant tout il faudrait apprendre à se connaitre non?

Apprendre à... Bien sûr. À vrai dire, je n'écoutais que d'une oreille, étant donné que j'avoue zieuter au passage sa poitrine. Parce que là tout de suite, la position dans laquelle, elle se trouve était assez... disons, avantageuse. Faut dire aussi qu'elle a une sacré paire de s... Elle plaça aussitôt ses mains sur ses hanches. Zut, elle m'a vu?! Je fis mine de regarder à moitié ailleurs. Il faut que j'ai l'air naturel, ne fais pas la tête du type qui regarde sa poitrine Stan!

- Viens, on va se promener.

Elle tourna les talons, sans me demander davantage mon avis. Le message était clair, il fallait que je la suive sans rechigner. Pourtant je restai immobile quelques secondes, elle me mène par le bout du nez là... Mais je me levai bien rapidement, et couru à moitié afin de la rattraper. Elle était assez sûre d'elle en ce qui concernait ce que j'allais faire. Mais pour l'instant c'est un brillant sans faute de sa part.

- Alors... Stanley, tu viens d'Angleterre? J'ai su par ton accent.

Je ne savais pas que les anglais avaient un accent aussi caractéristique. Mais en tout cas, elle avait raison, je venais d'Angleterre, de Manchester pour être plus précis. Mais l'envie de connaitre ses origines à elle, revenait alors dans mon esprit. À quelle nationalité, pouvait-elle bien appartenir? Avant que je ne me pose davantage d'interrogations, elle répondit à ma question:

- Je suis grec, au cas où si tu te le demandais.

Grec? Je n'aurais pas trouvé tout seul. Je n'ai jamais trop suivis les cours de géographie, alors je ne suis pas sûr. La Grèce, c'est le pays en forme de botte ou je confond encore avec l'Italie? Bon, en ce qui concerne sa géolocalisation, on s'en fout un peu de savoir où se trouve exactement le pays d'origine d’Éris. Mais, de mes quelques souvenirs, trouvaient ça et là dans des livres, la Grèce est avant tout le berceau de l'une des mythologies les plus étoffés de l'Histoire. Hum, la question de son prénom me revenait alors en tête. Éris, déesse de... j'aimerais bien lui demander, mais je suppose que ça doit l'agacer de se faire sans cesse comparée à cette déesse dont la fonction m'échappait toujours totalement. Et justement, la demoiselle au prénom plein de mystère reprit la parole:

- Tu as de la famille qui t'attends là-bas?

De la famille, qui m'attende? Ils m'avaient envoyer ici afin de se débarrasser de moi, alors faut dire que le terme "attendre" me gênais un peu. Disons plutôt qu'ils prennent des vacances, jusqu’à ce que je revienne de nouveau. Pourtant ça ne m'attristait pas, au contraire je trouvais ça assez comique comme situation. Je fis un petit sourire avant de lui répondre.

- Mes parents... et ma sœur.

J'avais dit ça d'un ton neutre. Mais mon sourire s'était envolé à la moitié de ma phrase. Tout en ajoutant le petit temps de silence qui m'avais interrompu en plein milieux de ma réponse, ma phrase ne rendait pas vraiment l'air naturel. J’espérais néanmoins qu'elle ne le remarque pas, ou qu'elle ne me pose de question sur cette hésitation. De toute façon, quoi qu'elle me demande j'irais droit au but, je ne sais pas mentir. Et ce que je venais de lui dire en soit était correct, ma sœur est là-bas, seulement elle n'était pas vraiment dans le même genre d'endroit. Elle se situait près de la chapelle, près d'un certain Stuart et d'une fille prénommée Maggie. Tout deux, morts eux aussi tragiquement, alors qu'ils étaient encore des adolescents. J'essayai de penser à autre chose, autre chose.

Un petit silence avait suivit ma réplique. Et de façon à ne pas commencer à me mettre dans un mauvais état pour le reste de la journée, je repris de nouveau la conversation, retrouvant mon air joyeux habituel.

- Et toi, tu as de la famille en Grèce?

Je me demande dans quelle genre de famille a vécu Éris, si elle avait des frères et sœurs. J'étais assez curieux en ce qui la concernait, assez étrange étant donné qu'on ne se connaissait pas vraiment. Mais je ne prêtai pas plus d'attention à cette curiosité naissante et soudaine.

Sur le coup, elle ne répondit pas, et c'est en regardant autour de moi que je cru comprendre la raison de son silence. Son copain, qui se situait pas si loin que ça, c'est à se demander s'il le faisait exprès, draguait ouvertement la blonde de hier. Je fronçai un peu les sourcils en voyant ça, mais j'y crois pas, même pas un minimum de respect envers sa copine? La tromper, je ne dis pas que c'est une bonne chose, mais au fond s'il est discret et qu'il ne se faut pas attraper, pourquoi pas. Mais en venir à draguer d'autres filles comme ça, devant tout le monde, alors qu'il était déjà en couple. J'avais encore plus envie de le frapper. Mais ses gardes du corps étaient dans le coin, alors je gardais ma vengeance pour plus tard.

- Pourquoi tu sors avec lui?

Je jetai un regard vers Éris, qui leva un sourcil. C'est vrai quoi, avec tout les mecs qu'il y a dans cet institut, faut qu'elle sorte avec ce type là? Je fis un petit sourire amusé et continuai:

- Je comprend pas qu'une fille aussi belle que toi, se fasse mener par le bout du nez par un type comme lui.


Lui dis-je en indiquant Patrick de la main. De nouveau, tout était vrai. Il faudrait vraiment que je m'entraine à la fermer moi. Je ne savais pas vraiment comment elle allait réagir, peut-être que j'y étais allé un peu fort dans mes propos. Mais j'avais, dans la même phrase fait un compliment sur elle, et une critique, bien qu'elle ne se voulait pas méchante. Avant qu'elle ne me réponde, je repris, de plus belle:

- Oui, pardon. J'ai oublié de prendre mes médicaments aujourd'hui...

Je me demande si des médicaments pour se taire ça existe vraiment... faudrait que je me renseigne un jour. Quoi qu'il en soit, tout en zieutant de temps à autre Patrick au loin je remarquai qu'il faisait de même, et qu'il surveillait de très près mes rapprochements avec sa petite amie, présentement à mes côtés. Je fis un sourire malicieux, me rapprochai d’Éris, et lui chuchotai à l'oreille, tout en lui prenant la main:

- En tout cas si tu veux marquer le coup, c'est maintenant, il nous regarde.

Tu m'étonnes qu'il nous regarde... Je viens de prendre la main de sa petite amie, et je lui ai murmurer quelques mots à l’oreille, qui aurait très bien pu passer de loin à des mots doux de là où il se trouvait.
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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeJeu 26 Jan - 0:26

Je suis curieuse. Je ne l'imagine pas avec beaucoup de parents. Du genre, une mère, peut-être un père et qui sait, un petit frère ou soeur. Mais pas de grosse famille comme on en voit dans les films. Nah, une petite famille chaleureuse. Mais du coup, un truc et arriver et il est viré classe T pour quelconque raison. Alors ses parents ont commencer à ne plus l'aimer, sa soeur/frère a de plus en plus prit ses distances avec lui. Tout ça aurait fait en sorte qu'il se serait retrouvé ici, à Riverside, en classe Trouble. Enfin, tout ça c'est hypothétique, je ne le connais pas, alors je me contente de supposer ce que sa vie doit être.

- Mes parents... et ma sœur. 

Ses parents? Donc il a une mère et un peu ainsi qu'une "soeur". J'avais remarquer l'anormale pause entre les membres de sa famille. Mais je n'en fais pas un plat. Je crois que la majorité des gens ici ont des "père", "mère" ou "frère" qui sont "encore" chez eux. Quant à moi, c'est une "mère" qui "m'attend" chez moi. En fait, si elle n'entendait dire ça elle se retournerait dans sa tombe. Je ne pense que très peu à elle, ce qui fait en sorte que, de plus en plus, j'oublie ce dont elle avait l'air. J'oublie ses manies, ses paroles, ses gestes. J'en ai même fini par oublier son apparence. Ça fait longtemps de cela, une éternité j'ai l'impression.

- Et toi, tu as de la famille en Grèce? 

«Une "mère"», c'est ce que j'aurais répondu, mais mon regard restât figer sur une silhouette au loin. Une silhouette que j'aurais reconnue entre mille, une que j'avais si souvent frôler, toucher. Patrick. Le fait est que j'aurais trouver normal de voir mon petit ami dehors avec une pareil journée, puisqu'il n'est pas un type d'intérieur, mais la situation es totalement étrange dû au fait qu'il drague cette fameuse Carmen. C'est fou quand on y pense, je hais cette fille sans même sa connaitre. Mais bon, je ne peux pas l'haïr complètement puisqu'elle a du gout question gars. Après tout, Patrick n'est pas laid à regarder et c'est probablement sa virilité qui fait son charme. Du coup, elle ne parait plus pas si idiote que ça à mes yeux. Mais bon, elle reste quand même la fille qui tente de draguer MON petit ami. Alors elle reste dans le clan des ennemis pour sa faute. Je suppose qu'elle ne sait pas dans quoi elle s'aventure. Elle ne s'affronte certainement pas à la bonne fille, car elle va recevoir la colère des dieux, c'est certain.

- Pourquoi tu sors avec lui?

Il me regarda un instant. J'haussais un sourcil. Pourquoi est-ce que je sors avec lui? C'est une question complètement débile ça! C'est une question piégée, il y a un truc quelque part. Et puis, pourquoi est-ce qu'il veut savoir ça au juste? Ce n'est ni de ses business ni en rien de ce qui le concerne. Néanmoins, je jetais un regard vers Patrick. J'avoue avoir commencer à sortir avec lui alors que j'étais dans une mauvaise passe, du coup ce type me semblait être comme un héros. Le Superman que j'attendais. Je l'ai croisée et il m'a tout de suite remarquer, j'ai donc commencer à lui parler et, rapidement, sans même vraiment m'en rendre compte, il a sut mon secret lorsque je me suis déshabillée devant lui pour la première fois. Mais bon, tout ça c'est étrange. Je ne pourrais pas dire ce qui m'attire chez lui puisqu'aucun de mes ex n'étaient comme lui. C'est probablement son côté vilain-garçon qui m'intéresse, ou simplement le fait qu'il est grand, fort, musclé, protecteur... Et me voilà repartie. Une fois je suis fâché contre lui, l'autre j'ai juste envie de lui sauter dessus et de l'embrasser. 

- Je comprend pas qu'une fille aussi belle que toi, se fasse mener par le bout du nez par un type comme lui.

J'accepte le compliment, mais je ne dirais pas que je me fais mener par le bout du nez. Bon j'avoue que, quelques fois, Patrick semble être le patron de notre couple, mais ça ne veut rien dire. Après tout, il est gentil avec moi, relativement. Bon c'est sur que je peux compter sur les doigts d'une main les fois où il m'a vraiment démontrer de l'amour, mais c'est déjà ça. Sauf que cette fois-ci, c'est différent. Il n'avait jamais été aussi loin. Je l'ai déjà vu embrasser d'autre fille alors qu'il était en couple avec moi, mais je fermais ma gueule comme la bonne petite amie que je suis. La seule chose qui me dégoutais c'était de gouter au gloss de la fille qu'il avait embrassé avant moi, ce gloss qui était resté sur ses lèvres dont je ne pouvais me séparer, même après tout ce qu'il m'a fait. Et dieu sait qu'il m'en a fait faire des choses...

- Oui, pardon. J'ai oublié de prendre mes médicaments aujourd'hui... 

Ouais ben il devrait les prendre. Ce genre de réflexion me fait mal à la tête. Est-ce que je l'aime, est-ce que je ne l'aime pas, ça commence à faire beaucoup sur mes pauvres épaules. De plus que Patrick commence de plus en plus à me remarquer. Ses yeux bleus entrent en contact avec les miens, ce qui fait faire un bond à mon cœur. Il me regarde souvent avec un regard neutre, mais cette fois-ci c'était un regard soucieux, du genre «fait gaffe au type avec qui tu parles». Pfff, comme si Stanley était le mec le plus dangereux entre les deux.

Soudainement, ce dernier s'approcha de moi et me chuchota à l'oreille, tout en prenant ma main. Ce simple geste provoqua un frisson qui me traversa le corps en entier. Jamais Patrick ne m'a prit par la main, du moins, prit par la main aussi gentiment. Normalement c'est juste pour me trainer quand je refuse de le suivre immédiatement. Et oui, je me laisse faire dans ces cas-là. Pas parce que j'ai peur qu'il ne batte ou quoique ce soit, mais bien parce que j'ai peur de le décevoir. C'est une situation assez paradoxale au fond. Il me trompe, mais j'ai peur de lui faire honte.

- En tout cas si tu veux marquer le coup, c'est maintenant, il nous regarde. 

Là, maintenant? Je ne crois pas que ce soit la meilleure chose. Je ne veux pas qu'il soit frustré contre moi, pas maintenant. Je veux juste qu'il se rende compte que je peux trainer avec d'autre mecs, pour l'instant du moins. Alors je me retournais vers Stanley, approchais mon visage du siens et lui chuchota à l'oreille, tel qu'il venait de faire:

- Ne sais-tu donc pas que la vengeance est un plat qui se mange froid?

Je reculais et lui fis un clin d'oeil. Profitant du fais qu'il tenait encore ma main, je le tirais plus loin, vers l'extrémité du parc. Néanmoins, avant de perdre Patrick des yeux, je lui fis un dernier sourire en coin et amenais Stanley avec moi ailleurs. Une fois au bout du parc, je m'adossais sur un arbre et lâchais la main du classe T.

- Je suis désolé, je ne crois pas avoir eu la chance de te répondre.

Je sautais la question sur ma famille mentalement et répondais rapidement à la seconde qu'il m'avait posé.

- Je ne sais pas pourquoi je sors avec lui... Probablement parce que... Au fond, je suis une fille vraiment seule. Du coup, lorsque je l'ai rencontrer, je venais de me faire larguer, alors il semblait être le type parfait, l'homme de mes rêves.

Je baissais les yeux au sol, soudainement honteuse. Franchement, plus j'y repense, et plus je trouve que j'ai eu une attitude de vache cette journée là. J'avais besoin de réconfort et je me suis délibérément jeté dans les bras d'un type qui m'était inconnu. Un type qui ne mérite pas ma confiance. Mais quand même, je suis prise dans cette spirale infernal qui me donne assurément accès à une rencontre avec Hades.

- Je suis pathétique, n'est-ce pas...? Demandais-je, sans vraiment espérer de réponse, un mince sourire aux lèvres.

Je mis mes mains dans mes poches et regardais au ciel cette fois, sentant le vent passer dans les cheveux que je persiste à faire dépasser de mon capuchon. Les branches de l'arbre au dessus de nous bougeaient légèrement, comme si elles étaient parcouru d'un frisson, comme moi. Stanley s'approcha de moi et s'adossa lui aussi à l'arbre.

- Oh et puis sortir avec Patrick, ça a ses avantages. Je me fais désirée par plus de garçons que d'habitude... Ajoutais-je, un sourire malicieux aux lèvres, donnant un léger coup de coude à Stan.

Il me sourit gentiment.

- Tu as un beau sourire, en passant. Ajoutais-je, sentant le rouge me monter aux joues.

Je n'ai pas l'habitude de dire des compliments aux mecs. J'en ai toujours reçu de leur part, du coup c'est nouveau pour moi de dire de tels choses. Je décollais de l'arbre et vint me positionner devant lui, un sourire aux lèvres. Il a le don pour me remonter le moral. Et puis, mine de rien, j'ai vraiment envie de savoir si ses baisers sont aussi francs que son sourire. J'approchais donc mon visage du siens, tranquillement. Je plantais mes yeux dans les siens, sentant sa respiration sur ma peau.

- Bouge pas, je veux tester quelque chose.

J'approchais mes lèvres des siennes.

- Tu bouge pas, hen! Répétais-je.

Je l'embrassais tendrement, savourant son baiser pleinement. Même s'il n'est pas mon petit ami, je ne peux m'empêcher de penser que ce baiser est vrai. Néanmoins, après quelques secondes, je séparais mes lèvres des siennes.

- Ooouu, en plus tu embrasse bien. Ajoutais-je en reculant.

Il allait pour m'embrasser de nouveau mais je mis ma main devant sa bouche.

- Wo Wo, j'ai dis "chaque chose en son temps". Dis-je avec un clin d'oeil. Parle moi de toi plutôt. Je veux tout savoir. À quel école tu allais, quel genre de filles tu fréquentais.... Tes amis.... Oh en passant tu diras à celui aux cheveux bruns clairs de cesser de me mater chaque fois que je passe devant lui, ça en devient énervant. Ajoutais-je, avec un grands sourire. Je te promet que je répondrais aussi à tes questions par après, mais pour l'instant je veux en savoir plus sur toi!
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Stanley Wilconson

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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeSam 28 Jan - 17:39

Elle jeta un regard vers Patrick. Puis se retourna vers moi et me chuchota à l'oreille comme je venais de le faire:

- Ne sais-tu donc pas que la vengeance est un plat qui se mange froid?

Elle recula et me fit un clin d’œil. Oui, mais on peut quand même passer outre cette règle, non? À vrai dire j'avais irrémédiablement envie de l'embrasser, surtout lorsque nous étions aussi proche l'un de l'autre de la sorte. Tout en gardant ma main, elle me tira un peu plus loin, vers l'extrémité du parc. Dans un endroit plus "tranquille" je suppose, et éloigné de son petit copain. Une fois que nous étions arrivé à destination elle me lâcha, contre mon gré je précise, et s'adossa à un arbre. Je l'observai en coin, je ne me lassais pas de la regarder, je trouvais néanmoins dommage que son uniforme lui cache autant le corps et le visage.

- Je suis désolé, je ne crois pas avoir eu la chance de te répondre.

Me répondre à quel sujet? Je lui avais posé plusieurs questions auparavant. Une qui concernait son passé, et l'autre concernait l'autre abruti qui lui servait accessoirement de copain. Les deux réponses m'intéressaient au plus haut point, j'attendais donc, patiemment, qu'elle poursuive ses dires.

- Je ne sais pas pourquoi je sors avec lui...

Donc, on parlait de Patrick. Je suis impatient de pouvoir enfin "comprendre" les raison qui la pousse à sortir avec un pareil crétin.

- Probablement parce que... Au fond, je suis une fille vraiment seule.

Je fut un peu surpris par sa phrase, mais rien ne transparaissait sur mon visage. Je n'aurais jamais pensé qu'elle était une fille de la sorte. Mais cela renforçait mon attirance pour elle, je voulais la connaitre, apprendre pourquoi elle se sentait aussi seule. Car c'est un sentiment que je connaissais bien. Depuis la mort de ma sœur, je ne m'attache plus réellement à quiconque, je comprend donc parfaitement ce sentiment d'être seul alors que l'on est entouré. Une autre question me traversa alors l'esprit, est-ce que son petit copain savait autant de choses sur elle, sur ce sentiment de solitude qui la gagnait et qui devait surement la hanter.

- Du coup, lorsque je l'ai rencontrer, je venais de me faire larguer, alors il semblait être le type parfait, l'homme de mes rêves.

Elle baissa automatiquement les yeux au sol. Comme si elle devait en avoir honte. Je ne la jugeais pas, en aucun cas je ne me serais permis de le faire. Pas avec elle. Sans vraiment en savoir la raison d'ailleurs. Je ne juge jamais vraiment les gens, même si je m'étais permis de le faire avec son petit ami... Mais quelque chose me choquait néanmoins dans sa phrase, l'emploi du passé et du verbe "sembler". "Il semblait être le type parfait"? donc, il ne l'est plus? Je restais en silence, sans dire quoi que se soit. Elle reprit aussitôt, avec un mince sourire, qui se paraissait plus triste qu'autre chose:

- Je suis pathétique, n'est-ce pas...?

Je ne dirais pas ça. Je dirais que tu es humaine, tout simplement. Mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je me contentais simplement d'observer ce tableau magnifique: elle, les mains dans les poches, adossée contre un arbre, à regarder le ciel, le vent caressant doucement ses cheveux. Elle avait l'air tellement libre, et en même temps, tellement seule et renfermée. Je ne savais plus vraiment quoi penser. Je m'approchai alors d'elle, et m'adossai aussi contre l'arbre, à ses côtés. Le silence dura quelques secondes, puis elle le rompit en me disant, un sourire malicieux dessiné sur ses lèvres:

- Oh et puis sortir avec Patrick, ça a ses avantages. Je me fais désirée par plus de garçons que d'habitude...

Elle me donna alors un léger coup de coude. Je fis un sourire en coin. C'est vrai, elle n'a pas tord, c'est aussi le fait qu'elle soit inaccessible qui la rend autant attirante. Mais je ne crois pas tout de même que ça soit la seule raison pour laquelle je désirais être proche d'elle. Au début c'était à cause de sa beauté, mais plus je restais avec elle, plus elle me rendait perplexe (dans le bon sens du terme, -si bon sens du terme il y a vraiment-), je ne savais plus sur quel pied danser, et c'était une expérience assez intéressante en soit.

- Tu as un beau sourire, en passant.

De nouveau, je ne m'attendais pas du tout à sa réplique. Ce n'est pas vraiment une chose qu'on me dit souvent. À vrai dire, on ne me fait pas souvent des compliments. Je sais que je ne suis pas laid, et pas inintéressant, mais les gens ne me font pas pour autant part de leur opinions me concernant. J'étais très content qu'elle m'aie fait ce compliment. Et la meilleur façon de répondre à celui-ci, fut de sourire un peu plus.

Soudain, Éris se décolla de l'arbre, pour se positionner face à moi. Je me demandais bien ce qu'elle allait faire exactement. On se regarda, puis elle avança son visage près du mien. Que?! Une fois qu'on était rendu extremement proche, elle me dit:

- Bouge pas, je veux tester quelque chose.

Tout en la regardant, je remarquais l'immense facilité que j'aurais à lui voler un baiser ainsi. Je ne bougeai cependant pas, enfin pas pour l’instant du moins. Car j'étais tout autant curieux de savoir ce qu'elle allait "tester" exactement.

- Tu bouge pas, hen!

Elle m'embrassa subitement. Je gardais les yeux ouverts quelques micro seconde, surpris. Mais, les fermait précipitamment, me délectant simplement de ce baiser improvisé. Qui était malgré tout, parfait pour sa catégorie. Faut dire qu'elle avait un talent certain en matière de baisers. Et avant que je n'ai le temps de poser mes mains sur ses hanches, ou du moins de faire quelque chose (faut dire qu'elle m'avait prit de court et que j'étais rigide comme un piqué là), elle se sépara de moi.

- Ooouu, en plus tu embrasse bien.

Elle m'enlève littéralement les mots de la bouche. Je me rapprochais de nouveau, espérant sincèrement avoir un deuxième baiser (voir même un troisième, avec un peu de chance). Cependant elle freina mes ardeurs en posant sa main devant ma bouche. Pourquoi? Elle vient pas de dire que j'embrassais bien?!

- Wo Wo, j'ai dis "chaque chose en son temps".

D'accord, alors là je comprend vraiment plus rien du tout. Chaque chose en son temps, pourtant elle m'embrasse, et puis elle m'emmène loin de son copain pour pas qu'il nous voit, mais elle veut le rendre jaloux... Tout se mélangeait dans ma tête et je ne savais plus vraiment quoi penser, et encore moins quoi faire. Peut-être ne savait-elle même pas ce qu'il convenait de faire, j'en avais aucune idée. Je comptais demander plus amples explications, mais elle continua:

- Parle moi de toi plutôt.

De moi?

- Je veux tout savoir.

Tout?!

- À quel école tu allais, quel genre de filles tu fréquentais.... Tes amis.... Oh en passant tu diras à celui aux cheveux bruns clairs de cesser de me mater chaque fois que je passe devant lui, ça en devient énervant.

Elle me fit un sourire amusée. Ah, Mike? C'est vrai qu'il avait un certain goût en matière de courbes féminine, et celles de la demoiselle en face de moi ne faisait pas vraiment exception, bien au contraire. Il avait même commencé un poème la concernant. Ça parlait de "dunes inaccessible", "de courbes rayonnantes" et plein d'autres niaiserie pas possible, sans pour autant que ça soit très littéraire, ou très poétique d'ailleurs. En réalité, ça faisait longtemps qu'il avait eu le coup de foudre pour la demoiselle. Pourtant il n'osait pas aller lui parler. Il m'en voulait un peu de l'avoir fait, alors que ça ne faisait qu'une semaine que j'étais arrivé, mais passons.

- Je te promet que je répondrais aussi à tes questions par après, mais pour l'instant je veux en savoir plus sur toi!

Il y a intérêt qu'elle réponde à mes questions, s'il fallait vraiment que je lui raconte toute ma vie. Ce qui est assez légitime en soit. Je pris soin de m'asseoir par terre, le dos toujours contre l'écorce de l'arbre. Ça risque d'être long si elle veut vraiment tout savoir. Éris comprit aussitôt et m'imita.

- Alors, par où commencer...?

Je me grattai le menton, cherchant sérieusement comment entamer cette conversation. J'entrepris donc à raconter ma vie, comme me le demandait la belle demoiselle à côté de moi. La première chose dont je me mis à parler fut de ma sœur. J'employais le présent, comme si elle était encore en vie. Je n'aime pas vraiment la mettre dans le dossier "passé" de ma vie. Je sais que ça pouvait paraitre stupide comme façon de penser mais je m'en foutais un peu. J'expliquai à Éris que j'étais assez protecteur envers ma sœur, et que c'est surement à cause de ça que j'ai autant de "plaisir" à me battre. A force de casser la tête de tout les mecs qui se moquaient d'elle, c'est sûr qu'on se développe un goût particulier en matière de combat. Éris avait l'air vraiment intéressée par ce que je disais, enfin, je dis ça mais j'en ai aucune idée en réalité. Elle pouvait très bien trouver ça complètement inintéressant, je n'arriverais pas à déchiffrer ses pensées et les expressions de son visage.

Je continuai ce petit exposé rapide qu'est ma vie. Mon ancienne école, mes rendez-vous récurrents chez le directeur. Et aussi le fait que j'ai redoublé une année. Elle s'était d'ailleurs moquée gentiment de moi à se sujet. J'attendais donc patiemment un moyen de me venger de "cet affront" dans les règles de l'art, une fois que j'en connaitrais plus sur elle. Je dérivais maintenant sur mes amis, je lui expliquai le cas de "Mike", enfin du "type aux cheveux bruns clairs qui la matte à chaque fois qu'elle passe devant lui", comme elle le dit si bien. Avec ma franchise légendaire, j'avouai à Éris, qu'il m'en voulait d'être tombé sous le charme de la demoiselle. Et qu'il se sentait un peu trahi, enfin, du moins pendant les premiers instants, puis il a commencer à idolâtrer une autre fille. Je suppose qu'elle fut un tantinet vexée que Mike ait abandonné aussi facilement la lutte. Mais avoir deux garçons qui se batte pour elle c'est pas mal déjà je trouve. Pas la peine de rajouter de la difficulté à ce travail déjà très laborieux, qu'est de ravir le cœur d’Éris à son "petit copain". La conversation continua et nous emmena vers un sujet assez épineux... Les filles.

Je restais assez vague sur ce sujet. Ce qui est assez absurde, étant donné qu’Éris et moi on ne sort même pas ensemble, et même qu'elle soit en couple avec quelqu'un d'autre. Quoi qu'il en soit j'évitais d'aborder la question de front, mais comme elle savait que je savais pas vraiment mentir, elle pouvait me tirer tout les vers du nez sans aucun problème. C'est donc sous la contraire que je du parler de Sarah, Élisabeth, Kate, Rachel, Hélène et enfin Mathilde. Je me justifiai du mieux que je pouvais, mais mes explication semblaient complètement lui passer outre. J'étais néanmoins un peu content qu'elle soit jalouse même si ce n'était qu'un peu, ça voulait dire qu'elle tenait un minimum à moi, non? Je préférais le prendre comme ça pour le moment... Et c'est toujours avec cette même franchise maladive que je lui confiais que j'avais du mal à m'engager, depuis... Je laissais cette phrase en suspend, sans rien ajouter. Je crois que c'est la seule chose que j'arrive à cacher aux yeux des gens: la mort de ma sœur. Je n'en parlais jamais, et même si Éris m’intéressait au plus haut point je n'en parlerais pas avec elle. Enfin, pour l'instant... peut-être que plus tard ça changera, qui sait.

Suite à ma dernière phrase, que je n'avais toujours pas terminé, le silence dura quelques instants. Finalement je repris les péripéties de ma vie, en oubliant complètement ce sujet fâcheux qu'est la gente féminine. Je lui fis part de mon accident de moto, en oubliant quelques détails (ceux qui concernaient ma sœur), en lui montrant fièrement (il y avait pas vraiment de quoi être fier entre nous) que j'étais depuis à moitié handicapé du bras droit. Je ne pouvais pas l'élever plus haut qu'à hauteur de mon épaule. Arrivé à ce stade, mon os se bloquait et ça m'étais tout bonnement impossible d'élever mon bras. Je lui avouai que je trouvais ça réelement handicapant car cela réduisait considérablement le nombre de sports que je pouvais pratiquer. Je terminais finalement cette conversation, enfin on va dire autobiographie, en ajoutant que j'étais allergique au cacao, donc au chocolat. La plupart de mes ex, des vrai fanatiques du chocolat, m'avait ouvertement dit que je passais à côté d'une des merveilles de la vie. Je ne relevais jamais ses répliques car je n'ai jamais était attiré par tout ce qui est trop sucré. Une fois ce dernier sujet clos, je poussai un petit soupir soulagé et tournai la tête vers Éris, un sourire aux lèvres.

- Bon et bien voilà, tu sais tout.

J'en revenais pas vraiment de lui avoir parlé aussi ouvertement de tant de choses me concernant. Mais c'est vrai que je n'avais pas vraiment fait ça, uniquement pour me dévoiler à elle, je voulais surtout, qu'elle honore sa part de contrat et qu'elle me parle d'elle. J'étais vraiment curieux de ce que je pourrais apprendre exactement.

- À ton tour maintenant. École, famille, amis, amours, passe temps... Je veux tout savoir.


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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeDim 29 Jan - 13:03

Après ma demande, il semblait quelque peu surprit. Mais j'insiste, je veux qu'il me parle de lui. Puisque, après tout, nous avons (enfin, j'ai) l'intention de nous voir de plus en plus, la moindre des choses serait de la connaitre un peu. Et puis, j'aurais plus de sujet de conversation avec lui par après. Du coup, tout s'arrange s'il réplique à ma demande!

- Alors, par où commencer...?

Il se gratta le menton et je lui souriais. Il allait vraiment me répondre! Trop génial! Il s'assit au pied de l'arbre, et j'en fis de même. Une fois assise en indien au sol, parce que je peux me permettre de le faire, l'uniforme de la classe N n'a pas de jupe, contrairement à celui des réguliers.

Finalement, Stan débuta son récit. Je l'écoutais attentivement, passionnée par ses paroles. Franchement, il a un réel talent d'orateur! Pourtant il ne fait pas tout pour avoir l'attention, c'est seulement son ton de voix qui est...sincère, paisible. Ça fait du bien de parler à quelqu'un qui est gentil, pour une fois. Pas quel les gens que je connais ne sont pas gentils, mais la majorité ne gagnerais le prix de la personnalité du mois.

La première chose dont il parla fut sa famille. Alors comme ça il va dans l'ordre, Ok, ça me va. C'est moins mélangeant ainsi. Il vit avec ses deux parents, êtes soeur. Je m'imaginais mal un type vivre entouré d'une seule. J'ai toujours cru que les classes T étaient soit enfant unique, soit les filles étaient née dans des familles de filles et les garçons dans des familles de garçons (les frères et soeurs je parle). Encore là, les stéréotypes tombent comme des mouches. Bah, ils commençaient déjà à tomber quand Patrick m'a avouer qu'il vivait uniquement avec sa mère et quatre soeurs. Un grand gaillard comme lui, vivant entouré de la gente féminine... C'est à se demander comment ça se fait qu'il soit aussi mauvais avec les filles...

Quoiqu'il en soit, sa soeur semblait charmante. Je le voyais dans ses yeux que, même si elle était plus jeune que lui, elle était son héroïne. Je n'ai jamais eu de héros à proprement dit, à part une fois. C'était mon beau père, le nouveau petit ami de ma mère. Il était sympathique. Ce grand sourire sur ses lèvres. Ouais, pendant deux mois on a presque vécu comme une famille normale. Nous trois à table, mangeant le souper que ma mère, pour une fois, avait préparée. Tout était parfait, de plus qu'il acceptait totalement fait que je ne sois pas entièrement humaine. Ça aurait continuer de marcher s'il n'avait pas commencer à faire pousser son pot dans la maison. Ma mère ne l'a pas trouver drôle. En effet, il s'agissait d'un dealer de drogue assez populaire. Ça n'a pas prit beaucoup de temps qu'il était hors de chez nous, et que ma mère ne soit célibataire à nouveau.

En tout cas, si sa soeur était son héroïne, il devait certainement être son héros à ses yeux à elle. Je n'ai jamais eu cette chance. Étant née enfant unique, je n'ai jamais eu personne sur qui compter lorsque je me retrouvais en situation d'intimidation. Nombreuses fois je me suis retrouvé à me faire crier des insultes. Car, en lorsque j'étais en Grèce, je ne couvrais que très rarement mes attributs félins. C'est vers la fin, avant de venir ici, que j'ai commencer à la faire. Avant cela, je me foutais complètement de ce que les gens pensaient de moi. Je suis un monstre, dans plusieurs sens du terme.

Il est donc en classe T parce qu'il saute toujours les classes et qu'il se bat. Wow... Les critères pour être dans cette classe ne sont pas bien élevés. Après tout, j'y serait certainement allée si je n'avais pas été Neko. Je ne fais jamais mes devoirs et je me suis souvent battu. Mais je suppose que ça n'est pas assez intense pour aller dans cette classe. 

Je continuais de le regardais, écoutant chaque paroles de son récit. Je riais quelque peu lorsqu'il me parla de son directeur. L'ayant visiter plusieurs fois,il en avait même fini par connaitre toutes ses habitudes. Il était tellement en rogne contre Stan qu'il l'a fait redoublé une année. Pas cool, mais ça veut dire qu'il est en quatrième comme moi. Qui sait, peut-être qu'on a un cours ensemble. Ok, je suis nulle à l'école, à part en langue (et je veux dire la matière! Pas... Les autres types de langues...) mais je n'ai pas redoublé pour autant. C'est pour cela que je riais un peu en entendant que monsieur devait refaire son année.

Ses amis fut le prochain sujet. Il y a certes ceux que j'ai vu qui trainait avec lui hier, mais en particulier son ami "Mike". Je me rappelais vaguement son visage mentalement. Grand, assez bien bâti, cheveux bruns en bataille... Ouais pas mal. C'est sur que si on oublie le fait qu'il est un vrai pervers, il peut être potable. Avant même que Stanley n'arrive ici, je lui avais déjà parler un peu. Ce type n'a que des sujets de conversations qui tournent autours des filles. C'est pourquoi j'ai abandonné. Je ne lui porte gère plus d'attention que je n'en porte à Derek. Derek.... Brr...

Je revins sur terre lorsqu'il m'annonça que Mike avait passer son crush sur moi pour une autre fille. Certes, je ne m'attendais pas qu'il me tourne autour pour toujours, mais il aurait au moins pu me tourner autour un peu plus! Franchement! Je ne suis pas laide à regarder, il a lâché l'affaire un peu vite, non?!

Le sujet que je redoutais le plus était enfin arriver. Les filles. À l'entendre les nommer, je commence de plus en plus à penser que monsieur est un vrai bourreau des coeurs. Dit-donc, il a eu plus de copines que j'ai eu de copains! C'est pas juste! Quoiqu'il en soit, je ne peux m'arrêter de penser que je suis celle avec qui il passe son temps aujourd'hui... Dans vos faces, ex! Il me les nommait et plus il les nommait, plus je m'imaginais de quoi elle pouvait avoir l'air. Sarah : Grande, sportive. Déteste la natation puisqu'elle trouve qu'elle a des jambes trop musclées. Longs cheveux bruns, souvent plats sans volume, et des yeux relativement bridés (puisqu'elle est sans doute à moitié asiatique) d'un marron foncé. Élisabeth : La blonde de la gang. Bouclée, relativement grande, mais moins que moi. Des fines courbes, pas beaucoup de poitrine, mais un immense coeur. Elle participe souvent à des oeuvres de charités et fait du bénévolat une fois par mois. Des yeux marrons, puisque ses deux parents (un couple divorcé) ont tous deux cette couleur de yeux. Kate : Miss je-suis-meilleure-que-tous-le-monde sans conteste. Cette fille vit avec sa mère, une femme de forte influence. Bref, le genre de fille que personne ne veux croiser. Un caractère de chien, même si elle préfère les chat (étant allergique aux canins). Ne se retient gère lorsqu'elle veut insulter quelqu'un. Longs cheveux bruns foncés qui lui descendent jusqu'au bas du dos, mais qu'elle prend plaisir à attacher en queue de cheval. Ses yeux, bleus, bien sur, juste pour dire qu'elle a l'air d'un ange dans un costume de diable. Rachel : Blonde timide. Probablement la fille la plus sereine qu'il ait rencontré. Elle adore la lecture, mais pratique aussi le surf de temps en temps et adore surtout l'équitation. Pas une grande sportive, simplement une fille de loisir. Ses cheveux sont majoritairement en tresses puisqu'elle déteste avoir à les démêler le soir. Ses yeux, verts, c'est certain. Sauf qu'elle mets souvent des lunettes de soleil en été, puisqu'elle déteste avoir à supporter le soleil trop fort. Elle a une certaine monomanie pour les romans à l'eau de rose. En outre, gentille, mais un peu bornée et têtue sur les bord. Hélène : La première aux cheveux noirs. Sauf que les siens sont courts et qu'elle les attachent souvent en chignon. Elle a participer pour devenir la présidente du conseil des élèves, mais sa place lui a été ravi par son pire ennemies. Du coup, elle essaie de rattraper le coup en sortant avec le petit ami de cette dernière. C'est probablement ce qui explique sa rupture avec Stanley. Elle était trop idiote pour se rendre compte qu'elle avait déjà un copain. Enfin Mathilde : la seule fille qui a les cheveux bruns, mais qui sont légèrement teintés d'un roux paisible. Cette fille est probablement le meilleure petite amie qu'il a eu. Gentille, attentive, attachante. Bref, toutes les meilleures qualités. Sauf qu'elle avait un hic. Elle était jalouse comme dix. Chaque fois que Stanley approchait une autre fille, elle faisait battre les cils de ses yeux verts ayant une touche de bruns. C'est elle qui a rompue avec lui parce qu'elle trouvait "qu'il manquait de tact pour savoir ce qu'elle voulait" et "qu'il ne l'aime pas vraiment".

Enfin, tout ça c'est hypothétique. Je ne les connais pas ces filles là, mais je sais qu'elles devaient certainement être des numéros. Après tout, il faut être quelque peu bizarre pour sortir avec Stan... Je me surprend moi-même à penser que... Que je suis bizarre... Enfin bref, il avait eu un sacré nombre de copines, et ça ne passait pas inaperçu dans mon esprit. Je ressentais même un sentiment, un sentiment qui me dégoute et qui me répugne au plus haut point: la jalousie. C'est ridicule puisqu'aucune de ces filles ne sont ici en ce moment et qu'aucunes ne sort encore avec lui. Ou peut-être que oui... Et s'il m'utilisait, comme moi je l'utilise contre Patrick. C'est peut-être ça le but de la manoeuvre. M'amadouer et ensuite faire mal à sa petite amie en m'embrassant moi! Oh mon dieu! C'est rat! Mais je ne peux pas m'en plaindre puisque c'est exactement ce que je fais contre Patrick... Je suis rat, que voulez-vous.

Il me confia que, depuis son accident de moto, il avait de la misère à s'engager avec une fille. Tant mieux alors! Ça règle le problème! Il n'a pas de copine présentement, et ça ne le dérange pas que je l'utilise contre mon copain, puisqu'il ne désire rien de sérieux! On pourra dire ce que je l'on veut, que je n'entend que ce que je veux entendre, mais je m'en moque! Tout es pour le mieux alors!

Il poursuivit sur son accident de moto, me montrant qu'il ne pouvait élever son bras très haut depuis. C'est dommage, ça doit vraiment l'empêcher de se battre facilement. Soudainement, je crains encore plus pour sa vie s'il se bat contre Patrick. Encore heureuse que ce dernier ne soit pas au courant que je l'ai embrasser. Il aurait le nez cassé à l'heure qu'il est et il y aurait du sang de Stan partout sur le gazon. Je secouais la tête pour m'enlever cette idée de sang de la tête puis repensais à Stanley, sur un moto. Aaaah, n'y a-t-il rien de plus sexy qu'un type qui conduit une moto?! J'adore. C'est que je commence à prendre de l'intérêt pour lui. Si ça continu, je vais me retrouver à vraiment avoir quelque chose pour lui.

Il termina son récit en me parlant de son allergie au cacao. Quoi?! Pas de chocolat?! Bon j'avoue que je ne suis pas mieux. Je suis allergique aux arachides, donc la moitié du chocolat sur terre m'est interdit. Quelque chose me dit qu'on va s'entendre sur ce point.

Jusqu'alors, il ne me regardait que de temps en temps, mais il arrêta enfin son regard sur moi. Je lui souriais.

- Bon et bien voilà, tu sais tout. 

"Tout" est un bien grand mot. Je dirais que j'en sais beaucoup, mais je ne sais certainement pas tout. Je ne sais pas non-plus s'il a un jour l'intention de "tout" me raconter, mais j'aimerais beaucoup qu'il le fasse.

- À ton tour maintenant. École, famille, amis, amours, passe temps... Je veux tout savoir.

Hmmm, j'haussais un sourcil... Je pris une fleur qui poussait non-loin et commença à jouer avec, arrachant ses pétales légèrement. Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire. Finalement, je relevais les yeux vers lui et lui souris. Je m'allongeais sur le gazon, prenant soin que mon capuchon ne tombe pas vers l'arrière, ce ne serait vraiment pas souhaitable. Je regardais le ciel, toujours en arrachant les pétales de la fleur innocente.

- Ok, alors voilà. Je n'ai jamais été à aucune école avant celle-ci. Je n'ai pas d'amis, encore moins de famille. Mes amours? Je crois qu'on sait tous pas mal où j'en suis rendu pour ce point là et pour ce qui est de mes passes-temps... Je n'en ai aucuns en particulier. Dis-je, presque dans un souffle.

Je tournais le tête vers lui. Il haussa un sourcil, l'air de dire "quoi c'est tout?!". Je lui souriais, mais il restait relativement sérieux.

- Quoi? Tu vas me dire que ça ne te conviens pas comme réponse? Demandais-je, en me redressant quelque peu.

Ça se voyait dans ses yeux que c'était exactement ça. Alors je passais mes doigts dans mes cheveux qui sortent par devant mon capuchon. Je jouais avec les mèches nerveusement.

- Ok ok! D'accord! Je vais être plus explicite! Clamais-je, en m'asseyant de nouveau en tailleur. Mais tu m'en devras une!

Je n'ai aucune logique. Il vient de me raconter sa vie contre la mienne, et moi je lui dis qu'il me devra quelque chose par après que je lui raconter la mienne?! Pas logique, pas logique du tout même. Mais bon, je m'en moque. Je lui souris mesquinement et prend un autre fleur que je continue, elle aussi, de la dénuder de ses pétales.

- Alors commençons. Je m'appelle Éris, tout comme la déesse Grec du même nom, la déesse de la discorde. J'habitais avec ma mère avant, et elle était un peu... Comment on peut dire ça... Un peu folle. Enfin bref, passons. J'habitais avec elle mais je n'allais pas à l'école. Simplement parce qu'elle n'avait pas assez d'argent pour m'y envoyer. Du coup, j'avais l'école à la maison. Le peu d'instruction que ma mère me donnait était... Peu. En tout cas, bientôt fut venu le temps où je dus aller en famille d'accueil.

J'avais complètement passé un bout de ma vie, mais je ne laissais même pas le temps au silence de s'installer que je continuais, ne changeant pas mon ton de voix, qui est assez joyeux, peu importe ce que je dis.

- Elle était pas géniale disons. Mon faux-frère était un imbécile heureux, mes faux-parents, quant à eux, travaillaient tellement que c'est à peine s'ils avaient le temps de remarquer que j'habitais dans la même maison qu'eux. Bref, plus tard, j'ai commencer à sortir de plus en plus. J'allais me balader, rencontrer des gens. C'était difficile pour moi de faire de nouvelles connaissances puisque je n'étais pas comme tout le monde. Mais enfin, quelqu'un m'a accepter. Il s'appeler Jerelath. Il était... Sympathique, quoiqu'un peu vieux. Il était de quatre ans mon ainé. Mais bon, je n'en ai jamais fait un plat. J'ai commencer à trainer avec lui et rapidement il est devenu mon premier petit ami. Il m'a laisser quelques mois plus tard, simplement parce qu'il avait trouver une fille de son âge avec qui trainer. Il faut avouer que je n'avais que 14 ans. Enfin bref, j'ai continuer tranquillement à me faire des amis. Des copains par-ci par-là. Puis j'ai rencontrer Mélodie. Ma seule meilleure amie. Elle ne l'est plus parce qu'elle a commencer à sortir avec mon petit copain de l'époque, Jason qu'il s'appelait. Ouais... Éris et Jason, on pourrait croire un couple directement sorti de la mythologie. Mais passons. Je ne les ai plus jamais revu. J'étais tellement déprimée que je ne suis pas rentrer chez moi ce soir là. J'avais dormis sur un banc de parc. La police m'a trouvée, ramener chez moi et me parents adoptifs ont décider de m'envoyer ici. "Ça sera mieux pour moi qu'ils disaient".

Je pris un temps pour respirer un peu, le sourire toujours aux lèvres. J'ai fini par laisser le passé derrière. Je n'ai presque plus rien à lui envier. Mais j'ai laisser tellement de regret derrière moi. Ma phobie est que, un jour, lorsque je me retourne, ils me sautent tous au visage. Je vais mourir étouffé sous les regrets, c'est certain.

- Pour conclure. Je suis arrivé ici. J'ai rencontrer des gens, jamais rien de sérieux. Ce qui explique pourquoi je n'ai pas vraiment d'ami(e)s fixent. J'ai rencontrer des types, en dehors de l'académie. Plusieurs d'entre eux étaient plus vieux que moi, mais je m'en moque un peu. Puis finalement, ce type m'a laisser. J'errais seule puis j'ai rencontrer Patrick, mon soit-disant "héros". Ça fait quelques semaines que je suis en couple avec lui. Et puis il y a hier, je t'ai rencontrer et BOUM voila! Je suis ici en train de parler avec toi. Ça fait pas mal de tour de ma vie.

J'avais justement fini d'arracher les pétales de la fleur. Preuve qu'il était temps que mon histoire se finisse.

- Oh et, pour ce qui est de mes passes-temps, ma réponse n'a pas changer. À moins que tu ne considère qu'arracher les pétales d'un fleur en soit un. Ajoutais-je avec un sourire.

Ouf, j'avais vraiment l'impression d'avoir "tout" dit. Mais, comme lui je crois, j'ai gardé des secrets.

- Alors, ça te conviens comme réponse? Demandais-je, un sourire mesquin aux lèvres. Dernière chose: moi je suis allergique aux arachides. Je crois qu'on peut se comprendre sur le chocolat. Conclus-je avec un clin d'oeil.
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Stanley Wilconson

Stanley Wilconson


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La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Empty
MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeJeu 2 Fév - 15:05

J'attendais impatiemment qu'elle me raconte sa vie, comme je venais de le faire à l'instant. Je me demandai sérieusement ce qu'elle cachait réellement derrière cette façade de fille bien trop belle pour quiconque. Une enfance joyeuse, pleins de frères et sœurs, un nombre bien trop important d'amis et d'ex? Une vie banale? Ou alors pourquoi pas l'histoire de quelqu'un qui a déjà bien trop souffert. Je l'observai attentivement, essayant de trouver quelconque réponse en la regardant. Comme si des détails imperceptibles étaient masqué ça et là sur son visage. Mais je détournai cependant les yeux quelque fois pour ne pas avoir l'air trop insistant ou avoir un regard bien trop appuyé qui pourrait la mettre mal à l'aise (quoi que je pense qu'il en faudrait bien plus pour la mettre vraiment mal à l'aise). Alors que je zieutais tantôt la demoiselle, tantôt les environs.

Elle prit une fleur et arracha les pétales une à une. Faisait-elle, un de ces jeux que les filles font dans les films clichés? Le "il m'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout". Si c'était vraiment le cas, je suivais le rythme de ses doigts qui arrachaient des pétales. Il t'aime, "un peu", "beaucoup", "passionnément"... En faite, je ne crois pas avoir réelement envie de connaitre l'avis de cette pauvre fleur sur l'amour que Patrick porte à Éris (si c'est vraiment ce qu'elle faisait bien entendu). Je regardai finalement ailleurs, quittant des yeux les mains de la classe N, et me mit à contempler le visage de celle-ci. Elle s'était allongée et regardait attentivement le ciel. La pauvre fleur qui se faisait martyrisé toujours entre ses doigts fins.

- Ok, alors voilà.

Va t-elle enfin répondre à ma question et arrêter de se faire désirer finalement? Je fis un petit sourire, vraiment impatient d'entendre ce qu'elle allait me raconter.

- Je n'ai jamais été à aucune école avant celle-ci.

Vraiment?

- Je n'ai pas d'amis, encore moins de famille.

Là, j'étais étonné. À première vue, j'aurais cru que c'était le genre de personne qui attire beaucoup de gens. Le genre de fille que l'on a envie d'approcher, de connaitre. Faut croire que ce n'était pas vraiment le cas. Mais en même temps, elle m'avait déjà plus ou moins fait signaler qu'elle était en réalité une personne "vraiment seule".

- Mes amours? Je crois qu'on sait tous pas mal où j'en suis rendu pour ce point là

Effectivement, ce passage est assez explicite.

- et pour ce qui est de mes passes-temps... Je n'en ai aucuns en particulier.

Elle tourna la tête dans ma direction. Et.... c'est tout? Je veux dire... c'est tout?! Elle va reprendre, c'était juste une petite introduction non? Elle va pas me faire ça?! Mais, c'est pas juste! On avait fait un contrat, un marché, un accord à l'amiable! Je refuse que ça se passe aussi facilement. Elle me fit un sourire, qui me fit craquer quelques micro instants, mais je repris rapidement mon sérieux. C'est pas vrai, je viens de me faire avoir en beauté là.

- Quoi? Tu vas me dire que ça ne te conviens pas comme réponse?

Me dit-elle en se redressant un peu. Hé bien.... C'est exactement ça, en plein dans le mille, touché coulé. Je restais cependant sans rien dire, je pense que le silence sera plus expressif que des mots dans ce cas là. Je continuais de la fixer, avec un air que je ne me reconnaissais pas vraiment, mais tant pis. Et je crois que cette petite insistance au niveau de mon regard eu exactement l'effet escompté car elle commença à jouer avec quelques mèches de ses cheveux. Nerveuse très chère? Ce n'est que le début, et ça va durer jusqu'à ce que tu craques.

- Ok ok! D'accord! Je vais être plus explicite! Mais tu m'en devras une!

Elle s'assit de nouveau près de moi. Lui en devoir une? Alors là elle rêve! On a fait un marché, et j'ai honoré ma part du contrat. Maintenant c'est à son tour d’honorer la sienne! Enfin... ça dépend un peu ce qu'elle voulait en échange de ce qu'elle allait me révéler exactement. Si lui "en devoir une" équivaut pour elle à un nouveau baiser, c'est avec plaisir que je lui en devrai une. Mais si lui "en devoir une" c'est faire quelque chose de complètement ridicule ou autre, je refuserais avec beaucoup de satisfaction. Je verrai bien au moment voulu. Qui, je n'en doute pas, sera certainement plus proche que je ne le crois. Elle me fit un petit sourire mesquin, puis prit une autre fleur, ayant complètement finit de dénuder la première. Elle commença à arracher soigneusement les pétales comme elle l'avait fait plus tôt. Finalement elle se mit à parler:

- Alors commençons.

Avec le plus grand des plaisir!

- Je m'appelle Éris,

Bonjour Éris.

- tout comme la déesse Grec du même nom, la déesse de la discorde.

Ah! Je le savais! C'était bel est bien le nom d'une déesse. Bon, ok c'est pas non plus la meilleure de toute les déesse mais qu'à cela ne tienne, la discorde, c'est sympa aussi. Enfin... je crois. Je suis plus trop sûr là. C'est pas à cause de la déesse de la discorde qu'il y a eu la guerre de Troie? Bon, en même temps ce n'est qu'un prénom, ça ne définit pas pour autant sa personnalité pour autant, n'est-ce pas...? Dans quel pétrin je me suis encore mis moi? Mais en même temps, je la voyais difficilement autrement que fidèle à la personnalité de la déesse grecque du même nom. Et je ne la connaissais pas encore assez pour pouvoir vraiment me faire un opinion sur la chose.

- J'habitais avec ma mère avant, et elle était un peu... Comment on peut dire ça... Un peu folle.

Folle. Le mot était dit, et il semblait complètement franc. D'accord, au moins son opinion sur sa mère était claire. Dans un sens elle pouvait penser ce qu'elle voulait de sa mère. Mais je me demandais dans quel climat exactement Éris fut élevé exactement. Quel genre de lien elle entretenait avec sa mère. Personnellement, je n'étais pas aussi proche de mes parent que de ma sœur. En faite, elle était vraiment le pilier de la maison. Elle nous maintenais tous fort et unis. Depuis qu'elle est partie, le foyer familial est devenu un véritable enfer, mes parents n'arrêtaient pas de se disputer, et ils en venaient toujours à la même conclusion, même s'ils ne l'osaient pas se l'avouer vraiment, tout est de ma faute. L'accident, sa mort, sa disparition, les problèmes de la famille. Je me focalisai de nouveau sur Éris en face de moi, je ne dois plus y penser, il faut que j'arrête. Je me concentrai sur la belle demoiselle, et continuais de l'écouter patiemment et attentivement.

- Enfin bref, passons. J'habitais avec elle mais je n'allais pas à l'école. Simplement parce qu'elle n'avait pas assez d'argent pour m'y envoyer. Du coup, j'avais l'école à la maison. Le peu d'instruction que ma mère me donnait était... Peu.

Elle ratait pas grand chose, aller en cours c'est pas le meilleur et le plus extraordinaire des passe-temps de la Terre. Même si c'était un endroit sympa, on y faisait des rencontres. C'est vrai en soi, c'est grâce à cette école que j'ai pu rencontrer Éris. Je ne pense pas que j'aurais jamais pu la croiser autrement, étant donné que la probabilité que je soit parti en Grèce est quasiment inexistante. Ouais, on se serait jamais rencontrer, s'il n'y avait pas eu cette académie. Il n'y avait pas que des points négatifs à aller en cours finalement. Peut-être qu'on a des cours ensemble, si on a de la chance, faudrait que je me renseigne. Et faudrait que je daigne aller à quelques cours aussi. Enfin bref.

- En tout cas, bientôt fut venu le temps où je dus aller en famille d'accueil.

J'ai raté un bout de l'histoire là. Qu'est-il arrivé exactement à sa mère pour qu’Éris soit placé en famille d’accueil exactement? Elle a du sauter délibérément une partie, peut-être trop personnelle. Bien que je fus un peu curieux, je ne relevais aucunement ce détail. Étant donné que je ne lui avais moi même pas tout dit, je devais respecter son envie de taire certaines informations la concernant.

- Elle était pas géniale disons. Mon faux-frère était un imbécile heureux, mes faux-parents, quant à eux, travaillaient tellement que c'est à peine s'ils avaient le temps de remarquer que j'habitais dans la même maison qu'eux.

Rien que l'utilisation du terme "faux" en disait long sur la situation. Enfance pas très facile pour la belle demoiselle donc. Ce qui est assez surprenant en soi c'est qu'elle disait tout ça à une vitesse folle, je me demandais si elle avait vraiment le temps de respirer entre chaque phrase. Et ce qui attira aussi mon attention fut le fait que son visage reste le même quel que soit le sujet de conversation. Un visage serein, qui ne se laissai pas perturbé par les thèmes plus "sombres", tel que sa famille d'adoption par exemple. Elle semblait posséder un talent de dissimulation des émotions assez développé. Ne pas montrer ses sentiments, et ce qu'elle ressentais vraiment semblait être une seconde nature pour elle.

- Bref, plus tard, j'ai commencer à sortir de plus en plus. J'allais me balader, rencontrer des gens.

Normal. C'est ce que chaque personne fait. Tenter de faire de nouvelle rencontre, de se faire des amis, essayer d'être proche de quelqu'un. Et pouvoir compter sur lui. Et puis, si elle était arrivée à l'adolescence (enfin je suppose qu'on en est arrivé à là), elle devait surement être à la recherche d'un petit copain aussi. C'est le désir de chaque fille, qui se situe dans cette tranche d'âge en faite, trouver l'amour.

- C'était difficile pour moi de faire de nouvelles connaissances puisque je n'étais pas comme tout le monde.

C'est à dire? Pas comme tout le monde? C'était dû à son enfance, à la partie qu'elle avait délibérément sauter tout à l'heure? Ou alors c'était juste un terme banale pour dire qu'elle était/est plutôt unique en son genre. Je n’eus pas le temps de demander des explications qu'elle continua, comme un temps, aussi minuscule soit-il de pause lui était inimaginable..

- Mais enfin, quelqu'un m'a accepter. Il s'appeler Jerelath. Il était... Sympathique, quoiqu'un peu vieux. Il était de quatre ans mon ainé.

Oui, mais l'âge on s'en fout, c'est pas comme si vous étiez sortis ensemble. Des amis, ça se fait à tout âge, pas besoin de remplir beaucoup de catégories, outre le fait que les deux personnes doivent s'entendre et partager un minimum d’intérêt communs.

- Mais bon, je n'en ai jamais fait un plat. J'ai commencer à trainer avec lui et rapidement il est devenu mon premier petit ami.

Oui là par contre quatre ans de différence ça devait se voir. Mais comme dit le proverbe: L'amour n'a pas d'âge. Et puis un premier amour c'est toujours une expérience unique qui nous marque à vie. Son premier amour à elle c'était Jerelath. Mon premier amour à moi, c'était Sarah. On s'était quitté d'un commun accord, même si elle était plus d'accord que moi, sans raison précise. On ne s'aimait plus, tout simplement. Oui, à cette période je me permettais encore "de vraiment aimer" parce que Jane était là, elle était encore en vie.

- Il m'a laisser quelques mois plus tard, simplement parce qu'il avait trouver une fille de son âge avec qui trainer.

Je retire ce que j'ai dit au sujet de "l'amour qui n'a pas d'âge". Apparemment il en avait un, on nous raconte des bobards!

- Il faut avouer que je n'avais que 14 ans.

14 ans? Et de quatre ans son ainé? Effectivement, je vois assez mal quelqu'un de 18 ans sortir avec une fille aussi jeune. Mais de nouveau, s'il l’aimait vraiment cela n'aurait pas du lui poser de problème. Je tentais d'imaginer une Éris plus jeune, à 14 ans. À cet âge là, elle ne devait peut-être pas porter de talons hauts, et ses courbes ne devaient pas être aussi prononcées. Je perdais là donc quelques un de mes points de repère qui rendait la tâche de la visualiser plus jeune vraiment périlleuse.

- Enfin bref, j'ai continuer tranquillement à me faire des amis. Des copains par-ci par-là. Puis j'ai rencontrer Mélodie. Ma seule meilleure amie.

Dans se cas là elle a des amis, une amie. Mélodie et Éris, je les imaginaient bien toutes les deux, à parler de garçons, et autres sujets divers et variés, à se raconter leurs secrets, les choses qui leur tiennent à cœur. Et enfin à se chamailler pour des broutilles de temps en temps (souvent à cause d’Éris je précise, n'est pas déesse de la discorde qui veut) mais en réalité, ne pouvant se séparer l'une de l'autre. Cependant, elle avait explicitement mit les choses au claires, "pas d'amis". Il a surement dû se passer quelque chose entre elles. Peut-être que Mélodie est partie dans un autre pays, elle s'est fait de nouvelles amies, elles se sont éloignées, ont changées, évoluées chacune de leur côtés. Qui sait.

- Elle ne l'est plus parce qu'elle a commencer à sortir avec mon petit copain de l'époque

Ah... Les meilleures amies, c'est plus ce que c'était. Sortir avec le petit copain de sa meilleure amie, on peut très difficilement faire mieux pour détruire une amitié.

- Jason qu'il s'appelait. Ouais... Éris et Jason, on pourrait croire un couple directement sorti de la mythologie.

Comme quoi le hasard fait bien les choses parfois. Éris et Jason, c'est vrai que ça sonne bien. Bien mieux que Éris et Patrick en tout cas. Bon d'accord, j'étais pas vraiment impartial mais qu'à cela ne tienne, je me fiais à mon jugement même s'il était, dans le cas présent complètement obstrué.

- Mais passons. Je ne les ai plus jamais revu.

C'est triste qu'une amitié se finisse ainsi. Mais, d'un autre côté, leur relation ne devait pas être aussi fusionnel pour que Mélodie ait "succombé à la tentation". Enfin, je comprend pas comment pense les filles. Elles sont tellement imprévisible et incertaines. Les amitiés entre elles sont souvent assez fragiles et très fortes à la fois. Mouais, c'est comme les cours, trop compliqué pour moi je crois.

- J'étais tellement déprimée que je ne suis pas rentrer chez moi ce soir là. J'avais dormis sur un banc de parc. La police m'a trouvée, ramener chez moi et me parents adoptifs ont décider de m'envoyer ici. "Ça sera mieux pour moi qu'ils disaient".

Super ses parents adoptifs... Ils devraient recevoir une palme de l'honneur peut-être, pour être aussi désinvolte et détaché de tout sentiments. Bon d'accord, en matière de sentiment, j'avais pas vraiment mon mot à dire, appelez moi "Monsieur-je-garde-mes-distances-pour-ne-pas-souffrir". De nouveau Éris confirmais sa première et très brève description de sa vie avec le "pas de famille". Je me dis de plus en plus que sa première réplique au sujet de sa vie la résumait très bien pour l'instant. Mais je n'étais quand même pas mécontent d'apprendre plus de détails sur elle. J'étais très friand de la connaitre un peu mieux. Et pour le coup, j'étais servi.

- Pour conclure. Je suis arrivé ici. J'ai rencontrer des gens, jamais rien de sérieux. Ce qui explique pourquoi je n'ai pas vraiment d'ami(e)s fixent. J'ai rencontrer des types, en dehors de l'académie. Plusieurs d'entre eux étaient plus vieux que moi, mais je m'en moque un peu.

À vrai dire, ça m'étonne pas vraiment.

- Puis finalement, ce type m'a laisser.

Un abruti complet. Enfin, il devait surement avoir ses raisons.

- J'errais seule puis j'ai rencontrer Patrick, mon soit-disant "héros". Ça fait quelques semaines que je suis en couple avec lui.

Quelques semaines seulement?! Et il la trompe déjà?! Non mais, vraiment je comprend pas comment ce type raisonne. Est-ce qu'il raisonne vraiment au faite? Je n'approuve pas vraiment la tromperie, mais bon, c'est compréhensible au bout d'un long, très long moment de vie de couple, mais pas quelques semaines. Faut pas exagérer.

- Et puis il y a hier, je t'ai rencontrer et BOUM voila! Je suis ici en train de parler avec toi.

Je fis un sourire suite à sa réplique, j'aime bien cette partie de l'histoire.

- Ça fait pas mal de tour de ma vie.

Effectivement, c'est un bon tour déjà.

- Oh et, pour ce qui est de mes passes-temps, ma réponse n'a pas changer. À moins que tu ne considère qu'arracher les pétales d'un fleur en soit un. Ajouta t-elle un sourire aux lèvres.

Si c'est un passe-temps à proprement parlé, elle est très douée dans celui-ci. Et vu le nombre de fleurs qui avaient été dénudé par la belle Éris, on pourrait croire qu'elle a fait ça toute sa vie, façon de parler.

- Alors, ça te conviens comme réponse? Me demanda t-elle avec un sourire mesquin.

Oui! Surtout beaucoup plus intéressante et développée que la première.

- Dernière chose: moi je suis allergique aux arachides. Je crois qu'on peut se comprendre sur le chocolat.

Elle me fit un clin d’œil, et moi je souris, amusé.

- On pourrait presque former un club.

Elle me regarda surprise, et haussa un sourcil, surement en train de se demander où je voulais en venir exactement.

- "Les anti chocolats". Non non non... "Les je peux pas manger du chocolat" ou "Chocolate's alergic" ?

Je réfléchis sérieusement, puis déclarai forfait bien vite en m'allongeant sur le sol, observant le ciel qui ne contenait aucun nuage. C'est une bien belle journée.

- Mouais, y'a plus accrocheur comme nom. Je te dis si je trouve mieux.

Je continuais d'observer le ciel, tranquillement, paisiblement. Profitant simplement de la compagnie de la demoiselle. Je repensais à toutes les choses qu'elle m'avait dites sur elle, sur sa famille, son enfance... Je remontais de plus en plus loin vers le début de la conversation. Pour finalement me rappeler que je lui en "devais une" pour tout ce qu'elle m'a raconté. Je me relevais à moitié, juste assez pour la voir clairement dans les yeux.

- Au faite, qu'est-ce que t'entends exactement par "t'en devoir une"?

Elle me fit un sourire mesquin. Je voyais bien que cette situation allait tourner en me désavantage, au profit de la belle classe N. Je me rassis complètement à côté d'elle, et avant qu'elle n'ai le temps de dire quoi que se soit je repris:

- Alors là, tu peux toujours rêver. Quoi que se soit!

Elle semblait pas totalement convaincu, moi non plus. Je me demandais bien ce qu'elle aurait pu me demander, mais en même temps qui sait de quoi elle était capable exactement. Je reprit, plus totalement sûr du tout de ce qu'il fallait que je fasse.

- Les termes du contrat c'était je te raconte ma vie et en échange tu me racontes la tienne. On est quittes.

Je regardai ailleurs, déterminé à ne pas perdre à ce petit jeu là. Mais en même temps, j'étais étrangement curieux quand j'étais avec elle. Après quelques secondes, je craquai totalement, je me remis à regarder son visage et lui demandai, d'un ton qui se voulait désintéressé (même si je ne l'étais pas du tout, désintéressé).

- Qu'est-ce que t'aurais voulu que je fasse exactement?

L'embrasser j'étais d'accord, me tourner en ridicule ça dépend, lui raconter des trucs personnels ça dépend aussi (de toute façon avec un peu d'habilité n'importe qui pouvait me faire dire n'importe quoi, comme je ne sais pas mentir)... Bon après je vois difficilement ce qu'elle pourrait me demander. Mais, en tant que "déesse de la discorde" ou du moins fille portant le même nom que cette déesse, elle devait surement avoir pleins d'idée derrière la tête. Ou peut-être qu'elle n'en avait aucune idée, et qu'elle avait dit ça comme ça, juste pour me dire qu'elle avait le contrôle sur moi, et non l'inverse.

Elle me fit de nouveau un petit sourire. Ça y est, elle va me faire languir maintenant. Je crois bien que je viens de me faire avoir en beauté, encore. Je la regardais tout en essayant de comprendre et de décrypter chacun de ses mouvements. Finalement, avec une petite mine suppliante et en même temps amusé sur le visage je continuais:

- Allez, dis le moi, te fais pas désirer. De toute façon ta technique marche déjà naturellement sur moi.

C'est vrai, sans qu'elle n'ai à dire quelque chose je suis déjà fasciner et envouter. Elle doit surement avoir du sang de sirène, en plus du prénom d'une déesse. Alors qu'elle me fasse délibérément languir ou non, l'effet était quasiment le même, bien que j'étais tout de même plus touché lorsqu'elle le faisait volontairement.
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Éris O. Yáta
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Éris O. Yáta


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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeLun 6 Fév - 22:19

- On pourrait presque former un club. 

Je levais les yeux vers lui er haussa un sourcil. Ouais ben si on formait un club, on serait les deux seuls membres qui voudraient bien y prendre parti. Après tout, il n'y a rien de drôle à être allergique à la seule nourriture qui réchauffe les coeur en peines après les ruptures. Lorsque je me fais laisser, je me contente de boire une limonade. Pour moi, c'est aussi efficace que le chocolat, voir mieux encore. Ça rafraichi et ça change les idées, beaucoup.

- "Les anti chocolats". Non non non... "Les je peux pas manger du chocolat" ou "Chocolate's alergic" ?

Je riais quelque peu, réalisant à quel point ce type à de l'imagination. Au fait, qu'aime-t-il faire dans la vie? Non mais c'est vrai, je lui ai parler de mes passes-temps, il serait temps que je sache les siens.

- Mouais, y'a plus accrocheur comme nom. Je te dis si je trouve mieux.

Il s'allongea au sol, laissant voir au travers de sa chemise d'uniforme un corps bien découpé. Je le regardais quelque seconde, m'imaginant mentalement ce que pouvais bien avoir l'air ses muscles. En fait, je viens de me trouver un plan  futur: tomber sur lui -toujours par hasard- alors qu'il est en cours d'éducation physique. Question d'avoir un oeil sur lui. C'est juste par curiosité! Et puis j'aurais l'alibi que je viens voir Patrick. Quoique Patrick n'est pas mal non-plus, physiquement parlant. Je me mordis la lèvre légèrement pensant à son corps musclé... Mis je cessais aussitôt en pensant au faut qu'une autre fille que moi a pu lui toucher la nuit dernière! Cette garce, soufflais-je, d'une façon inaudible.

Il se redressa. J'eu un moment de recul, pensant qu'il avait entendu ma remarque.

- Au faite, qu'est-ce que t'entends exactement par "t'en devoir une"?

Ben j'entendais par la.... Qu'est-ce que je voulais dire par la au juste, déjà?! Il ne me doit rien au fond, c'est juste que j'aime avoir des gens qui ont des dettes envers moi, ça me fait penser supérieure... Dites ce que vous voulez, moi j'aime ce sentiment, aussi égocentrique que ça puisse être! 

Mais je crois surtout avoir dit ça juste pour l'avoir de mon bord plus longtemps. S'il me doit quelque chose, il se devra de me le rembourser, même si dans le cas présent il n'a aucune dette envers. Néanmoins je souriais en coin, pensant à tout les trucs qu'il pourrait me devoir. En balade dans la forêt, une voiture sport, des fleurs, un autre baiser peut-être? Quoiqu'il en soit, viendra un jour le moment où je récupèrerais mon dû. 

Il s'assit à mes côtés, je restais assise en indien, regrettant le fait que je ne peux plus regarder ses muscles...

- Alors là, tu peux toujours rêver. Quoi que se soit!

C'est ce qu'on verra, mon mignon... C'est ce qu'on verra. Il ne résistera pas longtemps si je lui fais les yeux piteux, c'est certain. Ça a marcher avec Patrick, un colosse, ça va marcher avec lui.

- Les termes du contrat c'était je te raconte ma vie et en échange tu me racontes la tienne. On est quittes. 

Je n'ai jamais rien signée. Les termes de contrats ne peuvent donc pas être appliqués dans cette situation. Je ne fais pas mes études en droit, mais je sais que rien, en ce moment, ne m'attache à un contrat. Et puis s'il croit qu'on est quittes, il se trompe. Je lui en doit beaucoup, parce qu'il m'a écouter et qu'il accepte le fait que je l'utilise contre Patrick, du coup je lui dois pleins de trucs. Et en contre-partie pour ces trucs que je lui dois, il m'en devra. C'est comme ça la logique. Les gens ont toujours des dettes envers moi, toujours. On ne s'en sort pas à moins que je n'en donne l'ordre.

- Qu'est-ce que t'aurais voulu que je fasse exactement?

Pour l'instant, rien. J'aimerais juste qu'il reste avec moi (au fond de moi, je veux qu'il reste avec moi tout le temps, mais je sais que c'est impossible).

- Allez, dis le moi, te fais pas désirer. De toute façon ta technique marche déjà naturellement sur moi.

Je souriais à cette réplique. Je savais que j'avais un talent pour faire désirer les hommes, l'un d'entre eux m'avaient déjà sorti la théorie comme quoi mes yeux étaient enjôleurs, mais j'ignorais que cette technique fonctionnait sur lui. Il est pour moi trop mystérieux, alors je suis surprise de voir que mon charme fait effet sur lui.

- Attend une minute, j'y réfléchi. Dis-je en me rapprochant de lui, faisant encore marcher mes doigts sur son torse.

Hmmm... Un truc à lui faire faire pour me rembourser... Qu'est-ce qu'il pourrait bien me donner que je n'ai pas encore eu de sa part? Ouais bon, on reste encore dans le cadre habituel, car on s'entend qu'il en a encore beaucoup à me donner.

- Hmm... Je crois avoir trouver... Murmurais-je en approchant mon visage du siens.

Il ne semblait pas trop sur de ce que j'allais faire, mais je pouvais quand même décerner un mince sourire se dessiner aux coins de ses lèvres. Oh, alors monsieur prend plaisir à me voir aussi proche de lui, c'est intéressant.

- Peut-être un autre baiser...? Demandais-je.

Mais avant d'avoir pu finir ma phrase, ses lèvres vinrent sur les miennes. C'est qu'il m'a devancé là! Néanmoins, ça ne me déplaisait pas. Après quelques secondes, je fermais les yeux et appréciais le moment. Sauf qu'à un moment, ne serais-je que l'espace d'un petit moment, je pensais à Patrick. Au fait que j'étais en train de le tromper, mais en pensant à cette garce qui a oser coucher avec lui (bon, faut avouer qu'il a quelque chose à voir avec ça et qu'il est tout aussi coupable qu'elle), j'effaçais le visage de mon copain de mon esprit. Je mis ma main sur la joue de Stanley, l'embrassant toujours tendrement. Il est bon là-dedans. J'ai bien choisi mon arme contre mon petit ami! Je suis pas peu fière! Ses mains se posèrent sur ma taille et, sans vraiment m'en rendre compte, notre baiser était rendu un peu plus passionné qu'il y a quelques minutes à peine. Je goutais à sa langue et, bien que je sois carrément en train de tromper mon copain, j'aimais ça.

Sauf qu'à un moment, je sentis que c'était trop, trop vite. Je lâchais ses lèvres et me redressais, à genoux au sol. Il me souriait, mais je restais perplexe, puis finalement souriais aussi.

- C'est bien beau tout ça, mais tu m'en dois encore une! Clamais-je en le poussant légèrement sur l'épaule.

Je me levais complètement du sol et j'époussetais mon uniforme, où plusieurs petites herbes de gazon étaient collées. Je passais ma main dans mes cheveux, du moins ceux qui dépassaient à l'avant de mon capuchon, et regardais Stanley, avant de regarder plus loin, presqu'à l'autre bout complètement de la cours, pour apercevoir Patrick. Il n'avait plus la blonde avec lui et ne faisait que parler avec ses amis. Tant mieux, ça veut dire qu'il n'a pas vu que j'embrassais Stan. Je l'aime bien ce type, je ne veux pas qu'il se fasse démolir par Patrick...

Stanley se releva et prit lui-même compte de la situation. Il me regarda et j'en fis de même, me mordant légèrement la lèvre.

- Il faut que j'y aille... Dis-je, avec un sourire en coin. Va falloir qu'on se revoit. Tu as juste à m'inviter encore... Ajoutais-je. Aller, j'attend, invite moi à sortir.

J'en demande trop? Possible. Est-ce que je m'en moque? Éperdument! Je veux le revoir, ça oui, mais c'est le rôle des mecs d'inviter les filles à sortir.
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Stanley Wilconson

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MessageSujet: Re: La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta]   La belle, la bête, ses amis gorilles, et moi. [pv: Éris O. Yáta] Icon_minitimeLun 13 Fév - 14:57

- Attend une minute, j'y réfléchi.

Me dit-elle en se rapprochant doucement de moi, faisant de nouveau marcher ses doigts sur mon torse. Oh oui, prends tout le temps que tu veux, j'aime beaucoup quand tu réfléchis de la sorte. Je restai donc, patiemment à attendre la suite des dires d’Éris. Son visage s'approcha du miens, j'avais du mal à éviter de la regarder dans les yeux. J'étais aussi complètement captivé par ses lèvres. Quel dilemme, lèvres, regard, lèvres, regard... Finalement, elle me sortie de ma torpeur en prenant la parole.

- Hmm... Je crois avoir trouver...

Vraiment? Moi aussi je crois avoir trouver. Il me semble que la même idée nous était venue à l'esprit. Un petit sourire se dessina sur mon visage, j'aime beaucoup la situation. La sentir aussi proche de moi me donnait une envie irrémédiable de lui voler ses lèvres un bonne fois pour toute.

- Peut-être un autre baiser...?

Oh et puis zut. Je me mis à l'embrasser sans attendre son avis. Elle posa une main sur ma joue, et je plaçai les miennes sur sa taille. Au début c'était très tendre, très doux. Comme un premier baiser d'un jeune couple, un peu craintif mais délicat. Pourtant, peu à peu le baiser devint plus intense, plus langoureux. Je prenais un immense plaisir à gouter à sa langue. Hypnotisant est le mot qui caractériserait le mieux ce baiser. J'avais l'impression de me droguer, et je ne voulais pas que ça s'arrête de si tôt. Plus ce baiser durait, plus il gagnait en intensité. Ça fait longtemps que je n'ai pas embrasser quelqu'un de la sorte. C'est une sensation très agréable que j'ai d'ailleurs oublier pendant bien trop longtemps.

Soudain, elle s'écarta, arrêtant de son propre courroux le baiser. Elle se releva à moitié, se mettant à genoux. Déjà finit? J'aimerais bien avoir un deuxième round moi, et même un troisième, ça serait bien.

- C'est bien beau tout ça, mais tu m'en dois encore une!

Si lui en devoir une, c'était l'embrasser ainsi, ce serait avec plaisir que je le referais. Autant de fois qu'elle le désire même. Elle se releva, passa une main sur ses vêtement pour enlever les quelques herbes qui s'y étaient collés, avant de se passer une main dans les cheveux. Plus je la regardai, plus je la trouvais jolie. Mais vraiment ce capuchon d'uniforme de classe N, ne m'a jamais été aussi insupportable qu'à ce moment précis. Faut-il vraiment qu'ils le portent tout le temps? Franchement, c'est de la folie pur et simple. Je me relever à mon tour, sans pour autant prêter attention à l'état de mon uniforme, non, lui prêter attention à elle est bien mieux.

- Il faut que j'y aille... Va falloir qu'on se revoit. Tu as juste à m'inviter encore... Aller, j'attend, invite moi à sortir.

J'avais très envie de la revoir de nouveau, mais j'avais vraiment l'impression d'être à sa botte. Allez, cette fois ça suffit, faisons comme si j'avais encore le contrôle, même si c'est pas totalement vrai. Je passai une main dans mon cou, comme embarrassé par ce que j'allais dire.

- J'sais pas trop.

Je voyais bien que ma réponse commençait à la rendre perplexe. Non... Mon jeu d'acteur est aussi brillant que ça? Vraiment, même moi j'y croyais pas, comme si j'allais réellement refuser un autre rendez-vous. Faudrait être complètement fou pour ne pas sortir de nouveau avec elle. Enfin, ouais, faut dire qu'il fallait aussi être assez timbré pour sortir de nouveau avec elle, surtout quand on voyait la masse musculaire de son petit copain.

- Ça commence à devenir extremement dangereux de sortir avec toi.

C'est vrai, le petit copain et sa bande qui veulent ma mort, ça fait beaucoup de pression. Faut dire qu'avec les risques de la mission, ajouté au "stress des cours", aux "difficultés d'adaptation dû au nouvel établissement" et puis "à la souffrance intérieur dû à l'éloignement de sa famille" (ô ironie, ô sarcasme, quand vous nous tenez) ça fait bien trop pour mes seules petites épaules. Plus qu'une solution alors.

-On va dire que tu m'en devras une aussi.

Là je lui fis un sourire malicieux. Pourquoi il n'y aurait qu'elle qui pourrait en profiter franchement? Moi aussi je veux bénéficier de bisous (ou autre) à volontés. Avant qu'elle n'ai le temps de répliquer, je ne doute pas une seconde que se serait pour refuser ma proposition, je continuais:

- L'offre n'est malheureusement pas négociable. On établira les termes exacts du contrat demain, ici à la même heure, c'est bon pour toi?

J'étais très content de la situation. De nouveau, j'évitais de lui laisser le temps de répondre.

- Je suis sûr que oui.

Je ponctuais ma phrase d'un sourire amusé. Je sens qu'elle me fera regretter amèrement cette petite mise en scène. Qu'à cela ne tienne, je suis prêt à tout endurer. En parlant de tout endurer, je voyais du coin de l’œil que son petit ami venait vers nous. Ce qui signifie: il est temps pour moi de m'éclipser.

- Bon, je m'en vais aussi. À demain alors.

Je lui prit les mains avant de lui faire un petit bisou sur la joue. Je lui délivra un dernier sourire avant de m'en aller immédiatement, sans me retourner. Oh non, si je me retourne je suis sûr que j'aurais envie de l'embrasser. Alors autant m'abstenir pour le moment. Surtout que son petit ami commençait à approcher de la demoiselle. J'allais volontairement dans sa direction, avec un grand sourire plaqué sur mon visage. Une fois près de lui, je lui donna une petite tape qui aurait pu se croire amicale sur l'épaule.

- Elle est tout à toi.

Son regard en disait long sur ses pensées. Je vais encore me faire tabasser moi. Bon faut dire que là je le cherche, mais c'est très distrayant. Je lui souriais, définitivement amusé par la situation. Il me lançait des regard noirs, vraiment, je ne sais pas ce qui l’empêchait de me réduire en bouillit, maintenant. Il me le fera payer tôt ou tard de toute façon, alors apprécier ce genre de petits piques pendant que je le peux encore. En tout cas, il était vraiment énervé, et encore le mot était faible. Il commençait à serrer son poing, et son visage tourna rapidement au rouge. Je ne sais pas trop ce qui m'a empêcher d'éclater de rire. Finalement, après quelques secondes à s'observer mutuellement, je m'en allai, toujours souriant. Les jours qui suivent s'annoncent riches en émotions, pour sûr.
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