Riverside Academy
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 Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]

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2 participants
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Stanley Wilconson

Stanley Wilconson


Messages : 58
Date d'inscription : 15/01/2012
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Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Empty
MessageSujet: Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]    Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Icon_minitimeMar 17 Jan - 12:58

Ça faisait pas longtemps que j'étais arrivé à Riverside, une semaine tout au plus. Je trouvais déjà les cours barbants, surtout qu'ayant redoublé, je devais en plus suivre l'option de rattrapage. En faite, c'est exactement comme un cour normal, c'est juste qu'on est moins nombreux, et que le professeur te parle comme si tu était le dernier des demeurés. Mais passons.

Bizarrement, j'avais fait une semaine assez calme pour l'instant. J'étais allé à tout mes cours, je m'étais pas endormis durant la classe, je n'avais encore frappé personne, et j'avais suivis le règlement à la lettre. Mais, je savais pertinemment que les choses allaient bientôt redevenir comme avant. On va dire que je viens de vivre ma semaine d'acclimatation et que maintenant, le train va remonter vite fait bien fait sur les rails. Surtout que j'avais une envie irrépressible de casser quelques caméras de surveillance. Être observer 24/24 ça devient très vite exaspérant. Il fallait juste trouver les angles mort, il devait surement y en avoir, et puis l'affaire sera dans le sac.
Les mecs dans ma classe étaient sympa. Je me fis des amis assez vite, mais uniquement des gens de T. Faut dire que très peu de personnes nous accostait. Peut-être simplement à cause de la réputation des élèves la classe. Et puis, l'uniforme spécial qu'on nous avaient assigné n'arrangeait pas vraiment les choses pour faire de nouvelles rencontre, et passer inaperçu. Je comptais rapidement prendre le devants, et tenter de rencontrer un peu des gens d'autres classes.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui je m'étais réveillé de bonne humeur, et me jurai à moi même qu'aujourd'hui je ferais au moins une nouvelle rencontre. La matinée fut relativement calme, j'avais même séché une heure de... En faite j'en ai aucune idée, mais j'y suis pas allé. Arrivé à l'heure du déjeuner, mes amis et moi on se retrouva dans la cour extérieur. On parlait tranquillement en observant les jolies filles du coin de l'œil. Voilà quelque chose qui me manquais cruellement depuis mon arrivé... Surtout que la gente féminine à Riverside était plus que séduisante. Je cherchais néanmoins la perle rare, sans pour autant savoir ce quels étaient mes critères précisément. Je saurais quand je la verrais.

Puis soudain, alors que je me disais que ça ne serais pas pour aujourd'hui, elle passa juste à côté de nous. La fille, avec un grand F. Elle était assez grande, portait des talons, un jean, à vrai dire elle était habillée assez simplement, mais elle était tout de même très jolie ainsi. Elle avait de très belles proportions, et ses longs cheveux noirs corbeaux tombaient en rafale dans son dos. Elle portait aussi une tuque, choses assez étrange vu la température, mais ce petit détail n'attira pas plus mon attention que ça. Elle avança d'un pas déterminé, sans nous jeter un regard. Je n'avais malheureusement pas eu le temps de bien observer son visage. Mes yeux restèrent donc inéluctablement scotché sur la demoiselle.
Soudain un de mes amis, remarquant que j'étais littéralement ensorcelé par la belle prit la parole:

- Oh, alors là n'y pense même pas mon vieux, elle est avec Patrick.

Merde! Elle est déjà en couple! Bon d'accord je m'en foutais un peu des règles et tout ça, mais si elle était déjà avec quelqu'un je vais pas jeter mon dévolu sur elle. Un minimum de savoir vivre tout de même! C'est donc à regret que je détournais le regard. Un autre gars reprit:

- Ouais, mais il l'a pas trompé?

Ah, dans ce cas... Je me remis alors à l'observer sans vergogne. En effet, elle rejoignit une bande de grands baraqués, ils devaient être cinq ou six, et elle se mit particulièrement à parler avec l'un d'entre eux, surement le dénommé Patrick. J'arrêtai alors de la regarder, à regret je l'avoue. C'est pas l'envie qui manquait mais elle était avec son copain là...

Et alors qu'on recommença à parler mes amis et moi, je cédai à la tentation et jetai de nouveau un coup d'œil vers la demoiselle. Elle et son petit copain, étaient en train de se crier dessus. Je me demandais bien ce qui se passait entre eux exactement. Je me tenait prêt à intervenir si jamais il lui arrivé quelque chose. Parce que tout les gars qui l'entouraient avaient le même uniforme que moi, donc ça m'étonnerait pas vraiment qu'ils soient facilement irritables et bagarreur. Mais la belle demoiselle tenait tête au dénommé Patrick. Et après quelques paroles, que je suppose sanglantes, elle tourna les talons et s'en alla, l'air frustrée. Elle repassa alors à côté de nous, puis partit s'asseoir sur un banc plus loin. Peut-être que je devrais aller lui parler... Je me tournais vers un mec assis à côté de moi et demanda alors:

- Comment elle s'appelle?

- Gertrude.

- Gertrude?! répétais-je, étonné. Il avait dit ça au tac au tac, je savais pas vraiment si je devais le croire, je jetai un regard sur la jeune fille, Gertrude, vraiment?

- Non je plaisante, Josephine.

- Josephine.

Dis-je alors tout bas. J'ai déjà connu une Josephine, elle était un peu timide, mais elle maitrisait l'art du baiser. Mais ce genre de détail, je vais les garder pour moi.

- Oh, arrête de lui dire des bêtises. Éris, elle s'appelle Éris. Me dit un autre.

- Éris... chuchotais-je pour moi même.

Si mes souvenirs sont bon c'est la déesse de chaos... ou de la discorde, je sais plus, j'ai un trou. En tout cas, c'est le nom d'une déesse, alors peut important que ça soit la déesse des choux ou des canards. C'était un statut de déesse, et ça lui allait très bien. Je la regardai, elle avait pas l'air dans son assiette, je pouvais pas la laisser comme ça. Je me levais donc et partis en direction de la demoiselle. J'entendis alors, un de mes amis me crier:

- Si son mec te voit t'es mort Stan!

Je levais le bras gauche sans me retourner, comme pour dire que j'avais compris le message. Et puis de toute façon, j'avais pas peur de son copain. Au pire, ça sera ma première bagarre ici, rien de bien dramatique.

Les mecs me regardaient de loin. Celui qui venait de m'interpeler, en me voyant me rapprocher dangereusement d'Éris dit alors pour le reste du groupe:

- Il est fou... avant d'ajouter, Combien tu paris qu'elle l'envoie promener?

- Moi je pari qu'il va se faire démolir par Patrick!

Ce n'est que beaucoup plus tard que j'eus vent de tout leurs paris, car ils avaient continué pendant un bon moment, mais c'est pas ça l'important. L'important c'est que je me trouvais maintenant à quelques mètres de la jolie demoiselle. Et plus je m'approchais d'elle, plus je la trouvais belle. C'est vraiment dommage qu'elle sorte avec l'autre baraqué, parce que parlons franchement il avait pas grand chose pour lui. Moi qui pensait qu'elle pleurait, elle avait l'air plutôt énervée. Très énervée serait le terme juste. Je me donnai alors pour mission de lui changer les idées. Je commençai alors la conversation en anglais (d'un autre côté, vu mon impressionnant cursus scolaire, je ne connaissais pas vraiment d'autre langue, très peu de français mais c'est tout):

- Fronce pas autant les sourcils, c'est comme ça qu'on attrape des rides.

Elle releva la tête vers moi, je lui fis un sourire. Maintenant c'est certain, elle est encore plus resplendissante de près.

- Ça serait dommage tu trouves pas ?

Oh, oui, terriblement dommage... Ses yeux verts forêt capturèrent les miens l'espace de quelques secondes. Le contraste qui se faisait entre ses yeux et ses cheveux était hypnotisant. Maintenant que je la vois de près je trouve que ce prénom lui colle parfaitement à la peau, Éris. J'étais assez impatient de le prononcer à haute voix. En la voyant de plus près, je me rendis compte qu'elle ne devait pas être anglaise, mais je ne mis pas tout de suite le doigt sur sa nationalité. Peut-être australienne, mais vraiment, je n'en étais pas sûr. Je suis pas très doué pour deviner les origines des gens. Le silence s'était installé, et j'avais encore mon regard ancré dans le sien.

Puis, reprenant mes esprits, je lui tendis la main avant de continuer:

- Stanley. Enfin tu peux m'appeler Stan si ça te chante.

Elle leva un sourcil, et moi je me contentais de lui sourire. Je restai la main dans le vide quelques instants. Elle continua de me fixer sans dire un mot. Elle devait surement me prendre pour un fou, ou alors pour un dragueur du dimanche. Je n'étais ni l'un, ni l'autre, mais c'est vrai que mon approche pouvait porter à confusion. Je repris alors, toujours un sourire amusé sur les lèvres:

- Si on suit les codes cinématographiques bien clichés, là normalement tu me serres la main et tu me dis ton prénom. Je m'arrêtai un instant, puis repris. Mais tu bégaies un peu parce que t'es déjà sous mon charme. Et moi de mon côté, je fais le type mystérieux, l'air blasé et indifférent, mais au fond je suis déjà complètement séduit par ta beauté. De nouveau, un petit silence, je haussais les épaules tout en continuant. Après tu peux improviser, t'es pas obligée de suivre le scénario à la lettre près.

Le but premier de la manœuvre était de lui changer les idées. Que cet air de fille frustrée et énervée s'en aille de son visage. Le pire, c'est que j'étais certain qu'elle était bien plus belle souriante qu'en colère. Et je la trouvais déjà très belle lorsqu'elle était en colère alors qu'est-ce que ça donnerait si je pouvais voir un sourire se dessiner sur ses lèvres... J'étais aussi vraiment impatient d'entendre le son de sa voix. Et aussi qu'elle me réponde. Ça commence à faire beaucoup d'impatience là tout de même...

Bon, et bien, quelle sera la réponse de la belle demoiselle?


Dernière édition par Stanley Wilconson le Mer 21 Mar - 16:23, édité 1 fois
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Éris O. Yáta
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Éris O. Yáta


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Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Empty
MessageSujet: Re: Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]    Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Icon_minitimeMar 17 Jan - 20:33

Je vais le tuer!!! Si on était dans un dessin animé, c'est évident qu'il y aurait des flammes autour de moi en ce moment. Je laissais du feu derrière chacun de mes pas. Je pousse la porte de la bâtisse assez violemment. On est lundi matin, tous le monde ont leurs uniforme sauf moi parce que j'avoue ne même pas avoir pris la peine de le mettre avant de venir ici. Quoiqu'il en soit, retourner de bord maintenant serait comme un échec puissant pour mon ego. Il est trop tard pour reculer. J'avais donc enfiler une habit simple, toujours en dissimulant mes atouts félins, et je marchais d'un pas décidé vers mon prétendu petit ami.

Je passais devant plusieurs personnes qui me regardaient assez bizarrement. Je crois que c'est l'aura noir qui doit tourner autour de moi qui leur fait peur. Mes longs cheveux se balancent dans mon dos alors que je m'approche de Patrick. Je ne sais même pas ce qui me retient de la frapper.

- Patrick! Clamais-je, en tassant ses amis qui se trouvaient dans mon chemin.

Chacun eu un mouvement de recul, et ils étaient bien mieux de reculer, j'allais presque exploser. C'est alors qu'ils regardaient la scène sans dire un mot, complètement fasciner par une autre querelle entre moi et mon soit-disant amoureux. Justement ce dernier me regardait, les bras croisés, un sourcil hausser. J'avoue ne pas faire le poids contre lui, mais il n'oserait même pas lever la main sur moi, surtout pas entourer d'autant de personne et regarder par un garde de sécurité à chaque coin de la cour. Je le poussais donc d'une façon assez brusque.

- T'as coucher avec Carmen! Affirmais-je, connaissant parfaitement la réponse.

Carmen... Cette... Cette... Cette chipie, pour ne pas dire une mot plus direct. C'est une vraie vache! Juste parce qu'elle est en classe T et qu'elle croit faire parti des bad-girl ne fait en sorte qu'elle peut coucher avec qui bon lui semble. Elle a carrément briser la règle comme quoi les amies de filles ne sortent pas avec les ex des autres amies de filles, et surtout pas avec leur copain! C'est un code qu'elle semblait approuver! Dire que j'étais son amie il n'y a pas longtemps! Mais de toute façon, avec le remodelage de face que je vais lui faire quand je vais la voir, elle n'aura plus d'ami, ni de petit ami d'ailleurs, c'est certain.

Le grand type qui était sensé m'aimer continuait de me regarder. Ses amis riaient quelque peu.

- Aah, je sais pas. Faudrait que tu me la décris, y'en a tellement que je risque pas de m'en souvenir.

Je restais bouche bée. Quoi?! Ses amis, évidemment, l'encourageais dans ses conneries. Patrick est tellement sarcastique que j'ai de la misère à savoir s'il dit vrai ou il fait juste blaguer.

- Pardon? Demandais-je, les sourcils froncés.

Je suis probablement la seule personne ici qui tient tête à Patrick ainsi. Pour les gars je sais pas, mais les filles se tiennent souvent plus docile face à lui. Pas moi. Je suis sa copine, il me doit le respect.

- Oh allons Éris, prend le pas comme ça! Souffla Derek, un de ses amis, tout aussi baraqué que lui.

Je me retournais vers lui furtivement.

- Toi ta gueule Derek! Clamais-je, la rage au ventre.

Je me retournais encore vers Patrick. Ce dernier avait les mains dans les poches, comme si toute cette conversation ne le concernait en rien, ce qui est tout le contraire. Je sais que Patrick est assez attirant et très virile ainsi que de "mauvais genre", mais ce n'est pas une raison pour qu'il puisse sortir avec n'importe qui en même temps que moi.

- Qui t'as dis ça? Me demanda-t-elle, calmement, du haut de ses six pieds quatre.

Je repensais rapidement à d'où me venait cette information.

- De Zara! Répondis-je finalement, presque à bout de nerfs.

- Et tu vas croire Zara plus que moi? Me demanda-t-elle, l'air lasser de tout ça.

- As-tu, oui ou non, coucher avec Carmen?! Criais-je, ignorant sa question très peu pertinente.

Moment de silence. Chacun me regardaient. Derek regarde tout ça, un sourire au lèvres, Josh ne se soucie que très peu de tout ça, tout comme Patrick d'ailleurs (alors qu'il devrait être le plus concerner). Les frères Heckins, quant à eux, se tiennent tranquilles, mais ça parait qu'il trouve la situation amusante, ce qui me déçoit, en particulier de la part de Louis, qui a lui même une copine.

Patrick se pencha vers moi, me faisant réaliser à quel point je suis petite comparer à lui.

- Oui. Me dit-il sérieusement.

Je ne pouvais plus me retenir, je commençais à lui crier des insultes par la tête. En grec, en français, en italien, en anglais. Il n'y a aucune langue qui puisse exprimer ma rage correctement. Josh tentent de me retenir de lui sauter dessus, alors que le reste de ses amis tentent de l'arrêter lui, de me sauter dessus.

- Allons Éris, t'aurait fait la même chose avec un gars aussi beau que Carmen! Cria Derek au travers de ce dédale d'insultes.

- Je t'ai déjà dis de fermer ta gueule Derek! Criais-je avant de me défaire de l'emprise de Josh.

On se calma, moi presque hors de souffle qui affronte du regard Patrick, toujours retenu (mais moins fort) par ses amis.

- Imbécile. Soufflais-je avant de tourner les talons, tassant Josh de mon chemin brusquement.

Je repassais devant les gens de tout à l'heure et même des nouveaux venus. Ils me regardent encore plus bizarrement que tout à l'heure. En plus que je venais de pas mal attirer l'attention vers moi. Je croisais les bras contre mon corps, sentant mon coeur battre la chamade. Ce qu'il peut m'énerver.

J'étais pour retourner à l'intérieur, mais j'ai vraiment l'impression que je vais manquer d'air si c'est ce que je fais. Je pensais donc un moment à où je pouvais bien aller. Il me semble qu'aucune endroit au monde ne serait propice à ce que je me relaxe. Donc, en passant à côté d'un banc, je m'assis, croisant les jambes et fixant le décor. Un match à l'amiable se discutait plus loin devant sur un terrain quelque peu inventer. Je reconnaissais plusieurs personnes qui jouait. Je connais assez de gens ici. Ça fait assez longtemps que j'arpente cet endroit aussi. Du coup, j'essais de me rappeler où j'ai rencontrer chacun d'eux, ça me change les idées.

La majorité des personnes qui se passe le ballon sans dans la classe régulière, donc un uniforme assez simple. Il y a environ 2 nekos, et un autre type qui porte un uniforme étrangement chaud pour une journée comme aujourd'hui. Et merde! Je viens de repenser au fait que je ne porte pas mon uniforme! Je devrais vraiment aller me changer bientôt, sinon je vais avoir des ennuis et ça sera pas la joie de m'obstiner encore avec la direction. Ce n'est pas ma faute si je trouve complètement absurde le fait que je ne puisse pas montrer à tout le monde que je suis une femme-chat. S'ils étaient au courant, les gens ne paniqueraient pas autant lorsqu'un jour ils apprendraient mon secret. Enfin bref, les nekos sont relativement facile à repérer dans la cour dû à leur capuchon qui leur couvrent la moitié de leur visage.

Alors que mes yeux se promenaient sur les gens qui prenaient du soleil dans la cour, je reconnu au loin une grande blonde. Carmen. Je fronçais les sourcils. La voir heureuse et agir comme si de rien n'était me rend incroyablement frustré. Je fronce les sourcils. J'allais me lever pour aller lui donner une bonne correction mais j'entendis quelqu'un se rapprocher de moi. Les chances que ce soir Patrick avec un excuse ridicule sont assez minces, mais quand même probable. Alors je continuais de fixer devant moi, les sourcils froncés, manifestant mon mécontentement envers son attitude déplorable.

- Fronce pas autant les sourcils, c'est comme ça qu'on attrape des rides. 

J'ouvris grands les yeux. Hein? Je tournais la tête et tomba sur un type qui m'est totalement inconnu. C'est à moi qu'il parle là?! Ah! Je ne vais pas prendre de rides! C'est complètement débile. Néanmoins, je relâchais mes muscles des sourcils, juste pour éviter d'en avoir si sa théorie s'avérait vraie.

- Ça serait dommage tu trouves pas ?

Dommage pour qui? Pour moi qui va sans cesse me peinturer de crème anti-ride ou dommage pour lui qui va éventuellement devoir supporter mon visage tout vieilli et rider? Quoiqu'il en soit, i est carrément en train d'essayer de me draguer là, non? Je donne 5/10 pour l'effort et 2 pour la subtilité. Franchement, pas super discret sa manière d'approche. Je ne sais même ce qui m'empêche de me lever et de quitter cet endroit. Probablement le fait que je suis bien assise et que, en ensemble, je suis confortablement installé au soleil. Aussi, j'espère au fond de moi que Patrick aura l'amabilité d'esprit de venir me présenter ses excuses tôt ou tard.

Je croisais son regard l'espace d'un instant, juste avant de remarquer qu'il portait le même uniforme que mon "petit ami". Un classe T alors... C'est drôle, il n'a pas vraiment l'air turbulent, mais bon, aucun classe T n'a vraiment l'air violent quand on le regarde vite comme ça. Ses cheveux sont d'un brun tirant vers le roux et ses yeux sont d'un marron, ma foi assez beau. Mais là je m'eloigne du sujet. C'est quoi au juste son problème?! Il voit bien que j'essaie d'être seule, non?! C'est pas assez clair que j'en ai ma claque, pour aujourd'hui, du monde?!

- Stanley. Enfin tu peux m'appeler Stan si ça te chante. 

Dit-il en me présentant sa main. Ok... Il veut que je la serre là? Vraiment? Pourquoi je ferais ça? Je ne le connais pas, y'a que dans les films que les plus grandes amitié se forment ainsi, pas dans la vraie vie, jamais dans la vraie. Avant que je lui dise de mettre sa galanterie de côté, il parla.

- Si on suit les codes cinématographiques bien clichés, là normalement tu me serres la main et tu me dis ton prénom. 

Les codes cinématographique, sérieusement? Je ne regarde pas la télé! Non mais les gens font vraiment tout pour m'énerver aujourd'hui! Je ne dis rien, le laissant continuer, sachant pertinemment qu'il ne me laisserait pas traquille de si-tôt.

- ...Mais tu bégaies un peu parce que t'es déjà sous mon charme. Et moi de mon côté, je fais le type mystérieux, l'air blasé et indifférent, mais au fond je suis déjà complètement séduit par ta beauté. 

Ok... Alors voilà sa phrase clé. C'est tout?! C'est sa technique pour me draguer ça? J'haussais un sourcil, c'est tellement ridicule que s'en devient marrant.

- ...Après tu peux improviser, t'es pas obligée de suivre le scénario à la lettre près. 

Non, en effet. Je me levais, face à face avec lui.

- Et bien, selon mes lois cinématographique, je serais celle qui serait venu te voir en premier. Mais comme tu es un garçon isolé et solitaire, tu me repousserais. Ensuite je pleurerais ma vie parce que j'ai été refuser par le seul être qui occupait mon coeur jusqu'alors et bla bla bla. Après avoir pleurer longuement, je décide qu'il serait bon pour moi de recommencer une nouvelle vie au Mexique où je rencontre un type formidable qui sera m'apprécier à ma juste valeur. On se  mari et on vie heureux jusqu'à la mort. Fin.

Il m'écouta durant tout mon petit monologue, un sourire en coin aux lèvres.

- Mais il faut se réveiller, la vie ce n'est pas comme dans un film. Ajoutais-je en lui présentant ma main.

Il souris un peu plus et la serra sans hésiter. Je lui souriais, même si l'amertume de la situation précédente planait encore dans mon esprit.

- Je suis Éris. Mais tu peux m'appeler... Je m'arrêtais, réfléchissant à un surnom. Malheureusement, personne n'a jamais été assez imaginatif (et courageux) pour m'en trouver un qui soit potable. Ben, euh, Éris... C'est plus court. Conclus-je, à la blague.

Oh oh que j'ai un humour noir. Mais bon, il faut savoir s'y faire. J'ai finie par accepter de vivre avec moi-même il y a deux ans de cela, avant ça, même moi je me trouvais fatigante.

- Alors, "Stan", tu es assez courageux de venir me parler comme ça. Dis-je en me croisant les bras. M'enfin, ça c'est si t'as vu la petite scène d'engueulade que je viens d'avoir avec mon... Petit ami... Ajoutais-je en regardant ce dernier, qui est beaucoup plus loin dans la cour, du coin de l'oeil. Il faut croire que tu n'as pas froid aux yeux. Conclus-je en remettant mon regard sur le nouveau venu.

C'est quand même assez nouveau pour moi d'être à côté d'un type sans avoir à le regarder de bas. Bon d'accord, je n'en suis pas au point de le regarder dans les yeux (je n'imagine pas sans mes talons), mais je peux au moins voir son visage comme il faut. Cela dit, il est pas laid. En fait, il est assez beau. Je devrais m'interdire de penser ce genre de trucs, mais quand je pense à ce que Patrick à fait, je ne me sens pas mal de penser que d'autre gars sont beaux. Et puis, ce n'est pas comme si j'allais coucher avec lui, contrairement à lui avec miss catin au cheveux blonds.

- Alors dis-moi, pourquoi es-tu venu jusqu'ici? Pour t'attirer les ennuis avec moi ou avec Patrick? Susurrais-je, en me rasseyant sur le banc, croisant les jambes.

J'avoue ne pas être de bonne humeur et ne pas vraiment avoir envie de parler avec qui que ce soit. Reste à savoir si cette nouvelle connaissance sera assez courageux pour rester ici et m'affronter ou s'il va partir, de risque à se faire chopper par mon "petit ami plus-aussi-fidèle-qu'il-ne-l'aurait-fait-croire".
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Stanley Wilconson

Stanley Wilconson


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Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Empty
MessageSujet: Re: Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]    Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Icon_minitimeMer 18 Jan - 11:33

Elle se leva, et se positionna face à moi.

- Et bien, selon mes lois cinématographique, je serais celle qui serait venu te voir en premier. Mais comme tu es un garçon isolé et solitaire, tu me repousserais.

J'aurais fait ça? Moi? Il y a un sérieux problème dans le casting là... Mais tout en gardant le sourire, je la laisser continuer, sans protester.

- Ensuite je pleurerais ma vie parce que j'ai été refuser par le seul être qui occupait mon coeur jusqu'alors et bla bla bla.

Les mecs, tous des goujats!

- Après avoir pleurer longuement, je décide qu'il serait bon pour moi de recommencer une nouvelle vie au Mexique...

Carrément? Au Mexique? Elle y va pas de main morte... Peut-être qu'elle est Mexicaine au faite, sa nationalité m'échappait toujours, mais peut importait. Je voulais entendre la fin de l'histoire d'abord.

- ...où je rencontre un type formidable qui sera m'apprécier à ma juste valeur. On se mari et on vie heureux jusqu'à la mort. Fin.

Et un oscar pour l'interprète féminine de l'année! Avec les félicitations du jury bien entendu. Je me contentais de sourire face à sa petite version de notre rencontre. Personnellement je préférais mes références en matière de film clichés. La fin était bien meilleure, pour moi en tout cas.

- Mais il faut se réveiller, la vie ce n'est pas comme dans un film.

Me dit-elle en me donnant sa main, je ne me fis pas attendre et la serrai sans tergiverser. Un sourire s'afficha alors sur son visage, ce qui accentua le mien un peu plus. Cette fois c'est décidé, elle est bien plus belle quand elle sourit. Bien que celui-ci ne fut pas vraiment complet, c'est assez compréhensible, étant donné qu'elle venait de se disputer avec son petit ami et qu'un type qu'elle n'avait jamais vu avant venait de l'accoster comme si de rien était.

Pour en revenir à ce qu'elle venait de me dire, j'étais bien heureux que la vie ne se déroule pas comme dans les films, on se connaissait à peine et je n'avais pas envie de la voir partir s'isoler pour le Mexique de si tôt.

- Je suis Éris. Mais tu peux m'appeler...

Oui? Elle s'arrêta un instant, cherchant sérieusement dans le fond de sa mémoire quelque chose à ajouter. Pas de surnom, pas encore peut-être? Ou alors un surnom qu'elle n'apprécie pas vraiment? J'attendais patiemment qu'elle finisse la fin de sa phrase.

- Ben, euh, Éris... C'est plus court.

D'accord, va pour Éris alors. Je repensais à ce que m'avaient dit mes amis, franchement elle n'a pas une tête de Gertrude et je m'en voulais d'y avoir cru, même si ce n'était que l'espace d'une seconde. La demoiselle recommença à parler:

- Alors, "Stan"...

Je crois que je n'ai jamais autant aimé mon prénom qu'à ce moment là.

- ...tu es assez courageux de venir me parler comme ça.

Me dit-elle en croisant les bras. Courageux, vraiment? Ai-je tant à craindre de sa foudre ou de celle se son petit copain? Mais il faut avouer que je vis assez dangereusement, alors j'opte pour la mention courageux. Sans pour autant savoir en quoi ça m'engageait exactement.

- ... M'enfin, ça c'est si t'as vu la petite scène d'engueulade que je viens d'avoir avec mon... Petit ami...

Elle jeta un coup d'œil vers celui qu'elle affublait du nom de "Petit ami". Je l'imitais, ouais, le grand baraqué quoi... Enfin, peut-être était-il sympa, j'ai appris à ne pas juger les gens sur leur apparence, alors je ne me ferais pas d'opinion sur lui sans lui avoir parlé, ou du moins je ne me baserai pas seulement sur son allure.

- Il faut croire que tu n'as pas froid aux yeux.

A la fin de sa phrase, elle jeta de nouveau un regard sur moi. Froid aux yeux? Jamais! Mais... de quoi je devais avoir peur exactement? Que son copain vienne me frapper ou alors je devais craindre de subir son courroux à elle? Si je ne devais redouter que son copain, pas de malaise à avoir, je sais me servir de mes poings. Mais c'est elle qui me rendait perplexe à vrai dire.

- Alors dis-moi, pourquoi es-tu venu jusqu'ici? Pour t'attirer les ennuis avec moi ou avec Patrick?

Me susurra t-elle tout en s'asseyant. Elle croisa les jambes et leva de nouveau sa tête dans ma direction, attendant ma réponse. C'est vrai que j'hésitai sérieusement. Son copain ne me faisait pas plus peur que ça, mais je ne savais pas vraiment de quoi était capable Éris. Je fis un haussement d'épaules puis lui dit, tout en m'asseyant à côté d'elle:

- Apparemment c'est avec toi que je risque de m'attirer des ennuis.

Pour sûr! Je continuais de la regarder. Alors, était-elle plutôt attaque morale ou alors attaque physique? Dans tout les cas je ne doutais pas qu'elle devait avoir un certain talent pour lancer des répliques piquantes.

Fait assez étrange: elle ne dit rien vis à vis du fait que je m'étais assis à côté d'elle, mais peut-être qu'elle n'en eu simplement pas l'occasion. Car aussitôt je tournais la tête en direction de son petit ami avant de continuer:

- Et puis ton copain à l'air terriblement occupé.


Leur dispute ne semblait pas l'avoir affecté plus que ça. Il parlait et riait tranquillement avec ses amis, sans daigner chercher sa copine des yeux. Ouais, franchement rien à craindre de se côté là. Le pire dans cette histoire c'est que je cru apercevoir qu'il échangeait sans vergogne des regards passionnés avec une blonde qui se situait un peu plus loin. En passant, elle avait elle aussi un uniforme digne des élèves perturbateur. Dis donc, toute la T était de sortie aujourd'hui!

Je retournais alors la tête vers Éris, espérant qu'elle n'ai pas remarqué l'attitude de son petit ami puis poursuivis, encore et toujours un sourire en coin:

- Pour répondre à ton autre question, je suis ici parce que t'avais l'air énervée. Je voulais pas te laisser dans cet état là. Les sourcils froncés et la mine de fille énervée ça te vas pas trop.

Vrai. Aucune once de mensonge dans cette phrase. Mais c'est faut avouer qu'en la prononçant à haute voix comme ça, je pouvais passer pour un psychopathe, ou alors pour un dragueur pas très subtil, tant pis. Mes yeux restèrent figés quelques instant dans le regard envoutant d'Éris, et histoire d'éviter de m'y perdre encore pendant longtemps, je me levai du banc. Je mis mes mains dans mes poches et continuai:

- Désolé, mais je dis tout ce qui me passe par la tête. La franchise c'est maladif chez moi. Pourtant j'essaie de me soigner, je prends des médicament, mais rien n'y fait.


A vrai dire, je crois que la plupart des ennuis que je m'attire viennent du fait que je ne puisse pas la fermer, ou alors tout simplement mentir. Il faut toujours que je parle, je peux pas juste la boucler une bonne fois pour toute? Je me demandais si Éris en avais déjà marre de moi. Enfin, d'un autre côté c'est une fille alors parler ne doit pas trop la déranger, enfin normalement.

Je lui fis un sourire, en remarquant un nouvelle fois sa beauté envoutante. Il fallait que je lui en fasse part sinon j'allais exploser tôt ou tard.

- En passant, je te trouve très belle.

Terriblement belle, serait un terme plus approprié mais je ne vais pas commencer à faire un monologue. Bon, faut dire aussi que j'ai l'habitude de dire toujours les choses franchement sans me sentir gêner, alors c'est pas maintenant que ça va commencer, même si j'y allais un peu fort pour le coup. Je lui fis un sourire amusé et lui dis sur un ton de blague:

- Excuse moi, mais j'ai oublié de prendre mes médicaments aujourd'hui.


Oh et puis zut quitte à me perdre dans ses yeux, autant le faire maintenant avant qu'elle n'en ai assez de moi (ou peut-être était-ce déjà le cas?). Je me rassis donc à côté d'elle. Deux choses me frappèrent alors, le fait qu'elle n'avait pas d'uniforme et aussi qu'elle portait une tuque. Ce n'était pas vraiment la saison, faut dire. Je repris donc:

- Autre chose, pourquoi tu portes une tuque par cette chaleur?
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Éris O. Yáta
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MessageSujet: Re: Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]    Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Icon_minitimeJeu 19 Jan - 0:12

Il haussa les épaules et s'assit à mes côtés. C'est qu'il a du culot en plus. Décidément, il semble être un bien curieux personnage. Après tout, rares sont les types qui m'ont approcher aussi explicitement. Normalement, je suis plus celle qui va vers les gens. Il faut croire que ces-derniers viennent toujours vers moi lorsque je ne désire aucune attention, ça en devient vannant.

- Apparemment c'est avec toi que je risque de m'attirer des ennuis.

En effet, il a pas idée de ce que je peux faire.... Qu'est-ce que je peux faire au juste?! Non mais c'est vrai, je dis toujours ça, mais je ne me rappelle pas avoir déjà fait "quelque chose". Hmm, je suis en train de me contredit moi-même! C'est pas croyable comment de suis manipulable, même par moi-même. Je suis ma pire ennemie.

- Et puis ton copain à l'air terriblement occupé. 

Pff, ouais bien sur. Les seules fois où Patrick est occupé c'est quand il joue au football ou il m'embrasse, sinon il n'est jamais, au grand jamais, occupé. Je regardais néanmoins du coin de l'oeil ce-dernier, juste question de voir si les dires de Stanley était véridique. Il avait raison, monsieur semblait assez occupé à draguer avec la même qui était dans son lit il n'y a pas longtemps. J'ai l'habitude de voir Patrick draguer d'autres filles, mais jamais je n'avais été informer comme quoi il couchait avec elles. Je mets cette situation sur le fait que cette fille est un vraie garce dû à sa classe. Pas que tout les classe T soient de parfaits imbéciles, mais c'est pas tout à fait faux... Je fis quelque peu de le saut en réalisant une fois de plus que celui qui se trouvait à mes côtés était, lui-aussi, l'un de ces élèves turbulent. Je pinçais les lèvres, il faut toujours je tombe sur de drôle de personne. Il tourna le tête vers moi et je détournais légèrement les yeux, question qu'il ne voit pas que je suis en train de le juger, même si ce n'est pas vraiment méchant.

- Pour répondre à ton autre question, je suis ici parce que t'avais l'air énervée. 

Ah oui? Juste pour ça, vraiment? Je ne suis pas une fille que les gens viennent voir juste pour le plaisir, alors il a certainement quelque chose derrière la tête. J'espère juste que Patrick n'a pas répondu une rumeur salace à mon égard à tous les gens de sa classe. L'idée qu'il ait faut ça me traverser légèrement l'esprit. Du coup, je ne vois pas du tout celui qui se trouve à mes côtés de la même manière... J'espère qu'il n'est pas ici pour quelque chose de ma part, parce qu'il va s'en retourner déçu et avec un oeil un beurre noir assez rapidement.

- Je voulais pas te laisser dans cet état là. Les sourcils froncés et la mine de fille énervée ça te vas pas trop.

Quoiqu'il en soit, il ne semble pas vraiment être ici pour quelque chose. S'il dit vrai, il ne serait venu que pour me voir, rien d'autre. Je suis soulagé, c'est plaisant de rencontrer une personne aimable de temps en temps, ça fait différence des amis grossiers et brusques de Patrick.

Il me regardait gentiment, ce qui me faisait chaud au coeur. Il n'a pas l'air de me juger, ce qui me fait sentir coupable de l'avoir fait plus tôt. Ses yeux marrons ne traduisent en rien de la haine, ce qui est bien, non? Je suis heureuse de rencontrer quelqu'un qui semble avoir une âme, pour une fois. Comme emprisonner dans mon regard, il se leva et mit ses mains dans ses poches. Wow, il a l'air encore plus imposant debout alors que je suis assise.

- Désolé, mais je dis tout ce qui me passe par la tête. La franchise c'est maladif chez moi. 

Oh mes dieux. S'il dit que ça c'est une maladie, je serais vraiment hospitalisé souvent pour le nombre de truc comme ça que j'ai. Je suis vraiment pire que lui pour ce qui est de la franchise. Ma grande gueule aura raison de moi un jour, j'en ai bien peur.

- Pourtant j'essaie de me soigner, je prends des médicament, mais rien n'y fait.

Je ne sais pas trop si c'est vrai ou non, mais je laissais s'échapper d'entre mes lèvres un petit rire discret, suivit d'un sourire en coin. Moi je devrais prendre des médicaments pour mon attachement compulsif envers les imbéciles. Je sais qu'ils ne sont pas bon pour moi, mais je continue néanmoins de leur donner le statut de "petit ami". Mais Patrick n'est pas le pire. J'ai déjà sorti avec un type qui était déjà casé, le salaud avait déjà une copine. Mais le pire était sans doute l'abruti avec lequel je suis sortie avant Patrick. Il était un vrai pervers, et je l'ai laisser exactement pour cette raison. Le type a même pas eux le temps de savoir que j'étais Neko que je n'étais plus là. Et oui, mon petit ami actuel est au courant que je suis une femme mi-chat mi-humaine. On a beau le faire dans le noir, la noirceur le cache pas toutes les facettes de mon corps. Quoiqu'il en soit, il m'a promit de garder mon secret, c'est probablement la seule chose que je respecte chez lui, il tient ses promesses.

- En passant, je te trouve très belle. 

Je reposais mes yeux sur le nouveau venu. Je lui souriais en coin. J'ignorais qu'il allait être aussi direct pour ce point. Enfin, je sais que je ne suis pas une fille laide, mais je peux compter sur les doigts d'une seule main le nombre de gars qui m'ont dit ça. Si on oublie les deux ou trois fois où Patrick me l'a dit, je dirais que seulement 3 garçons me l'ont déjà dit. Ça fait du bien de se le faire dire sans entendre de mauvaises intentions dans le ton de voix.

- Excuse moi, mais j'ai oublié de prendre mes médicaments aujourd'hui.

J'aime beaucoup son humour. Il a réussi à me redonner le moral. J'aimais aussi beaucoup son sourire, tellement sincère et... Joyeux. Il reflète une joie de vivre que je manquais de voir. Je souris aussi, mais perdu ma bonne humeur en entendant sa question pour le moins déstabilisante.

- Autre chose, pourquoi tu portes une tuque par cette chaleur?

Je figeais. Je répond quoi là?!

- Tu ne trouve pas qu'elle me va bien? Répliquais-je, l'air faussement outrée.

Il continuait de sourire. Franchement, il est indestructible ce type ou quoi?

- Et puis... Mon look ne te concerne en rien! Ajoutais-je, remettant mon regard sur les joueurs de soccer plus loin dans la cour.

J'avoue avoir été un peu rude sur cette réplique, mais je ne sens pas encore tout à fait remit de cette épisode "je couche avec Carmen", mettant en vedette mon salaud préféré, j'ai nommé Patrick.

- Argh... Excuse-moi si je suis... enfin bref. Je suis pas dans mon assiette. Soufflais-je, me mordant la lèvre.

Je levais la tête vers lui, qui continuait de me fixer, avec encore cette pointe d'admiration dans les yeux. Y'a pas de quoi m'admirer, je suis la fille la plus stupide au monde. Je sors avec un abruti et je me comporte comme si ça ne me dérangeait nullement. 

- J'ai juste envie d'être seule... C'est pas si dur à comprendre. Ajoutais-je, amèrement.

Il haussa les épaules avant de me faire un dernier sourire en coin. Puis, contre toute attente, il tourna les talons. J'haussais un sourcil. Attends, quoi?! Il va partir et me laisser seule?! Non mais c'est n'importe quoi! Je suis désespéré moi! Tu ne pars pas laissant une fille déprimée seule derrière!

Je me levais rapidement, me serrant les mains nerveusement. Juste avant qu'il ne soit trop loin pour ne pas m'entendre, je l'appelais.

- Attends, c'est tout?! Clamais-je.

Il s'arrêta et se retourna vers moi, un sourire en coin aux lèvres.

- Tu viens me parler, tu me dis que je suis belle et tu pars, juste comme ça?! Ajoutais-je, presque bouche bée.

Il ne broncha pas. Je repensais à où je voulais en venir comme ça.

- Tu v'as pas m'inviter à sortir? Demandais-je, comme surprise.

Mon copain a coucher avec une autre fille, je peux bien voir un autre type pour un rendez-vous si ça me plait! Et il n'aura rien à dire à ça!

Spoiler:
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Stanley Wilconson

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MessageSujet: Re: Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]    Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Icon_minitimeJeu 19 Jan - 17:56

- Tu ne trouve pas qu'elle me va bien?

Me dit-elle comme si je venais de la vexer. Je continuais de lui sourire. En faite, là n'était pas la question, ça lui allait très bien, mais c'est assez bizarre de porter ce genre de vêtement pour la saison. Mais bon, après elle fait ce qu'elle veut. Elle continua, en détournant le regard.

- Et puis... Mon look ne te concerne en rien!

Vrai. En rien du tout. Elle s'habille comme elle le souhaite. Mais on dirait que c'était un sujet assez sensible tout de même au son de sa voix. S'abstenir de commenter la tenue de madame, c'est noté.

- Argh... Excuse-moi si je suis... enfin bref. Je suis pas dans mon assiette.

Je continuai de la fixer. C'est normal, qu'elle ne se sente pas très bien. Étant donné que son mec n'a pas l'air de lui porter grande attention. Et elle, elle reste avec lui. Elle doit beaucoup l'aimer. Je pense pas que je pourrais faire le poids finalement. C'est à regret que je pense ça, mais si son copain l'a trompé, et qu'elle reste tout de même avec lui. Ça veut dire qu'il doit être vraiment très important pour elle. Et j'admire ça, d'aimer à ce point. Moi j'arrive plus à faire ça. Aimer. Depuis qu'elle est partie, ça m'est tout bonnement impossible.

- J'ai juste envie d'être seule... C'est pas si dur à comprendre.

Je ne répondis rien. Si elle voulait être seule et que je l'importunais, il n'y avait rien à ajouter. Je fis un haussement d'épaules, lui donna un dernier petit sourire puis m'en alla. Aussi naturellement que j'étais arrivé. C'est assez dommage tout de même de finir cette rencontre ainsi. Mais je respecte ses choix, et puis apparemment je pouvais pas rivaliser avec son petit ami actuel. Alors, à quoi bon se leurrer et se faire des illusions. Tant pis.

Je repartis en direction de mes amis, ils vont surement me charrier de mettre faire rembarrer. Mais j'ai quand même tenu 5 minutes, c'est pas mal en soit. Je jetai un coup d'œil vers son petit copain, toujours en train de draguer la blonde. Je ne pense pas qu'Éris apprécie vraiment la situation. Je pense que c'est un peu pour ça qu'elle avait besoin de solitude. C'est normal. Je me demandais ce qu'elle allait faire maintenant. Je pense que la mission: "Lui changer les idées" est un échec total. Je rentre à la base en un seul morceau mais je suis quand même un peu déçu de ne pas avoir pu continuer la conversation plus longtemps.

Je marchais tranquillement, sans me retourner. Puis soudain contre toute attente, j'entendis sa voix au loin.

- Attends, c'est tout?!

Je m'arrêtai, puis me retournais vers elle. Tout quoi? C'est pas toi qui vient de me dire de partir? Décidément il y a des filles dur à comprendre. Je lui fis un sourire en coin à cette pensée. J'attendais qu'elle explicite un peu ses propos, ce qu'elle fit aussitôt.

- Tu viens me parler, tu me dis que je suis belle et tu pars, juste comme ça?!

Je continuais de lui sourire. Hé bien... dans l'ensemble ouais, c'est ça. Que veut-elle que je fasse exactement? Quelle me le dise et je le ferais si ça lui fait plaisir. Que j'aille casser la gueule à son mec pour l'avoir trompé? Que je mette moi aussi une tuque sur ma tête? Que je l'embrasse...?

- Tu v'as pas m'inviter à sortir?

Faut dire que cette rencontre fut tellement expédiée que je n'ai pas eu le temps de vraiment envisager cette option. Mais l'idée était bien plus que plaisante. L'inviter à sortir, parfait. Je me mis alors à clamer, comme elle venait de le faire.

- Éris, ça te dis qu'on se revoit?


Bon, faut dire que c'était pas très discret comme façon de communiquer, mais peu importait. Des gens nous regardaient du coin de l'œil. Ce qui me faisait sourire un peu plus. Ils suivaient notre conversation sans une once de discrétion ou de savoir vivre. Mais j'avais pas envie de rapprocher à côté d'elle pour parler. Dire les choses à hautes voix comme ça, c'est tout aussi bien.

- Une fois que t'auras mit ton uniforme!

J'aimerais bien savoir dans quelle classe elle se trouve, la T m'étonnerais beaucoup. Je l'aurais remarqué bien avant sinon. Peut-être en R, qui sait. Je le saurais bien assez tôt de toute façon. Le sourire en coin toujours sur le visage, je continuais.

- Et une fois que tu te sentiras mieux aussi.

Comme ça elle seras plus obligée de m'envoyer promener sous prétexte qu'elle ne se sent pas bien. Et puis, je pourrais voir un sourire se dessiner sur ses lèvres un peu plus longtemps aussi. Bon, pas que le fait qu'elle soit un peu frustrée et énervée me dérange autant que ça, mais elle devait avoir besoin de réfléchir.

En tout cas elle ne réagissait pas, peut-être qu'elle n'avait pas le temps de me répondre, ou alors elle savait pas quoi dire. J'en avais aucune idée. Ses silences me laissaient tout autant perplexe que lorsqu'elle parlait à vrai dire. Alors je faisais la conversation tout seul.

- Rendez vous ici demain, même heure.

Puis je me retournais et parti. Sans rien ajouter de plus. A vrai dire, je ne lui avais même pas demandé son avis, ni laissé le choix pour ce "rendez-vous". Donc elle pouvait très bien ne pas venir, me poser un lapin, ou alors envoyer son petit copain pour qu'il me refasse le portrait. On verra bien. De toute façon j'ai rien à perdre.
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MessageSujet: Re: Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]    Te changer les idées [pv: Éris O. Yáta] [TERMINÉ]  Icon_minitimeVen 20 Jan - 19:53

- Éris, ça te dis qu'on se revoit? 

Wow. C'est génial de se le faire demander pour la première fois. Normalement, si je prend en exemple le cas de Patrick, il mn'a fait que me dire que j'étais "chaude" et qu'il sortirait bien avec moi. Et moi, dans ma phase déprime dû au fait que je venais de me faire laisser, je lui ai laisser une chance. Après tout, il est quand même beau gosse, alors je me suis laisser faire. Je le suis comme une vraie petite amie que je suis, ne me plaignant que très peu de ses actions. Par contre il m'arrive souvent d'intervenir pour l'empêcher de démolir la face de quelqu'un. Sinon, je prends mon trou et fais mine que ses actions ne me dérange en rien. Tout ça pour dire que ça fait du bien, pour une fois, un type qui m'écoute et qui m'invite à sortir d'une façon convenable (si on oublie le fait que je l'ai inciter à le faire...).

- Une fois que t'auras mit ton uniforme! 

Bah, ça ne change pas grand chose! Après tout, l'uniforme des classes N est vraiment chaud, pire que de juste porter une tuque. Alors je ne peux rien promettre pour l'uniforme.

- Et une fois que tu te sentiras mieux aussi. 

Franchement, je commence à me sentir mieux. Ce type est comme une bouffée d'air frais, définitivement. Il a réussi à me redonner un sourire en si eu de temps, il doit vraiment être spécial ce garçon. Je souriais légèrement, pour ne pas lui montrer que je suis TROP heureuse à l'idée de le revoir. Après tout, j'ai toujours un copain. Mais ça va me faire du bien de voir d'autres garçons, parce que, pour l'instant, Patrick n'aime pas trop que je me traine avec d'autre mecs. Il ne veut pas que j'ai des conversations complètes avec un type qui n'est pas lui. Ce concept est assez paradoxal puisque lui, monsieur Connely, peux coucher avec qui bon lui semble, mais moi je dois me restreindre à entretenir une conversation qu'avec lui. Alors oui, revoir ce type me fera du bien.

- Rendez vous ici demain, même heure. 

Il me clamait au travers de la cour. En même temps que je me sentais gêner qu'il fasse ça, je voulais que Patrick entende. Non pas pour le mettre dans le trouble, mais bien pour qu'il sache que je brise sa fameuse règle de "ne pas parler à d'autres mecs". Je lui envoyais la main.

- Je vais y penser... Soufflais-je à moi-même, un sourire en coin aux lèvres.

Après tout, c'est le désir de toute femme que de ce faire désirer. Personnellement, j'apprécie le sentiment de me faire vouloir.  Alors qui sait, peut-être vais-je faire exprès pour arriver au rendez-vous en retard, juste question de le faire attendre un peu...

Je tournais les talons, le regardant s'en aller du coin de l'oeil. Je retournais moi-même à mes occupations. Soit... Hmmm... Avant de Venir ici, je faisais quoi? Après tout, je ne peux pas retourner voir Patrick et faire comme si de rien n'était. Alors je peux soit aller à ma chambre et essayer de rattraper mes travaux en retards, ou continuer de me promener sans but précis. Sauf que pour ça, il faudrait que je mette mon uniforme... Bah! Qu'à cela de tienne.

Je vais pour partir mais quelqu'un me prend par les hanches. Il me donne des bisous sensuels dans le cou. Même si ça me plait beaucoup, je maintiens un regard neutre, les sourcils froncés.

- Tu es un beau salaud... Soufflais-je.

Je sais très bien qu'il essaie de se racheter, mais je ne crois pas pouvoir lui pardonner de si tôt. Je me retournais vers lui et il me regardait, l'air sérieux, néanmoins avec un sourire en coin aux lèvres.

- Sois pas fâché. Me dit-il en rentrant ses mains dans les poches arrière de mon jean.

Je ne le regardais que du coin de l'oeil. Inconsciemment, mon attention était dirigée presque entièrement vers le beau brun qui était venu me voir il n'y a pas si longtemps de ça. Patrick le remarqua et me regarda, un sourcil hausser.

- Tu le connais? Me demanda-t-il, une pointe de jalousie dans la voix (même s'il essaie de la camoufler).

L'occasion était rêver pour le faire baver un peu. Je remis mon regard dans le siens, ses yeux bleus pâles perçant qui m'ont toujours donner des frissons (autant de peur que d'envie, je dois dire). Je fis un petit sourire en coin, fière de moi.

- Oui. Affirmais-je, royalement.

- C'est un classe T. Remarqua-t-il.

- Oui, et alors? Tu l'es aussi, non?

- C'est pas ça. Fais juste attention. Me dit-il, impérativement.

- Pff, si tu veux mon avis je devrais plutôt me méfier de toi. Clamais-je, retirant ses mains de sur mes fesses.

- C'est différent.

- Qu'est-ce qui est différent?! Hen, Patrick! Qu'est-ce qui est différent?! Le coupais-je, frustrée. Tu as le droit de coucher avec n'importe quelle fille, mais je peux pas rencontrer de nouveau mecs?! Demandais-je, définitivement outré.

Je me séparais de lui et l'affrontais du regard.

- Éris...

- Ssh, tu sais quoi? J'ai même pas envie d'entendre ton excuse. Je vais le voir, un point c'est tout. Le coupais-je encore.

Je tournais les talons et alla vers l'entrée de la bâtisse. Une fois à la porte, je remontais mes épaules et prit une grande respiration. Franchement, à quoi ça donne de toujours s'énerver comme ça?! Je sais parfaitement qu'il va revenir me voir, un jour, avec des fleurs. Je vais le pardonner, on va s'embrasser. Ça va encore aller jusqu'à la chambre et puis, le lendemain, on va se taper sur les nerfs de nouveau. C'est un cercle vicieux dans lequel je me suis fourré, et dont je ne tente même pas de me sauver, malheureusement.

J'ouvris la porte d'un geste brusque et entrais, le pas pressé. Je passais devant plusieurs personnes qui me regardaient tous plus bizarrement les uns que les autres. Une fille osa passer un commentaire sur mon comportement. Je m'arrêtais net, et me tournais vers elle, les sourcils froncés.

- T'as dis quoi?! Demandais-je, l'air menaçante.

Elle commença à rougir et détourna le regard, honteuse. Satisfaite de sa réaction, je repris mon chemin jusqu'à ma chambre. Une fois dans celle-ci, je fis ce que je fais tout le temps lorsque je suis dans ce genre de passe. Je referme la porte derrière moi, m'adosse sur celle-ci et me laisse glisser jusqu'à être assise au sol. J'enfuie mon visages dans le creux entre ma poitrine et mes genoux, et je pleure, sans cesse. Je laisse les larmes me couler sur les joues sans retenu.

Après un moment, je repensais à Stanley. Son sourire me redonna confiance un peu, me faisant oublier le fait que je n'étais pas dans mon assiette. Je me relevais et allais enfiler mon uniforme, mais au lieu de cela, je me laissais tomber sur mon lit mollement. Oh et puis on s'en fou! Je préfère végéter ici, penser à tout et à la fois penser à rien du tout.
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