Carte Étudiante
Nom: Auditore (Prononcé «A-o-ditoré»)
Prénom: Beatrice Lucrezia
Âge: 16 ans
Sexe: Féminin
Nationalité: Italienne
Année: Troisième
Classe: Régulière
Option: R
Dossier Médical
Taille: 1m65
Poids: 60 kg
Allergies: Tout ce qui se rapporte aux fruits de mer et au poisson.
Handicap: Aucun
Maladies ou Troubles: Sens de l'orientation défaillant. (Intense)
Antécédents Médicaux: A déjà hospitalisée pour un bras cassé (Mauvaise expérience; Beatrice n'aime plus les scooters)
Description Physique
Quelqu'un qui verrait Beatrice pour la première fois la décrirait comme banale. Une adolescente encore jeune, de grandeur moyenne, avec une taille dans la normale. Des longs cheveux châtains et des yeux dorés. Visage plutôt joli, mais pas plus. Et la description s'arrêterait là.
Pourtant, s'il regarderait attentivement, il verrait que plusieurs détails lui a échappé. Beatrice est légèrement plus grande que la moyenne, sans pour autant sortir du lot. Ce qui pourrait évidemment expliquer ses bonnes notes en sport, mais elle se contente de prétendre qu'elle est simplement «en avance sur les autres». Quant à sa taille, elle reste normale (Mais, sans la vanter, elle pourrait très bien être mannequin.) Précisons également que les cheveux de l'adolescente descende jusqu'en bas de ses fesses, ce qui est assez peu commun. Et la rend facile à identifier, du même coup. Ah, nous voilà donc au visage. Ce visage qui, à première vue, n'avait rien d'extraordinaire. De grands yeux bruns, tellement pâle qu'ils paraissent dorés. C'est vrai que les gens croient à tort que Beatrice à les yeux dorés, mais n'a-t-on jamais vu un humain avec les yeux de cette couleur inhabituelle? L'oeil peut parfois être trompeur. Vint ensuite son nez, un joli petit nez légèrement retroussé, qui lui sied à merveille. Et sa bouche, aux lèvres fines, mais qui s'accorde parfaitement avec le reste du visage. Visage bien sûr encadré par de magnifiques longs cheveux châtains. Un dégradé splendide, si je puis me le permettre, ainsi qu'un toupet qui ne cesse de cacher les yeux de Beatrice. Cependant, lorsqu'elle s'expose au soleil, on peut remarquer que des reflets blonds apparaissent dans ses cheveux. Le seul détail, je dirais, est au niveau de son teint. L'adolescente refuse de bronzer, et par plusieurs fois on l'a soupconné de craindre les coups de soleil. Mais ce n'est pas le cas. Beatrice a toujours eu la peau plutôt pâle, et même si elle passait des heures à se faire griller sous le soleil de midi, la différence serait minime. Cependant, cela ne l'empêche pas de se faire remarquer et n'enlève rien à sa beauté (Quoique s'ils ne la connaissaient pas, les gens du coin jureraient que c'est une étrangère).
Pour ce qui est de son style vestimentaire, Beatrice porte de tout; des blouses au veste noire à capuchon, en passant par quelques fantaisies lolita ou gothique. Elle s'efforce de suivre la mode, mais lorsque quelque chose ne lui plaît pas, elle ne gêne pas pour le dire. Je dirais cependant qu'elle penche légèrement pour un style plutôt simple, qui englobe jeans et jupe fleurie à l'ancienne avec quelques petits acessoires spécialement choisis. Cependant, je peux vous jurer que jamais, au grand jamais, vous ne verrez Beatrice sortir de sa chambre sans avoir mis de cuissard ou de legging lorsqu'elle porte une robe ou une jupe (On ne sait jamais, ses cours de karaté pourrait être mis en pratique).
Analyse Psychologique
Personnalité: Beatrice peut parfois paraître distante, voir pas sociable du tout. C'est parce qu'elle passe beaucoup de temps à réfléchir ces temps-ci. Cependant, ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas intéressée à discuter avec vous. Elle tente par tous les moyens d'oublier ce qui s'est passé quelques mois plus tôt. Elle voit son arrivée à Riverside Academy comme une nouvelle vie, une chance de prendre un nouveau départ...
Bien que Beatrice soit une personnne plutôt difficile à cerner, elle a ses qualités. Tout d'abord, elle est loyale. Jamais elle en laissera tomber une amie dans un moment difficile, même si elle risque d'écoper. Elle toujours prête à écouter et essaie la plupart du temps de voir le bon côté. Beatrice est une personne très souriante, qui ne se fâche que très rarement. Elle est d'ailleurs très mature et responsable, mais cela ne veut pas dire qu'elle ne sait pas s'amuser...
Quant à ses défauts, elle n'en a pas. Nan, je rigole. Beatrice est très impulsive. Heureusement pour vous, elle ne tape que si elle a une bonne raison. La plupart du temps, elle sait aussi choisir les bons mots pour faire mal. Si vous la cherchez vraiment, je n'ai qu'un conseil: oubliez ça. La gentille fille qu'est Beatrice peut changer du tout au tout.
Sinon, je dirais que Beatrice est très mal organisé, tant pour ses devoirs que quand il est question de ranger sa chambre. Les retards sont aussi très fréquents. Non que son sens de l'orientation est vraiment nul (sarcastiquement), mais elle cherche souvent ses affaires. Elle a déjà oublié son devoir de maths dans le frigidaire. C'est grave.
Phobies: Beatrice n'a pas de phobie en tant que telle. Seulement, elle n'aime pas particulièrement les grandes foules.
J'aime et j'aime pas:Pour ce qui est de la nourriture, Beatrice adore tout ce qui est pâtes, pizza ou mets italiens. Elle écoute tous les styles de musique, sauf peut-être le classique et le heavy metal. Elle adore écrire, et dessine plutôt bien. Je dirais que s'il y un endroit qu'elle aime par-dessus tout, c'est la bibliothèque, ou à l'extérieur, n'importe où à l'extérieur. Sa saison préféré est l'automne, parce qu'elle aime voir toute les couleurs dans les arbres et le bruissement des feuilles. Elle adore le cinéma, autant les classiques que les films récents. Elle n'aime pas que les gens lisent par-dessus son épaule; elle a l'impression qu'on entre dans sa bulle. Elle déteste aussi quand les gens agitent la main devant ses yeux lorsqu'elle est dans la lune.
Projets d'Avenir: Elle aimerait voyager dans le monde lorsqu'elle sera plus grande et peut-être fonder une famille.
- Spoiler:
Lorsqu'on lui pose la question, elle répond avec la phrase ci-dessus, mais en réalité, elle compte tuer Abigail.
Biographie
Mon père ne m'a jamais aimé. Pour quelles raisons? Je n'aurais pu le dire, si ce n'est qu'il voulait un garçon. Il avait déjà tant d'attente envers cet embryon de quelques semaines que, lorsqu'il a appris ce que j'étais, il m'avait déjà renié. Sans attendre de me voir, sans attendre que je naisse. Pour lui, j'étais une erreur... Ça n'a jamais changé en 16 ans. Il ne m'a jamais accordé ne serait-ce qu'une seule chance, me reléguant toujours au dernier plan. J'ai tout fait pour qu'il m'aime. Tout! Je voulais me montrer digne de lui, digne d'être sa fille. Et pourtant... Tout a changé lors de cette journée... Ah, et j'oubliais, mon père est un des chefs influents de la mafia Italienne. Et je suis sa fille. Je suis Beatrice Lucrezia Auditore.Cela faisait deux semaines. Deux semaines que cette bâtarde était entré dans ma vie. Étendue sur mon lit, je fixais le plafond en me rappelant cette soirée qui avait changé ma vie. J'avais renoncé définitivement à être aimé de mon père. J'avais même commencé à le détester.
- Hé, t'es sourde ou quoi? Beatrice? Je te parle, idiote!
Je serrai les dents en entendant la voix d'Abigail.
- Dégage, fis-je simplement, sans bouger d'un centimètre.
- J'crois que t'as mal entendu.
Ma demi-soeur avança dans ma chambre. Je me relevai précipitemment, et je m'empressai de lui bloquer le chemin.
- C'est toi qui a mal entendu! J'veux rien savoir de toi! Dégage de ma chambre!
Abigail ne répondit pas et m'observa. Jusqu'à il y a deux semaines, j'ignorais son existence. Et franchement, je m'en serais passé. Apprendre que son père a eu un autre enfant... Ce qui m'a le plus dégoûté, c'est que ma mère a tout accepté. Comme si c'était normal de se faire tromper.
- Non, mais...
- Je ne t'ai jamais invité dans ma chambre, et dans ma vie non plus! la coupai-je. Et maintenant, tu dégages!
Abigail recula en me lançant un regard qu'elle voulait assuré.
- Tss... Pas étonnant que ton père te déteste.. Avec un caractère comme ça...
Sans réfléchir, j'empoignai un bibelot de porcelaine sur ma commode et le lancai en direction d'Abigail. Elle eu le bon sens de se pencher, mais l'objet passa tout de même à quelque centimètres de sa tête pour aller se casser avec un grand fracas sur mon mur.
- Mais t'es folle! hurla ma demi-soeur en s'enfuyant.
Des pas précipités retentirent alors dans l'escalier et, sachant déjà que j'étais foutue, je serrai les dents. Et voilà. Ma mère avait tout entendu, et qui allait-elle blamé à présent? Moi, moi et encore m..
- Ça alors, Béa, tu n'y est pas allé de main morte!
Le visage moqueur de ma meilleure amie apparut dans le cadre de la porte.
- Je peux entrer? demanda-t-elle.
Bouche bée, je me contentai de sourire. Depuis ma tendre enfance, Laura avait toujours été là pour moi. Son père aussi travaillait pour la mafia, mais à ma grande différence, sa famille était nombreuse. Elle avait deux frères plus vieux qu'elle, ainsi que trois petites soeurs, dont deux étaient jumelles. La petite dernière venait tout juste de naître.
- Bon, quel bibelot as-tu encore cassé? fit Laura en enjambant les débris par terre. Pas la sirène, j'espère?
- C'est la chapelle miniature, je crois, répondis-je avec un faible sourire.
Un rapide regard me le confirma.
- Beatrice... Aie juste un peu la foi. Tout s'arrangera, promit Laura.
Je me contentai de sourire.
- Tu es bien optimiste, mais je doute que tu sois venue exprès pour me dire ça! m'exclamais-je.
- Tu as raison... En fait, ça te dit de venir chez moi? Tu pourrais rester à dormir. J'en ai parlé à ta mère, tout à l'heure, et elle était d'accord. Allez, t'as besoin de relaxer. Avec Abigail et tout... Je t'offre des vacances!
Cette fois, mon regard s'illumina.
- Comment je pourrais refuser ça?
Sans attendre, je pris un sac à bandoulière qui traînait par là et y mis en vitesse un pyjama, ma brosse à dents et d'autres babioles toujours pratiques. En quelques minutes à peine, j'étais prête.
- Qu'est-ce que tu vas faire de ça? demanda Laura en pointant le défunt bibelot. Et de ÇA?
Je mordis ma lèvre inférieure en apercevant le trou dans le mur. La peinture verte était tout écaillée. Après une courte réflexion, j'emjambai les débris et laissai tomber:
- La femme de ménage s'occupera de ça!
- Comme tu veux, sourit Laura en me suivant.
Dès que je mis le pied dehors, je me sentis instantanément beaucoup mieux. La fraîcheur du soir me rendit mon énergie et Laura, qui était toujours derrière moi, laissa échapper un «Aaahh!» satisfait. Je me retournai et sourit, observant du même coup ma maison. Enfin, «maison». Je vivais dans un quartier ancien d'Italie, dans une villa plutôt jolie. Des vignes fleuries grimpaient sur les murs couleur sable (Qui paraîssait orange sous le coucher de soleil), et le toit en tuiles orange brûlé donnait réellement un air vieillot au bâtiment. Sans compter la cour intérieure, que je ne pouvais voir du chemin. Avant que vous ne vous demandez, effectivement, ma maison a été payé avec de l'argent venant de mon père. C'est génial, non? Enfin...
- Tu vas voir, on va s'éclater! fit Laura.
- Ah, je pourrais m'éclater n'importe où tant qu'Abigail n'est pas là!
Le rire de ma meilleure amie me mit le baume au coeur, et je ne pu que sourire encore plus. Laura habitait à quelques rues de chez moi, et le trajet se faisait facilement à pied.
-Comment va la famille? m'enquis-je soudainement.
- Ada et Amelia sont toujours aussi énervantes, Ugo a presque 18 ans et n'est toujours pas parti de la maison, et mes parents n'ont toujours pas trouvé de nom pour la petite dernière.
- Sérieux? Mais elle est née depuis deux mois, non?
- Je le sais bien! Mais ils ne décident pas! Ils refusent toutes mes propositions, et Ugo n'arrêtent pas de dire des conneries. Quant à Ada et Amelia... Pff, je t'en parle même pas. Elles proposent des trucs genre «Alice», «Alissa» et «Anna» en prétendant que c'est leur jumelle et qu'on les appelera «Les trois A». Jamais entendu rien de plus idiot!
- J'avoue, pouffais-je. Mais Alice, c'est mignon, non?
- Alice?
- Oui, comme dans le film de... Disney, je crois?
- Haha, ce film pour enfant en anglais dont on avait rien compris?...
En se rappelant cette soirée, nous partîmes d'un rire franc, sans pouvoir nous arrêter. Par chance, nous étions arrivée chez Laura. Celle-ci ne tarda pas à entrer, et monta immédiatement l'escalier. Je pris cependant le temps de saluer la mère de Laura, qui s'affairait dans la cuisine, un bébé dans ses bras.
- Bonjour, madame Boccanelera!
- Ah, Beatricé! Tu veux bien tenir le bébé un instant?
Sans attendre ma réponse, elle me fourra le poupon dans mes bras. Surprise, je me retournai pour tomber face à face avec les jumelles.
- Beatrice! fit Ada, toute sourire.
- Tu joues la nounou? demanda Amelia, un air de défi sur le visage.
Malgré leur 8 ans, les jumelles étaient incroyablement espiègles.
- Beatrice! appela alors Laura du haut de l'escalier.
- J'arrive! criais-je presque en déposant le bébé dans les bras d'Ada. Occupes-toi de ta soeur, veux-tu? Merci!
Puis je me sauvai et allai rejoindre Laura. Je la trouvai debout, face à sa coiffeuse, en train de s'attacher les cheveux.
- Hé, lancai-je.
Laura me regarda, roula des yeux puis enleva la pince à cheveux qu'elle tenait entre ses dents.
- Les jumelles ne t'ont pas trop brusquée? fit-elle en souriant.
- Ada et Amelia? Haha, elles n'en ont pas eu le temps!
Je déposai mon sac sur son lit et m'y laissai tomber en soupirant.
- T'es sûre que t'es OK, Béa? s'inquièta Laura.
Je fermai les yeux.
- Ça me dépasse, tout ça...
Laura s'agenouilla devant moi.
- Je serai toujours là. Si tu as trop de problèmes, si ça va de travers... Je serai toujours à tes côtés, Béa.
J'ouvris mes yeux et ragardai Laura. Un sourire s'étira sur mes lèvres.
- Oui... Merci, murmurai-je.
Laura se leva soudainement et pris mes mains dans les siennes, me forçant à me relever.
- Et si on allait chercher un film pour la soirée?
J'aquiescai et la suivit dans le couloir. Un claquement de porte retentit alors, et la mère de Laura s'exclama en voyant le nouveau venu. Inquiète, Laura me murmura «C'est mon père». Nous étions toujours dans le couloir, au deuxième étage. Ce qui se passa par la suite nous figea sur place.
- Nous devons fuir! paniqua le père de Laura. Ils sont à mes trousses. Ils sont à nos trousses!
- Co... Comment?
J'imaginai le visage de la mère de Laura, les larmes et yeux, et je dû me retenir pour ne pas intervenir.
- Ils vont nous retrouver. Ils faut fuir, maintenant! Auditore, et tous les autres... Ils vont nous retrouver.
En entendant le nom de mon père, je me retournai vers Laura, apeurée.
- Ça veut dire que..., chuchotai-je.
- ... Nos clans sont en guerre, finit Laura.
Nos regards se croisèrent, et je secouai la tête.
- Non, non, ça... Ça ne se peut pas! pleurai-je.
- Il faut que tu partes! Si mon père te voit ici...
Laura avait tout aussi paniqué que moi.
- Laura...
- J'irai me cacher avec ma famille. Tout ira bien.
Les larmes coulaient sur nos joues, mais je dû me rendre à l'évidence; Si le père de Laura me voyait, c'en était fini. Ma meilleure amie me regarda longuement, puis m'entraîna dans sa chambre.
- Passe par la fenêtre, murmura-t-elle.
- Quoi?
- Accroche-toi aux vignes grimpantes, m'ordonna Laura.
Le ton de sa voix était ferme, malgré les larmes qui coulaient sur son visage. J'avancai vers la fenêtre, incertaine.
- Laura..., commencai-je.
Je fut interrompu par des bruit de pas dans l'escalier. Laura me fixa intensément. En larmes, j'enjambai le rebord et balancai mes pieds dans le vide.
- Dis, Laura, on se reverra, n'est-ce pas? sanglotai-je.
- Je te le promet, Beatrice.
- Je ne laisserai jamais mon père te faire du mal. Jamais.
Je la regardai une dernière fois, tandis que les pas approchaient dangereusement, puis commencai ma descente. À peine avait-je disparu aux yeux de Laura que son père fit irruption dans sa chambre. Il lui parla d'une voix brisée, mais je n'eus pas le coeur d'écouter. Je me dépêchai plutôt de sauter à terre, rendue à une altitude raisonnable. Et je m'enfuit dans la nuit.
Cela faisait deux semaines. Deux semaines sans nouvelles de Laura, ni de mon père, d'ailleurs. Il lui arrivait souvent de s'absenter plusieurs semaines, voir un mois, mais dans l'état où j'étais je ne pouvait plus le supporter. Si bien que, dès qu'il mit les pieds dans la maison, je me plantai devant lui.
- Qu'as-tu contre le père de Laura? lancai-je sans détour.
Mon père me fixa d'un regard hautain, et je devinai que ce qu'il avait sous les yeux ne lui plaisait pas. Une adolescente aux cernes marqués, épuisée et pour le moins contrariée. Il poussa un soupir.
- Nous le traquons. Et, crois-moi, nous le trouverons, lui et sa famille.
- Tu ne peux pas! hurlai-je.
Ma mère me regarda, inquiète, tandis qu'Abigail, confortement assise sur le divan, semblait se délecter de la situation.
- Et pourquoi donc? fit calmement mon père.
- Tu ne va tous les...
- Il nous a trahi. Sa famille paiera pour ses erreurs.
Il avait dit cela sur un ton si normal que je ne sut quoi répondre. C'était donc bien vrai... La vie de Laura était en danger.
- Si tu sais où ils se cachent, tu ferais mieux de me le dire, menaça mon père.
- Je... Je...
- Beatrice. Serais-tu en train de renier la famille Auditore?
- En une journée, Laura m'aura donné plus d'affection que tu m'en a donné en seize ans! sanglotai-je. VA AU DIABLE!
Je lui tournai le dos, et, en larmes, je montai les escaliers à la course. Je me jetai sur mon lit en sanglotant, incapable de me retenir.
Après cet épisode, je ne revit pas mon père. Je ne m'en plaignit pas, puisqu'il devait être fou de rage contre moi. La seule personne qui occupait mes pensées étaient Laura. Et toute sa famille. Qu'allaient-ils devenir? Je n'eus la réponse à mes questions que lorsque Laura réapparut soudainement, un soir, à ma fenêtre.
- Beatrice! chuchota-t-elle, tout en lançant des cailloux.
Je fus réveillé par le bruit des roches frappant la vitre et, sans me presser, je me m'assis dans mon lit. Cela pris quelques minutes avant que je réalises que c'était sûrement Laura. Pleine d'espoir, je me dirigeai vers la fenêtre. Lorsque j'apercut son visage, en bas, toute mes craintes à son propos s'évanouirent. Elle allait bien, c'était tout ce qui comptait. En vitesse, j'enfilai un jeans ainsi qu'un T-Shirt, puis empoignai ma veste et me précipitai dehors. Je pris soin de faire le moins de bruit possible, afin de ne pas réveiller ma mère et Abigail. Laura m'attendait dans la rue, vêtue d'un kangourou à capuchon. D'un pas rapide, je me dirigeai vers elle.
- Laura... Tu vas bien? dis-je enfin.
- Oui, mais allons parler ailleurs. J'ai cru pendant un instant voir quelque chose bouger dans la chambre d'Abigail.
Mon regard se porta instinctivement sur ma maison, puis je me retournai vers Laura.
- Tu as raison. Partons.
En chemin, elle me raconta tout ce qui c'était passé après mon départ de chez elle. Les autres membres de la mafia avait accusé son père d'avoir détourné de l'argent et donc de jouer dans leur dos. Celui-ci affirmait que c'était faux, mais même Laura ne savait pas qui disait vrai. Dès le soir même, ils avaient quitté leur demeure pour un petit appartement dans le centre-ville.
- Mon père est allé et venu toute la semaine pour nous procurer de faux passeports. Nous partons demain. Nous n'avons pas le choix, conclua Laura, la mine peu réjouie. Mais, avant de partir, je voulais te revoir une dernière fois, Béa.
Les larmes me montèrent aux yeux.
- Alors, c'est la fin? fis-je, en arrêtant inconsciemment de marcher.
- Mon père préfère appeler cela «un nouveau départ».
- Mais toi, Laura?
- J'aurai voulu n'être jamais mêlée à tout ça.
- Moi aussi...
Nos regards se croisèrent et je sourit faiblement.
- Peut-être te reverrai-je un jour.
- Je l'espère de tout coeur...
Laura fit un pas en avant, et, sachant que je ne la reverrai peut-être jamais, je la serrai dans mes bras aussi fort que je le pu. Je la sentis pleurer sur mon épaule, impuissante devant tout ce qui arrivait. Notre étreinte aurait pu durer une éternité, mais je fini par me détacher d'elle.
- Je te raccompagne.
Laura acquiesça faiblement. Acune de nous deux n'osa parler, redoutant le moment où nous devrions nous séparer. Et ce moment arriva beaucoup trop vite à mon goût. Nous nous trouvions devant un viel immeuble abritant deux logements, et je savait que la nombreuse famille de Laura occupait l'un deux.
- Ils ont retrouvé Lorenzo, lâcha soudainement Laura. Il y a une semaine.
Elle releva la tête et me regarda, les yeux vides. Je mis quelques secondes à replacer le nom de Lorenzo. Lorenzo Boccanelera. Le frère aîné de Laura.
- Oh. Je suis désolée...
Je ne trouvai d'autre chose à dire, sachant que c'était peut-être mon père qui avait accompli ce meurtre.
- Ils vont nous retrouver, peut importe où nous fuirons, fit Laura, la voix secouée de sanglots. Beatrice... Ça ne sert à rien de fuir...
- Non, Laura! Il y a toujours de l'espoir... Aie juste un peu la foi.
Laura sanglota de plus belle et je la serrai dans mes bras une dernière fois. Je ne savais comment l'aider. Laura avait tant fait pour moi...
- Tout ira bien, dis-je alors.
Laura recula de quelques pas et pris une grande respiration.
- Tu me manqueras, Beatrice.
- À moi aussi.
Celle qui avait toujours été là pour moi me regarda une dernière fois, puis entra dans le bâtiment.
- Aie juste un peu la foi, murmurai-je, avant de me détourner et de reprendre le chemin.
Je ne cessai de repenser à Laura, le visage en larmes. Les étoiles brillaient dans le ciel si pur et, les yeux levés vers le ciel, je ne pus retenir mes larmes. J'arrêtai dans un parc tout près et m'assis sur une balançoire. Pourquoi? Pourquoi avait-il fallu que cela arrive à Laura? J'essuyai maladroitement mes yeux et regardai au loin. J'aperçu alors une silhouette familière remonter la rue, se dirigeant vers la rue où j'habitais. Je me relevai d'un bond, me demandant si cela ne relevait pas que de la coïncidence. Cependant, lorsque la personne se retourna pour regarder vers moi, je n'eus plus aucun doute.
- Abigail, murmurai-je, haineusement.
Voyant que je l'avait aperçue, ma demi-soeur se mit à courir. Mon sang ne fit qu'un tour et je m'élancai à sa poursuite. L'air frais de la nuit me revigora et, alors que je courais à en perdre l'haleine, je songeai à Laura. Non, il n'était pas question que laisse Abigail tout révéler à mon père. Celle-ci, d'ailleurs, ne cessait de perdre du terrain et je la rattrapai finalement juste devant notre maison. Sans hésiter, je la plaquai littéralement à terre, sans aucun pitié.
- Laisse-moi, espèce de folle! gémit Abigail, écrasée sous mon poids.
- Pas question! fis-je.
Elle était à ma merci et je n'allais pas me gêner. Sans attendre, je lui fichai un coup de poing en pleine figure. Ce n'était pas très malin - malgré la satisfaction que cela m'avait apporté - puiqu'elle hurla à réveiller tout le voisinage. Prise au dépourvu, je ne trouvai rien de mieux que de lui plaquer la main sur la bouche.
- Ta gueule! Mais tu la ferme, oui? paniquai-je.
- BEATRICE!
Je tournai la tête, juste à temps pour voir mon père sortir en chemise de nuit. Je n'avais pas prévu ça. Vraiment pas. Abigail profita de ma distraction pour me mordre la main.
- À l'aide! hurla-t-elle, une fois sa bouche libérée.
Je lui assenai une gifle, mettant mon père encore plus en rogne tandis qu'il s'approchait. Je savais déjà ce qui m'attendait. Mon père me souleva par le collet et je en trouvai rien de mieux à faire que de sourire bêtement. Puis ce fut le noir.
...
Je me réveillai en sursaut, couchée dans mon prore lit. Je tournai vivement la tête et constatai avec horreur qu'il était presque midi. Je baissai la tête et tentai de me rémémorer la veille. Laura, Abigail... Je figeai. Abigail. Mon corp fut parcouru de frissons et je me jetai hors de mon lit. Chancelante, je descendis à la cuisine, où ma mère cuisinait, la tête basse.
- Ma... Maman?
Elle releva la tête, l'air triste. Ce fut assez pour que je comprenne. J'ouvris la porte à la volée et m'élancai dehors, courant aussi vite que je le pouvait. Derrière moi, j'entendis ma mère crier «Beatrice, reviens!» .Mais je n'avais qu'une seule pensée en tête: Sauver Laura. J'arrivai devant le petit appartement à peine quelques minutes plus tard, à bout de souffle. Le silence, d'habitude si paisible, me pesa sur le coeur. Et, lorsque j'aperçu la porte entrouverte, je su que j'arrivais trop tard. Les larmes se mirent à couler sur mes joues et, tremblante, je poussai la porte. Je n'aurais jamais su me préparer à voir ce qui m'attendait. La mère de Laura, étendue sur le dos, était allongée sur le sol. Une coulée de sang descendait le long de son visage. En la voyant, je ne pu me retenir et vomit. Je pleurais toujours, et je ne savais pas ce qui me poussait à avancer. À peine quelques pas plus loin, je découvris Ada et Amelia. En voyant les jumelles, je tombai à genoux.
- Non, non.., murmurai-je.
Ada, à moitié allongé par terre, tenait son ventre à deux mains. Quant à Amelia, on lui avait tiré une balle dans la jambe avant de viser sa tête. J'imaginai cette dernière, forte et combattive, résister. Avec le peu de courage qui me restait, j'allongai Ada par terre aux côtés de sa soeur.
- Requiescat in pace, murmurai-je, la voix secouée de sanglots, en fermant tour à tour les paupières des fillettes.
Je me relevai, les jambes tremblantes et levai les yeux vers les escaliers. Je les montai une à une, le coeur lourd, m'attendant à d'autre macabre découverte. Dans le couloir, gisait le père de Laura, son arme à la main. Des douilles étaient éparpillés sur le sol. J'emjambai le corps, les yeux fermés, puis me tournai vers la première porte. Je la poussai, tentant de me convaincre qu'il n'y avait rien derrière. Seulement, quand je l'ouvris, je vis Ugo, le grand frère de Laura, étendu sur un lit. Je refermai la porte aussitôt, ne souhaitant pas le voir plus longtemps. Je tentai d'essuyer mes larmes, mais je ne pouvait me retenir devant ce massacre. Des pleurs retentirent alors, petite étincelle de vie dans ce décor tout ce qu'il y a de plus mort. J'accélerai le pas, pour aboutir dans une chambre mal éclairée.
- Chut, murmura alors une faible voix. Je t'en pris, ne pleure pas... Ils ne sont peut-être pas encore partis...
- Laura! m'écriai-je alors.
J'ouvris brusquement la porte du garde-robe et trouvai Laura recroquevillée dans un coin, un bébé dans les bras. Elle leva les yeux vers moi, et sourit avec les forces qui lui restaient. Je me penchai pour prendre sa petit soeur âgée de deux moi à peine, qui pleurait à chaude larmes, puis lui tendit la main.
- Viens, Laura. Quittons cet endroit...
Ma meilleure amie eut une grimace de douleur, puis une larme coula le long de sa joue.
- Je... Je ne peux pas.., laissa-t-elle échapper.
Sa main se déplaca jusqu'à son ventre, où paraissait une énorme tache de sang.
- Non... Non, Laura... Tout ira bien... Je... Je vais t'emmener à l'hôpital...
Mes larmes recommencèrent à couler de plus belle. Je la savais perdue, mais je n'arrivais pas à le réaliser. Avec douceur, je déposai le bébé sur le grand lit, puis prit Laura par la taille et la traîna hors du garde-robe. Elle grimaca de douleur et je pu entendre sa respiration saccadée.
- Laura.., pleurai-je. Non... Ça ne devait pas se finir comme ça...
Agenouillée à côté d'elle, je comtemplai son visage à présent pâle.
- Béa.., murmura-t-elle.
Ses yeux se lèverent vers moi.
- Tout ira bien, fit Laura. Je... Je...
Un violent haut-le-corps l'anima soudain et elle toussa, crachant du sang par la même occasion.
- Laura! m'écriai-je.
- Je... Béa...
Ses yeux se fermèrent un court moment, puis elle me sourit. Je pris sa main entre les mienne, ne sachant quoi faire.
- Promets-moi... Que... Que cela ne t'empêchera pas... De... De vivre ta vie... Comme tu le dois.., fit Laura avec difficulté.
- Je... Laura, je ne pourrai jamais t'oublier.
Elle serra ma main encore plus fort et je baissai la tête.
- Je te le promets, Laura.
Je sentis alors son emprise se relâcher, alors qu'un doux sourire apparut sur ses lèvres. Laura ferma les yeux et, à peine quelques minutes plsu tard, son souffle s'arrêta.
- Laura! hurlai-je.
Mes larmes se transformèrent alors en torrent, tandis que les cris du bébé déchiraient ce silence de mort. Je relevai mes yeux embués vers le poupon et, tendrement, le prit dans mes bras.
- Le dernier membre de la famille Boccanelera...
Je serrai les lèvres.
- Laura a donné sa vie pour te protéger. Ne gâche pas la tienne.., chuchotai-je.
Serrant toujours le bébé contre moi, je prit le téléphone d'une main tremblante et appelai la police. Une voix de femme retentit alors, me demandant comment elle pouvait m'aider.
- Je... Je suis au 345, avenue Ciccio... Il.. Il y a six morts...
Ces mots me déchirent la bouche et je fondit en larmes.
- Qui êtes-vous? fit la femme.
- Je...
Une porte claqua soudain, et surprise, je lâchai le téléphone. J'entendis un faible «Allô?», mais je me dirigeait déjà vers le couloir. Des bruits en bas m'indiquèrent une présence et, sans attendre, j'allai poser le bébé sur le lit.
- Je... Je reviens tout de suite...
Mon regard glissa alors vers le corps de Laura. Je lui jetai un dernier regard, puis je m'aventurai dans le couloir. En passant près du père de Laura, je m'accroupis près de lui et tendis la main vers son arme. Tremblante, je la prit, murmurant un «Je suis désolée» qu'il n'entendrait jamais. Puis je me relevai et, craintive, descendit lentement les escaliers. Je ne savais pas à quoi m'attendre, et c'est ce qui m'inquiètait. J'essuyai maladroitement mes larmes, puis je m'assurai que le fusil était chargé. Enfin, j'arrivai en bas.
- Beatrice.
En voyant mon père, je figeai. Puis, peu à peu, tout s'assembla dans mon esprit. Il les avait tué. Mon regard changea alors du tout au tout et je levai l'arme, la pointant sur lui.
- C'est toi! hurlai-je. Tu les a tué! Tous!
Mon père ne broncha pas. Un sourire s'étira sur ses lèvres.
- Pourquoi? Pourquoi?.., ma voix se brisa, mais je ne baissai pas pour autant l'arme.
- Il le fallait, fit-il calmement.
Je secouai la tête.
- Non... NON! Laura méritait de vivre! Et tu l'as... Tu l'as...
Je fermai les yeux et continuai de secouer la tête, impuissante.
- Je vais te tuer! JE VAIS TE TUER! criai-je.
- Non.
- Je vais te tuer...
Un silence s'en suivit et je constatai alors la situation. Comment m'étais-je retrouvée là, en train de menaçer mon père avec une arme?.. J'avais tant, tant perdu...
- Tu ne le feras pas.
Je tentai de me convaincre que oui, j'allais le faire. Je devais venger Laura.
- Et tu sais pourquoi? Tu es faible.
- C'EST FAUX!
Je n'en pouvais plus. Depuis des semaines, je vivais un vrai enfer.
- Tu n'en as pas la force, cracha mon père.
- Tu mens... Tu mens!
- Alors tire.
J'écarquillai les yeux.
- Allez, tire! Qu'est-ce que tu attends?
Mes larmes coulaient toujours, tandis que mon père écartait les bras.
- Tire, idiote!
Je fondis en larmes et finis par baisser mon arme. Mon père secoua la tête.
- Qu'est-ce que je disais? Une lâche.
L'insulte me frappa de plein fouet et mes jambes cèdèrent. Je me recroquevillai sur le sol, tremblante, pleurant toutes les larmes de mon corps, tandis que mon père approchait. Il me regarda de haut, puis lâcha:
- J'espère pour toi que ton anglais n'est pas aussi nul que tes notes le laissait voir.
Puis, il s'en alla, me laissant sur le sol. Je pleurai pendant quelques minutes, puis je revint à la réalité en entendant des sirènes approcher. Je me redressai, à moitié ailleurs, et m'empêchai de me relever. Titubante, je sortis pas la porte de derrière et disparut dans la ruelle.
~
- Les passagers du vol AN189 sont priés de se rendre à la porte E. Je répète...
J'avais sorti mon air d'enterrement pour l'occasion. Un mois s'était écoulé depuis la mort de Laura. C'était les pires quatres semaines de ma vie. Bien que je n'avais pas revu mon père - je me serais aussitôt jeté sur lui pour le frapper - j'avais dû subir des cours d'anglais en accéléré tout en préparant mes valises. Pourquoi mon père avait-il choisi de m'envoyer au Angleterre? Je n'en avais aucune idée. Probablement qu'il voulait que je sois le plus loin possible de lui. Traînant mes deux valises, en plus de mon sac à dos, je jetai un oeil à ma mère et Abigail qui me suivait. La première, émue, tenait un mouchoir dans la main, tandis que ma demi-soeur affichait un sourire qui me donnait un immédiate envie de la frapper en plein visage. Malheureusement, j'étais dans un aéroport bondé et j'allais probablement le payer cher. Alors, je me retint et accélérai le pas, comme si cela allai changer quelques chose.
- Beatrice, attends-nous! fit ma mère, qui se dépêcha de me rattraper. On doit aller enregistrer tes bagages... On n'a pas de temps à perdre, le vol est déjà annoncé!
J'acquiescai et, quelques minutes plus tard, j'entrai dans la file. Mon tour finit par arriver. Ma mère, en retrait, ne cessait d'étirer le cou pour me voir, si bien que quand je la rejoignit, je cru bon de préciser.
- Je ne suis plus un bébé, maman. Je peux me débrouiller seule.
Ma mère hocha la tête, toujours bouleversée, et m'entraîna vers la porte. Lorsque nous arrivâmes, je posai mon sac sur le sol et jetai un regard aux alentours.
- Beatrice...
Ma mère inspira. Une larme perla au coin de son oeil.
- Je veux que tu saches que... Je t'aime.
Je souris faiblement, puis murmurai un «Moi aussi». Ma mère m'attira vers elle et je la serrai contre moi. Puis, elle m'embrassa sur le front et me laissa seule avec Abigail. Celle-ci souriait à pleine dents et, dès que je fut assurée que ma mère regardait ailleurs, je l'empoignai par le collet. Son sourire disparu aussitôt.
- Bâtarde! Six personnes sont mortes à cause de toi! sifflai-je avec haine.
Je plantai mes yeux dans les siens et Abigail comprit que je ne blaguait pas.
- Ne crois pas que je l'oublierai aussi facilement... Tss. Comment arrives-tu encore à vivre?
Je tirai sur son collet et chuchotai à son oreille:
- Je ne resterai pas indéfiniment là-bas. Et lorsque je reviendrai, je te retrouvai. Je t'en fais la promesse.
Puis je la repoussai. Abigail trébucha et faillit tomber à terre, mais se rattrapa à la dernière minute. Elle me regarda, apeurée, essayant de déterminer si j'étais sérieuse. Ma mère revint alors. Après m'avoir embrassée sur le front, elle me laissa partir. Je montrai mes papiers et mon billets à l'employée, puis elle me laissa passer. Je me retournai une dernière fois pour saluer ma mère. Je servis mon sourire le plus sadique à Abigail. Et je disparu dans la longue passerelle.
Une fois dans l'avion, je fixai mon regard sur la petite fenêtre. Mon menton appuyé sur mon poing, je souris. Je repensais à Abigail. Allais-je vraiment tenir ma promesse? ...Oh que si.
Faudrait pas oublier!
Orientation Sexuelle: Hétérosexuelle.
Secrets: - Spoiler:
- Beatrice possède une arme, celle du père de Laura. Le jour de sa mort, elle l’a gardée, puis l’a confiée à son oncle avant son départ en Angleterre. Celui-ci a réussi à lui envoyer par la suite (Ne me demandez pas comment, nous parlons ici de la mafia italienne…). Beatrice la garde précieusement dans un tiroir à double fond et garde ses balles pour une seule et unique personne: Abigail.
- La mère de Beatrice a déjà eu un autre enfant, mais il est mort à la naissance. C'était un garçon. Un jour, alors que Beatrice se disputait avec son père, celui-ci lui a lancé «Si seulement ce bébé avait survécu, au moins toi tu n'aurais jamais existé!». Depuis, Beatrice n'a jamais voulu entendre parler de ce bébé qui aurait pu être son grand frère.
La Famille et les Relations:Vittorio Auditore: Le père de Beatrice. Il travaille pour la mafia. C'est un homme très occupé, qui passe peu de temps avec sa famille. Il est cependant très attaché à ses valeurs et ne supporte pas qu'on le contredise.
Catherine Auditore: Mère de Beatrice. C'est une femme calme, qui a toujours supporté Beatrice malgré ses diférents avec son père. Lorsqu'elle a appris l'existence d'Abigail, elle a préféré l'accepter plutôt que de gaspiller sa salive.
Abigail Auditore: La demi-soeur de Beatrice. Elle a toujours vécu avec sa mère, en Angleterre, jusqu'à ce que celle-ci décide un beau jour que sa fille devrait connaître son père. C'était plus une tentative de se débarrasser d'elle qu'un acte de générosité, mais Abigail n'a pas résisté. Elle est donc venu vivre en Italie.
Laura Boccanelera: Meilleure amie de Beatrice, elle la connaît depuis son enfance. Les deux filles ont grandi dans le même milieu, même si la famille de Laura était beaucoup plus nombreuse. Malgré quelques chicanes, elles sont toujours restées l'une avec l'autre.
Autre: Chaque mois, Beatrice reçoit une lettre. Une lettre de gens extraordinaire, qui ont adopté un joli bébé. Ils ont décidé de l'appeler Laura, en l'honneur d'une adolescente tout aussi extraordinaire qu'eux.
Et toi, t'es qui en fait?
Surnom: Akiko-Nyan, Ricchan, c'est comme vous voulez!
Âge: Quatorze ans
Expérience Rp: Trois ans environ! (Et, OUI, j'ai commencer à RP à 11 ans! J'étais mauvaise, mais bon...)
Disponibilités: Seulement la fin de semaine et le vendredi soir... (Vive les congés pédagogiques)
Commentaires: Nan, seulement que je suis contente que vous continuiez en quelque sorte Kimitsu Gakuen! -^^- LET'S GO! XD (Ah oui, et je suis vraiment désolée pour la méga-histoire! >o<)
Codes: Le chat à passé et à validé =3