«Dit-moi que j'enseigne bien» [ Pv: Maxinne Delarose ] Terminé

Tranquillement assis sur un banc, a faire semblant de lire le journal, alors que jeunes étudiantes me saluaient respectueusement sur leurs chemin et que je répondais par un léger signe de tête, je pensai.
Oui bon, j'étais loin de penser comme Sartre ou Aristote, mais je pensais. Une pile de correction m'attendais sur mon bureau, mais j'en avais aucune envie. Je me sentais parreseux, et j'étais en quelque sorte desespéré par mes élèves; j'avais feuilleté quelque copie, et mon dieu!
Ce n'était pas qu'ils étaient tous des imbéciles ou quoi, mais mes élèves, surtout les filles passaient leurs cours entiers à glouser dans mon cour. Non finalement je crois que je les qualifirais d'innocentes enfants.
Bien que quelque une soient assez jolie, cela m'embetais qu'elles me drague.
Elles étaient tous plus jeune que moi, et je me sens un peu pédophile...

Alors que mes élèves de la gente masculine, on dirait bien qu'ils n'ont jamais vu de livre auparavent. Pourtant, je sais qu'ils sont intelligents, sauf que je n'avais aucune idée pourquoi ils échouaient aussi lamentablement. Peut-être suis-je le problème? Peut-être que je n'explique pas assez bien...
Tien, voilà Maxinne! La grande francaise Neko.
Si on ne la connaissait pas, on l'a croirerait sortit d' une magazine avec ces longs cheveux blonds, son visage d'ange et son corps de femme. Puis on n'apprend qu'elle n'a que 15 ans. Vraiment, elle a du recevoir des gènes supérieur.
Je déposa mon journal et la rattrapa.
Et puis, un sentiment d'horreur s'empara de moi. Habituellement, les proffesseurs ne rattrapent pas les élèves, j'aurai l'air d'un pédophile.
Mais d'uncôté je n'avais aucune raison d'avoir peur, je n'ai pas d'idée étrange, je veux simplement lui demander si j'enseignai bien.
J'avais de sentiment de doute, comme lorsqu'on rentrai dans un magasin, pour tout regarder et finalement rien acheter. Dans nos tête on se dit; il n'y a pas de quoi, je n'ai rien volé. Et puis on a peur que les gens nous accuse d'avoir fait quelque chose de mal.
Tant pis, la réussite de mes élèves est en jeu.
-Maxinne, désolé de te déranger,mais est-ce que je suis clair quand je vous enseigne?
Bon, c'est vrai que j'ai posé la question sans même introduire le contexte, ce qui peut bien expliquer son air perturbé.
-Je veux dire, les résultats de l'examen me font presque pleurer, est-ce que c'est parce que je suis trop rapide ou peu clair dans mes cours?

J'étais vraiment d'une super humeur cet après-midi là. Je sortais d'un cours de volley-ball et, heureusement, ou malheureusement, ça dépend des gens, c'était mon dernier cours de la journée. Ce fut donc avec grand plaisir que je me changea, mais, au lieu de remettre mon affreux uniforme, je mis des mini-shorts en jean pâle avec une camisole blanche et une de mes nombreuses tuques. Cependant, celle-là était différente; c'était celle que j'avais reçu en cadeau de départ à l'aéroport avant de partir de la France. Elle était à carreaux noirs et blancs, ce qui m'évitait d'avoir à chercher avec quoi l'agencer.

Revenons-en à nos moutons. Donc, je finis de m'habiller et sortis des vestiaires pour aller nettoyer mes vêtements de sports, mais, lorsque j'arriva dans la buanderie du pavillon N, toutes les laveuse à linge étaient utilisées. Comme je ne voulais absolument pas rester plus longtemps dans cet immeuble, je me dis que les ces bouts de tissus pouvait attendre jusqu'à ce soir. Je me rendis alors à ma chambre, où je lança mon sac de volley et m'en allas me promener dehors. Pour quelques sombres raisons, je me retrouvai dans l'école, comme si j'y étais pour chercher quelqu'un. Bah, peu importe, je continuai à marcher, avec un sourire dans le visage. Soudain, j'entendis mon nom... j'avais déjà entendu cette voix, mais où? Ça je ne saurai le dire.

-Maxinne, désolé de te déranger,mais est-ce que je suis clair quand je vous enseigne?

Je me retournai, pertubée, et regarda le professeur quelques secondes avant de le replacer dans ma mémoire. Aaron Ludwig! Très bel homme, grand, assez carré, métis... Rien à redire sur son physique, mais comme c'était un professeur, je m'étais toujours gardé une petite gêne. Contrairement aux autres filles de ma classe, et probablement de toutes les autres, je ne passais pas tout mon temps à glousser en sa présence. Oui, il était très sexy et attirant, mais il restait un gars, si je puis dire, comme les autres.

-Je veux dire, les résultats de l'examen me font presque pleurer, est-ce que c'est parce que je suis trop rapide ou peu clair dans mes cours?

Il devait parler de l'examen que nous avions fait la veille... je me rappelle seulement que j'avais eu beaucoup de facilité, cependant, je ne me rappellais pas sur quoi il portait.

-Ne vous inquiètez pas, vous enseignez très bien, lui dis-je, avec un petit clin d'oeil complice, mais de quoi parlait le dernier examen déjà?

Je lui posai cette question avec un petit rire charmeur. Quoi? d'accord, c'était un professeur, mais je ne vois pas pourquoi je ne pourrai pas me permettre de le draguer un peu! Et ça ne se voyait pas tant, c'était seulement un rire, il pouvait l'interprèter comme il le voulait!

 -Ne vous inquiètez pas, vous enseignez très bien, mais de quoi parlait le dernier examen déjà?

Puis elle ria. C'était un rire un peu charmeur, je le reconnaissais bien. Moi-même l'avais tant utilisé plus jeune pour obtenir ce que je voulais.
Un jolie rire, venant d'une jolie bouche sur un joli visage. Ni a-t-il pas quelque chose chez elle qui ne sois laid?
Mais attendez, elle ne se souvenait plus de l'examen?Cette remarque blessa un peu mon égo, je croyais tout de même que mon cours était intéressant.Je réussis quand même à murmurer quelque chose malgré mon déséquilibre.

 -Enfin, de science Maxinne ! Payez-vous vraiment attention a mes cours ? lui lancai-je avec un sourire un peu moqueur.

Et puis je me rappelai qu'elle était habituellement bonne  et brillante élève en science, même si elle avait souvent l'air de ne pas aimer la matière. Élève pas trop bavarde, ni trop timide, mais assez doué.Cette pensée me donna espoir, peut-être que finalement, les copies d'examen qui m'attendait n'étaient pas si pire. Je me souvenais une conversation sur elle entre les proffeseurs -bien que nous ayons autre chose à faire, nous aimons bien parler des élèves qui se démarquent- sur comment elle était une excellente athlète, en particulier en volley-ball, mais aussi en art. Un peu arrogante, mais c'est bien normal à son âge.
Je peu donc présumer une personne assez confidente à sa manière de parler.
Et surement assez complexé par son image, vu sa maigreur. Cela fait efectivemment un drôle de caractère, mais j'imagine qu'elle a du construire cete confience en soi a partir de ce qu'elle a vécu. Beaucoup de gens avec un dur passé on ce genre de caractère, quoique le sien soit plus particulier.Dommage, je m'étais dit, si elle avait quelque année de plus, elle aurait surement été de mon goût.
Une curiosité vint me chatouiller l'esprit. Était-elle en couple? Je ne connais pas vraiment la vie étudiante, et je n'avais pas vu beaucoup de couple ici, à Riverside et a se que je sache, ce n'était pas interdit. Quand j'étais jeune, je dois bien l'avouer, j'était au centre de la vie amoureuse à l'école, il faut dire que jje changeais de petite-amie toutes les semaines! J'en suis pas trop fier, maintenant que j'y pense. Une chance que je l'ai trouvée moi, ce que l'ai gens appelle âme-soeur sinon je serai encor en train de courir après les filles. Ou peut-être que j'aurais atteint mon âge de maturité et que j'aurais arrêté. Mais une choses sûr, c'est que,
on ne le se cachera pas, mais vu sa beauté, elle devait avoir des prétendants à la dizaine!
Voyons voir, en tant que proffesseur, mon titre ferait étrange de poser cete question, et je passerai réellement pour un fou. Introduisons la question de manièrw subtile.

- Ou passez vous plutôt votre temps à parler de garçon avec vos copines durant mes leçons? Taquinai-je en lui relancant un clin d'oeil.

Ah et puis, j'ai bien le droit d'avoir une vie moi aussi! Les autre proffesseurs m'ennuyaiemt tellement avec leurs vies banales! La plupart étaient plus âgé que moi, bien que parfois certain ont l'air de mon âge, mais pareil, cela reste que j'apprecie la compagnie des gens plus jeunes! J'aime leurs esprit plus créatifs, plus enjoués, ce sont pas une bande de vieux pourris jusqu'au dent enfin! Leurs compagnie va me rendre fou à long terme! Et cette correction peut bien attendre quelque minutes...

-Enfin, de science Maxinne ! Payez-vous vraiment attention a mes cours ?

Il me fis ensuite un sourire qui me donna encore plus envie de le draguer. Le genre de sourire qui nous redonne confiance. Je me dis que je devais absolument le charmer, peu importait la façon. Je le vis me regarder rapidement de haut en bas. Je me doutais bien de ce qu'il avait vu; la maigreur de mon corps. Je me surpris à espérer que ce professeur, ce superbe homme, voit par-delà tout ce qui semblait évident. J’espérais qu'il me voit comme une des femmes qu'il aurait pu fréquenter. Ça faisait longtemps que je n'avait rien demandé de plus aux hommes. J'avais toujours détester le ton conciliant que certains prenaient avec moi... ça me donnait des nausées. Ce ton donnait l'impression qu'ils voulaient être comme un père avec moi, alors que je me disais, depuis aussi loin que je me rappelle, que je n'aurai jamais de père. La plupart du temps, je les regardais avec un air de dire « Tu me cherches? » dès que j'avais ne serait-ce qu'une suspicion que leurs pensées portaient sur mes parents. J'ai cru toute ma vie que ces derniers m'avaient abandonnée à cause de mes attributs félins. Attributs que j'adore depuis que je suis en âge d'apprécié les belles choses de la vie, malgré qu'à la maison de passe, je sais que les hommes croyaient que c'était de fausses oreilles et qu'ils me «choisissaient» pour cela... comme si c'était un jeu. Hey! Ça suffit de penser à des trucs qui donnent envie de pleurer quand on a un beau gars devant nous!

-Ou passez vous plutôt votre temps à parler de garçon avec vos copines durant mes leçons? entendis-je dire ce même gars/homme/professeur, comme vous voulez.

Il me lança un clin d'oeil auquel je ne pus que sourire. Je devais jouer un peu avec lui.

-Désolée de vous décevoir, lui dis-je, toujours souriante et sur le mode drague légère, mais, comme vous avez dû le remarquer, je n'ai pas beaucoup de copines dans la classe, et même si j'en avais, elles ne parleraient que de vous et de votre beauté pendant vos cours.

Je finis cette phrase en sondant son âme avec mes yeux... d'accord ce n'est pas quelque chose que je sais faire, mais je voulais dire que je le regardais avec un regard perçant. Je fis ensuite un mouvement gracieux de la main pour renvoyer vers l'arrière les cheveux s'étant permis de se mettre aux premières loges de mon opération de séduction et le regarda réagir.

-Désolée de vous décevoir, mais, comme vous avez dû le remarquer, je n'ai pas beaucoup de copines dans la classe, et même si j'en avais, elles ne parleraient que de vous et de votre beauté pendant vos cours.

Je rougis aussitôt quand j'entendis le compliment caché: elle me faisait penser à cet femme qui atendait patiemment mon retour. Sa manière de me regarder, de flirter, même de repousser vers l'arrière ses cheveux me rapellait combien je m'ennuyait d'elle. Mon regard baissa vers ma main, où abordait fièrement une alliance argenté. Je fermai les yeux quelques instants en essaynt de retrouver son portrait. La mémoire est une fantastique appareil photo, qui grâce aux yeux, est capable de prendre les plus belles oeuvres d'art au monde. Son visage se dessina rapidement, je vis son fin visage de coeur, les traits des ces hautes pommettes apparurent, ces yeux d'amandes et ces longs cheveux noirs soyeux se dressaient.
J'étais amoureux. Je ne fit que sourire au ciel comme un idiot, avant que je reprenne mes esprits.
Il était vrai qu'elle n'avait pas de copines en classe, maintenant qu'elle le soulignait. Je me sentis un peu coupable de ne pas pouvoir l'aider ou faire quelque chose pour elle. Je réalisa que finalement, je ne connaissais rien de mes élèves. La jolie Neko était isolée de la classe. C'était dur à croire. Puis je me demandais, que vais-je apprendre demain? Que mon élève le plus brillant est en fait un enfant délinquant? Que mon élève le plus impliqué est un salaud? Je réalisa que j'étais moins bon que je le croyais, et mon égo- supposément surdimensionné selon ma fiancé- en était atteint.
J'étais perfectionniste de nature, et j'en étais conscient. Je detestai échouer, et pour moi, j'avais echoué. Dans ma vie, je n'avais qu'accepter mes éches que deux fois. La première datait d'au moins seize ans, faite le calcul, j'avais près de 9ans. J'étais à la même école que mon meileur ennemi, et nous compétitions dans un championnat de course. Il m'avait battu à plat de couture, malgré le fait que j'avais triché. Cette fois-ci, il avait été sympa et n'a pas raconter au gens que j'avais glisser des punaises dans ces chaussures. Maintenant, je lui glisserai pas rien que des punaises, oh non! Pour le sale coup qu'il m'a fait, il méritrait une lame de rasoir.
Enfin non, je me suis dit, je ne dois pas baisser les bras, il est beaucoup trop tôt. Je me suis promis, que dorénavant, mes élèves seront les meileurs, même si je porter un sac de papier sur la tête durant un cours les aideraient.
Mon esprit revenus à terre. Je me demandai combien de temps j'ai pu rester comme ca a penser. Je jeta un regard furtif à ma montre. Ouf quekque seconde.
Sachant qu'elle attendait une réponse, je raclai ma gorge maladroitement avant de continuer.

-Eh bien, vous savez Maxinne, si jamais vous avez besoin d'aide, vous pouvez toujours comptez sur moi, je serais là.

J'espèrais que ce ton de je-ne-sais-trop-quoi-dire-pour-répondre-à-un-élève-qui-n-a-pas-de-copines ne transparaissait pas trop. Je voulais bien l'aider, réellement. Mais comment?

Il regarda sa montre. Il me parut un peu impatient, ou même nerveux. Peut-être était-ce seulement parce qu'il avait un rendez-vous un peu plus tard. Peu m'importait, vraiment. Il se racla la gorge et reprit la parole.

-Eh bien, vous savez Maxinne, si jamais vous avez besoin d'aide, vous pouvez toujours comptez sur moi, je serais là.

Il semblait ne pas trop savoir où se mettre, ni quoi me répondre. Je repensais à cela et me dis qu'il m'avait lancée une invitation à aller le voir plus souvent et ce n'était que peu déguisé. Enfin, je dis ça, mais peut-être n'a-t-il dit ça que par courtoisie. J'avais cependant la forte impression qu'il m'incitait à lui parler plus avant de tout ce qu'il me passait par la tête. Surement ne s'est-il pas rendu compte de cela et que son subconscient à parler à travers lui... euh, attendez, c'est moi ou il avait commencé la conversation en me tutoyant, et on en était au vous? Oh mon dieu, c'est n'importe quoi! Moi, je le vouvoie car il est ni plus(pas encore) ni moins que mon professeur, mais il n'a aucune raison de le faire avec moi! Déjà que c'est un peu bizarre de draguer son professeur de sciences, si, en plus, il vous vouvoies, c'est vraiment surréaliste. D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment compris cette norme de vouvoyer les professeurs. Après tout, n'ont-ils pas décidés de nous enseigner? Il me semble qu'ils ont choisi par le fait même d'être presque nos égaux sur ces points de connaissance. Ils choisissent de nous partager tout leur savoir dans leurs matières respectives, alors, nous devrions être sur un pied d'égalité, non? Je ne saisis pas encore toutes les subtilités de la politesse en société, mais je fais mon possible...

-Je suis désolée si je vous manque de respect, dis-je, en avançant un peu vers lui, mais, puis-je vous tutoyer? Je ne pense pas que la politesse me le permette, cependant, j'espère que vous êtes assez à l'aise avec moi pour me laisser ce petit passe-droit...

Je fis un mouvement sur le côté avec mon bassin, comme si j'avais une jambe ankylosée par la pression de mon corps. Évidemment, ça ne servais qu'à le charmer un peu..

-Oh, et ne vous inquiétez pas, je ne me gênerai pas pour venir vous parler.

Petit clin d’œil pour accompagner cette phrase qui pourrait sembler des plus innocentes, mais pas dans ce cas-ci. Je le regardai encore et me dis qu'il était bien normal de fantasmer sur cet homme vraiment très sexy. Je revins à ses yeux et lui souriai malicieusement.

-Je suis désolée si je vous manque de respect,mais, puis-je vous tutoyer? Je ne pense pas que la politesse me le permette, cependant, j'espère que vous êtes assez à l'aise avec moi pour me laisser ce petit passe-droit...

Me tutoyer? Qu'elle drôle de requête! Habtiuellememt, les élèves le font naturellement: par exemple, au lieu de m'appeller M. Ludwig, la plupart m'appelle avec mon
prénom. Mais j'imagine que si cela la rend plus comfortable, cela ne me dérangeais pas.

-Oh, et ne vous inquiétez pas, je ne me gênerai pas pour venir vous parler.

Son mouvemet de hanche, et son clin d'oeil encore subtil, me gêna un peu. Étais-ce correct pour un élève de draguer son proffesseur? Je ne pense pas que c'est moralement acceptable. J'aurais du donc lire le guide 101 de l'enseignement pour les nuls. Je me savais charmeur et beau, j'étais comme elle auparavent, je n'avais pas peur de draguer n'importe qui, du moins qu'elle une femme. Mais jamais je n'avais fais de l'oeil à un de mes profeseurs. Bon peut-être est-ce parceque c'était toujours des hommes, mais là, j'étais dans une situation qui m'était peu familière. Je suis proffesseur,et une des élèves des plus séduisantes,me draguait. Que faire? Je me fâcha un peu contre mon incompétence, et je me dit que j'allais faire comme si je n'avais rien remarque et continuer la conversation comme si de rien n'était.


- Oh oui, bien sûr si vous le voulez, et je lui souris, moi aussi je peux vous tutoyer? Comprenez, j'ai l'habitude de vouvoyer tout le monde, même les plus jeunes, désolé si cela vous...pardon t'embarasse.

Mon père avait profité de chaque seconde pour me faire remarquer la politesse. Quand j'étais plus jeune, je devais vouvoyer des enfants même plus jeune que moi, et les plus agés avaiemt toujours insisté sur le fait qe je les vouvoye. L'habitude est resté dans ma peau.

-Sinon...balbuti-je, que faisiez-vous, pardon, que faisiais-tu l'école à ce heure? Aime-tu cet établisement à ce point? Lancai-je avec humour.

-Oh oui, bien sûr si vous le voulez, me répondit-il avec un sourire, moi aussi je peux vous tutoyer? Comprenez, j'ai l'habitude de vouvoyer tout le monde, même les plus jeunes, désolé si cela vous...pardon t'embarasse.

M'embarrasser? Haha, il ne me connaissait vraiment pas! Il n'y a qu'une chose qui m'embarrase, et pas question de retourner sur ce terrain glissant! Je n'avais pas envie de repenser à cela, pas deux fois dans la même journée.

-Sinon... dit-il, apparemment gêné, que faisiez-vous, pardon, que faisais-tu l'école à ce heure?

Comme c'était étrange! Il avait l'air si peu à l'aise avec le tutoiement que je me sentais presque mal de lui avoir demandé cela. Alors que je commençais à réaliser que je ressentait de la culpabilité pour la première fois, il me posa une deuxième question.

-Aime-tu cet établisement à ce point? me demanda-t-il.

Je compris qu'il faisait de l'humour juste par l'absurdité de la question. Je me demande si un seul jeune pourrait un jour dire qu'il aime retourner à l'école pendant ses temps libre, car il adore l'édifice qui le retient prisonnier de nombreuses heures par jour... Je ne crois pas, aucun ne ferait cela pour le simple plaisir. Je lui répondis donc avec l'humour, enfin, avec mon humour sarcastique.

-Oh oui! dis-je, en faisant un gros sourire. Je l'aime tellement que je comptais passer ma journée, que dis-je, ma fin de semaine à me promener partout et à découvrir chaque recoin de ce merveilleux immeuble!

Je ria ensuite d'un rire franc, mais délicat, comme à mon habitude. Lorsque j'arrêtai mon petit fou rire, je gardai un sourire dévoilant mes belles dents sur mon visage. Je ne croyais pas en avoir fait trop. Mon rire était tout ce qu'il y a de plus honnête et j'avais bien aimer la façon dont je m'étais débarrasser de sa question qui pouvait porter à confusion, étant donné qu'il était un professeur.

-Et toi, lui lançais-je ensuite, toujours souriante, es-tu là pour corriger, ou pour passer le temps avec moi?

Je finis ma phrase en le frôlant délicatement avec ma main en feignant réarranger ma tuque. Nous n'étions plus qu'à environ un demi-mètre de distance l'un de l'autre. Je n'osai m'approcher tout de suite, attendant qu'il le fasse de lui-même. Comme je comptais bien qu'il s'approche un peu, je le regardai avec mon regard le plus séduisant, le plus envoûtant. J'écoutais aux alentours, et me rendis compte que nous étions désormais seuls dans l'établissement. Les élèves devaient être retourner à l'extérieur pour passer du temps avec leurs amis, et les professeurs devaient avoir voulu rentrer dans leurs appartements pour décompresser après avoir passer la journée à se faire humilier par leurs étudiants. Donc, plus aucun danger de se faire prendre. J'espérais tellement qu'il fasse un pas...

-Oh oui! Je l'aime tellement que je comptais passer ma journée, que dis-je, ma fin de semaine à me promener partout et à découvrir chaque recoin de ce merveilleux immeuble!

Je ria avec elle. C'était bête de poser la question. Même moi en tant que proffesseur, n'avais pas jamais visité tout le pensionnat. C'était un bel endroit, le directeur avait, je présume, beacoup investi pour qu'elle soit confortable, de plus, elle n'est pas une académie reconnu pour rien! Mais quoiqu'aussi beau soit l'établisement, cela restait une école, et ce mot est souvent synonyme à :travail, études, leçon, cours, examen, bulletin..Enfin rien de très agréable aux oreilles d'un élève. Et pas rien qu'aux élèves! Moi, proffesseur, j'ai du boulot aussi! J'ai des cours à planifier, des examens a préparer et puis aussi...des heures de correction qui m'attende sagement sur mon bureau. Je déprimai sur le coup. Ah je devrais m'y mettre, je me disais. Procrastination, voilà un nouveau nom qui me définisais bien.

-Et toi, es-tu là pour corriger, ou pour passer le temps avec moi?

Le silence et sa question me dérangeait énormément. Il était passé cinq heures, et à cette heure, il n'y avait plus une mouche. Si quelque chose arrivait, personne ne le saurait.
Et c'est ce qui m'embêtait le plus, il n'y avait personne pour me sauver. Si elle continuait de me regarder avec ce regard, j'allais devenir fou!
Aaron, vite pense a quelquechose d'autre! L'image de ma fiancée refis surface. Comme je me sentais coupable! Je n'avais rien fait encore de mal, mais il semblait qu'une énorme masse noire faisait pression sur mes épaules. Non, j'étais un homme mature, je ne suis l'homme que j'étais autefois.
J'essayai de me rapeller combien je l'aimais. Je me rapellai de nos nuits, de nos jours. Je me rapellai de cette sensation lorsque nos doigts s'enlacait qui se promenait le long de mes omoplates. Aaron, pas le temps de fantasmer sur le passé, réponds vite avant que ta réputation soit atteinte.

- Un peu des deux, c'est pas que je n'aime pas la compagnie des papiers, mais quelqu'un qui puisse parler, c'est quand même plus agréable, non?

Parfais, une réponse sur un plan neutre. J'évitais de croiser son regard, je savais qu'elle me voulait, mais moi je ne peux pas. Je suis proffesseur, fiancé, près de dix ans son ainé. Je ne suis dans aucun cas pedophile, et jamais je ne le serais. Cela me dégoute de seulement penser que..oh non je ne veux même pas y penser.
Belle comme elle est, elle ne doit pas avoir de difficulté a avoir ce qu'elle veut, alors pourquoi moi? Mo dieu, que suis-je supposé faire?

Je le regardais se sentir mal à l’aise. J’adorais cette sensation de supériorité qu’on ressent quand quelqu’un réagit à une de vos phrases destinées à le déstabiliser. C’était presque devenue ma drogue personnelle tellement j’en jouissais dernièrement.

-Un peu des deux, c'est pas que je n'aime pas la compagnie des papiers, mais quelqu'un qui puisse parler, c'est quand même plus agréable, non?

Il dit cela sur un ton détaché, presque sur le ton de la plaisanterie, mais je voyais bien qu’il était troublé. Tandis que je promenais mon regard amusé sur lui, je vis une bague à sa main gauche. Ah, je comprenais enfin toute cette répulsion à mes tentatives d’approche! Il devait être marié, voyons, ou peut-être juste fiancé. Je le voyais mal être célibataire avec ce corps, mais je ne pensais pas qu’il puisse être marié à son âge. Pas que je répugne aux mariages précoces, mais il ne devait pas avoir beaucoup plus de 25 ans et on voyait bien qu’il avait déjà été un dragueur, alors s’engager à cet âge? Je ne crois pas, non. Quoiqu’il était surprenant, donc je m’efforçais de ne pas tirer de conclusion trop rapidement. Après tout, j'avais encore toutes les chances de mon côté, puisque je ne voyais personne dans les environs, et encore moins quelqu'un qui puisse rivaliser avec moi.

-J’avoue qu’entre toi et une pile de papiers, le choix ne serait pas bien difficile, lui dis-je.

Je n’accepterais pas de défaite ou de reddition facile. D’accord,, il avait ou allait faire vœux d’être fidèle à une seule femme, ou homme, ça ne me regarde pas, mais cette personne n’était sûrement pas à Riverside, alors il n’avait qu’à bien se tenir! Tout cela ne faisait que commencer, d’après moi. Il pensait s’en sortir avec le fait qu’il y avait une autre personne dans sa vie? Haha, c’eut été trop rapide comme solution. Je m’approcha encore et lui toucha le torse.

-C’est sûr que tu choisir serait mon premier réflexe.

Je continuais à le draguer. Je le regardais de la même façon qu’un tigre regarde une gazelle. J’étais le prédateur, il était la proie. Et il n’avait aucune chance de s’en tirer.

-J’avoue qu’entre toi et une pile de papiers, le choix ne serait pas bien difficile,.

J'hurla persque intérieurement. Elle s'approchait davantage de moi pour finalement poser sa main sur le torse. Pense Aaron pense! Je lui avais clairement fais remarqué que je n'étais pas intéressé. Il n'y a que cette femme dans ma vie'et elle sera la seule!
Je ne laisserai pas Aaron le salopard, Aaron le séducteur sortir de moi et gâcher ma relation avec la personne que j'aime le plus au monde!
Je detestai ce sentiment. Et je sais qu'elle adorait se senir supérieur. J'étais comme elle.
J'étais comme la brebis et elle le loup.

-C’est sûr que tu choisir serait mon premier réflexe.

C'est comme si une bulle avait éclaté en moi. J'étais incroyablememt en train de paniquer. Je n'avais que rarement paniquer, et jamais à ce point. Bon dieu, aide-moi!
Par instinct, je me suis mis a reculer.
Elle avait 15 ans non de dieu! Pourquoi me voulait-elle a ce point? Je suis de dix ans son ainé! A son âge, je je me limitais à cinq ans plus vielle que moi, mais de là dix!

L'image de ma bien-aimé apparut de nouveau, mais cette fois-ci, j'ai vu ce quelle me dirai, si jamais le mauvais Aaron en moi sortait. Elle serait terriblememt deçu et elle me renira a vie. Rien que cette pensée me hantait, je ne veux plusla voir pleurer à cause de moi, jamais plus.
Mon esprit retourna sur Terre, et mon regard se posa sur Maxinne, toujours en mode séductrice.
Je detestai perdre, et je savais que j'avais perdu la bataille. Il faut que je parte, il faut que j'emballe mon peu d'orgeuil survivant et que j'èspère qu'elle oublie notre rencontre.
En efectuant un demi-pas arrière, une autre pensée me frappa.
Mais mon dieu, c'est mon élève, cela veut dire que je vais la voir tous les jours!
Je ne peux simplement quiyter comme sa! Cela sera incroyablement étrange dans la classe. Je ne supporterai pas de vivre comme une proie.
Je la pris par les épaules et je lui dit.

-Écoute Maxinne, tu es une très belle fille, et moi beau garçon, je connais tes intentions, mais cela resque que je suis ton proffeseur. Pas ton petit.ami ou quoique ce soit.

Je la lâchai, en la regardant d'un air sérieux.

-Je suis sur qu,un jour tu trouvera ton prince , mais en attendent, ne fais pas de bêtises que tu pourrais regretter plus tard.

Je reculai d'un pas, puis d'un autre, espérant qu'elle avait compris.

Il esquissa un mouvement vers l'arrière. Je devinai aisément qu'il était en dilemme à l'intérieur. Il revint ensuite vers moi et me prit par les épaules. Pour un peu, il me secouait d'avant en arrière.

-Écoute Maxinne, tu es une très belle fille, et moi beau garçon, je connais tes intentions, mais cela resque que je suis ton proffeseur. Pas ton petit-ami ou quoique ce soit.

Il me dit cela puis me lâcha. J'étais trop abasourdi pour dire quoi que se soit. Mes yeux étaient grands ouverts, comme un enfant qu'on attrape en train de faire une bêtise. Sauf que cette fois, je n'avais pas mesurer l'étendu des dégâts s'étant effectués dans le cerveau de mon professeur. Il continua à me fixer d'un air bien trop sérieux à mon goût. Je n'ai jamais supporté que quelqu'un ait cet air avec moi. Il me donnait envie de tout casser, mais je me retins.

-Je suis sur qu'un jour tu trouvera ton prince, me dit-il, mais en attendent, ne fais pas de bêtises que tu pourrais regretter plus tard.

Je continuai à le regarder pendant qu'il faisait quelques pas vers l'arrière, encore. Mon visage devint sombre et je baissa la tête. Si seulement je m'y étais attendue! Je ne pouvais dire quelques choses qui le ferait changer d'idées, je m'en étais bien aperçue. Mes yeux brûlèrent alors beaucoup, et je sentis une larme tombée. Ah! Que d'ironie! Comment pouvais-je laisser mes yeux détruire ce qui restait de mon orgueil? Je ravala rapidement mes larmes, puis deux secondes plus tard, il n'y avait plus de traces de ces traîtresses. Je releva ma tête en renvoyant mes cheveux vers l'arrière, un sourire aux lèvres. Je m'esclaffai alors d'un rire pur et dénudé d'arrières pensées.

-Je comprends parfaitement, lui dis-je, une fois mon fou rire passé, mais tu pouvais me le dire plus tôt! Tes sous-entendus, je n'en ai cure. Ce qui compte, c'est l'honnêteté des mots que tu utilises, et des bêtises, j'en ai fais plus d'une, je n'en ai regretter aucune. Ce qui nous permet d'avancer, c'est bien nos erreurs passées. Ne sois plus jamais gêné de me dire quoi que se soit, Aaron.

Je finis mon petit discours par un clin d'oeil. Je ne pouvais plus m'empêcher de sourire. Surtout lorsque je pensais au fait qu'il risquait d'être mal à l'aise devant la classe à chaque fois que nos regards se croiseraient. Je fis un demi-pas vers l'arrière, m'attendant à ce que le jeune homme devant moi s'en aille à tout moment. Je ne voulais pas risquer de rester seule dans ce couloir trop longtemps. Je savais que dès qu'il me tournerait le dos, je partirais aussi, quoique sûrement plus lentement.