Riverside Academy Pensionnat reconnu à travers le monde, Riverside accueille des jeunes de toutes sortes...Et vous, qu'êtes-vous? |
|
| L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] | |
| | Auteur | Message |
---|
Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mar 6 Mar - 21:16 | |
| La journée a tellement été dure! Puisque nous étions dans la si craintive semaine d'examen avant la fin d'étape, les élèves se bousculaient dans mes récupérations, je me faisais interrompre a peu près à chaque deux secondes, résultats: je n'ai presque pas eu le temps de planifier mes cours et commencer la correction. J'avais beau afficher une note annonçant que je ne pouvais pas répondre aux questions, en vain. J'étais encore le dernier à partir de la salle des enseignants, je ramassai mes affaires, les fourrai rapidement dans mon sac et enfin je fermai la lumière en prenant soin de fermer la porte à clé. On m'avait averti qu'ils pourraient possiblement avoir, je dit bien possiblement, des étudiants qui n'auraient pas étudiés (les professeurs avaient sous entendu des élèves de la classe T) et que peut-être l'envie de fourrer leur nez dans les affaires des professeurs leur tenteraient.
Dans mon élan de joie, je trébuchai et m'étalai sur le sol. Mes documents s'éparpillèrent alors que je tentai de les ramasser. J'avais des examens, des notes, des lettres. Finalement je ramassai mon agenda. Une photo de ma fiancé glissa. Les choses allaient plutôt mal ces temps-ci: mon père s'oppose fortement au mariage et rien que pour m'agacer, il a introduit mon entière famille dans le problème. L'affaire c'est que ma famille est comme moi. Snob et prétentieuse, c'est ma famille. Pour le comble, je n'ai reçu aucune nouvelle d'elle depuis déjà un bon bout. Elle pourrait déjà être dans les bras d'un autre ou peut-être même décédée et je n'en saurais rien et connaissant mes parents, ils ne me le diront même pas. Cependant, je ne l’appellerai pas, je suis bien trop orgueilleux. Je soupirai en continuant mon chemin. Je poussai la lourde porte qui donnait sur la cour. Il était déjà tard, 5h45 pour être précis. Le vent se leva, des oiseaux se réfugièrent sous la corniche. Je levai mon foulard. Il y avait encore quelque élèves qui traînaient dans le coin, des élèves de la classe T. Je cru reconnaître au loin, Maxinne, mais après une seconde, je ne l'ai plus revu. Depuis notre dernière disons, rencontre qui a plutôt tourné au vinaigre, je ne l'ai plus réellement adressé la parole, mis-à-part pendant mes cours.
J’atteignais finalement le dortoir des professeurs. Contrairement à ceux des élèves, le nôtre était beaucoup plus luxueux et spacieux: nos chambres étaient possédés d'une cuisine et d'un salon. Pas un grand drame comparé à ce que j'avais chez moi, mais beaucoup mieux que d'autre écoles, alors je m'en plains pas. Je saluai le concierge d'un sourire avant d'entrer dans l’ascenseur. J'appuyai sur le bouton du troisième étage et je fouillai dans la poche de mon manteau pour trouver ma clé. Aussitôt que les portes s’entrouvrirent, je me jetai dehors. Je tournai à gauche.Je comptai les numéros de chambre. 300,301 et finalement le numéro 302 qui était le mien. J'approchai la porte quand je me cognai contre quelque chose. Je sursautai et je baissai les yeux. Je n'arrivais pas a y croire, c'était Maxinne de la classe N. Devant ma porte! J'étais trop surpris pour dire quoi que ce soit. J'insérai la clé dans la poignée et pendant un moment je me demandai si j'étais mieux de lui fermer la porte au nez ou bien simplement de l'inviter à entrer.
J'optai pour la deuxième option, j'étais quand même professeur, peut-être qu'elle a juste de la misère avec les mathématiques et qu'elle voulait de l'aide.
-Maxinne, rentre prendre une tasse de thé.
Dernière édition par Aaron Ludwig le Mar 6 Mar - 23:12, édité 1 fois | |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mar 6 Mar - 22:52 | |
| Les cours étaient terminés depuis un bon moment déjà et je venais de changer mon uniforme pour des jeans étroits, une camisole rouge et une veste noire. Il faisait un temps de chien dehors. Il ne pleuvait pas encore, mais ça ne saurait tarder. Je sortis de ma chambre en mettant mon capuchon et pris une direction au hasard. Étrangement, j'avais le moral plutôt bas cette journée-là. Pourtant, tout avait été pour le mieux. J'avais reçu ma note de fin d'étape pour le français: 97% . Je considère que je me suis très bien débrouillée, même si j'aurais pu faire mieux.
Alors que je marchais, les bras croisés sous ma poitrine pour me réchauffer un peu, je vis un groupe de garçons, probablement des classe T, en train de s'attaquer à un jeune garçon. Je m'approchais avec l'envie de les faire déguerpir, lorsque je vis que le petit était un classe N. Je compris à leurs vociférations qu'ils le battaient à cause de cela. Une rage monta en moi, incontrôlable.
-Hey! leur criais-je. Vous n'avez pas mieux à faire que battre un pauvre garçon plus jeune que vous? Surtout que vous êtes cinq contre un! Très glorieux!
Ils se retournèrent tous vers moi, laissant le temps au garçon de se pousser. Ils s'avancèrent et je vis qu'ils n'hésiteraient pas à me faire du mal, et qu'ils en seraient très fiers.
-Tu défends les autres classe N? me lança le plus grand, sûrement le leader du groupe. On va t'apprendre à nous faire perdre nos proies. Allez les gars, elle est toute à nous.
Les autres me regardaient avec des sourires pervers. Je savais pertinemment ce qu'ils pensaient et je n'étais pas surprise. Ils me plaquèrent contre le mur derrière moi, et commencèrent à me frapper. J'ai compris assez tôt dans ma vie qu'il ne servait à rien d'essayer de se défendre dans de telles situations. Voyant que je ne réagissais pas, les garçons se regardèrent, se consultèrent rapidement et décidèrent qu'il faillait y aller d'une façon plus forte avec moi.
Ils me violèrent à répétitions, au moins une fois chaque. J'éprouvais la douleur, mais j'avais appris à la contrôler et à m'empêcher de crier, car je savais que c'était tout ce que voulait ces imbéciles. Lorsqu'ils me laissèrent là et partirent, plaisantant et riant de bon cœur, je restai là pendant un certain temps. J'arrêtai de compter à dix minutes. Je gisais là, assise sur le sol et accotée sur le mur de pierre, tel un patin désarticulé.
Je finis par me relever. Je réarrangeai mes jeans un peu. De toutes façons, ils avaient déchiré. J'explorai mes possibilités. Je ne pouvais évidemment pas retourner à ma chambre; trop de personnes me verraient. Je ne pouvais pas retourner à l'intérieur de l'école pour aller voir l'infirmière; encore trop de présence. Je ne voyais qu'une place où je pouvais aller... et je m'en sentais presque mal.
Je marchai, marchai. J'arrivai enfin à l'établissement où je savais que je retrouverais celui que je cherchais, mais je ne savais pas quelle était son appartement. Je vis alors le concierge. Dieu merci! Mon sauveur!
-Désolée, lui dis-je, mais quel est le numéro d'appartement de Aaron Ludwig?
-302, me répondit le vieil homme, me dévisageant longuement.
Je le remerciai et pris l'ascenseur jusqu'au troisième. Lorsque j'atteignais le numéro de porte en question, je frappai, encore et encore, et comme personne ne vint me répondre, je pris pour acquis que mon professeur de science n'était pas rentrer. Je me mis donc en boule au pied de la porte. Je me perdis rapidement dans la contemplation de mes cuisses, mes bras étant enroulés autour de mes genoux.
Tout-à-coup, je sentis quelque chose me foncer dedans. Je n'eus pas besoin de relever la tête pour savoir que c'était Aaron qui rentrait après une journée chargée. Il sembla hésité, puis j'entendis la clé tourner dans la serrure et mon professeur qui me parla.
-Maxinne, rentre prendre une tasse de thé.
J'eus l'impression qu'il avait soupiré en disant cela, mais il continua, et me contournant, il entra dans son appartement. Je me relevai et le suivais. J'avais encore la tête basse lorsque je refermai la porte derrière moi. Au moment même où je me redressai pour regarder Aaron, je m'aperçus qu'il me dévisageait, mais beaucoup plus intensément que le concierge. Je tournais la tête et me vis dans un miroir accroché à ma droite. Aïe, j'avais des éraflures partout du côté gauche de mon visage et de nombreux et divers hématomes se partageaient le côté droit et mon front. J'avais vraiment mauvaise allures.
Je me retournai vers l'homme devant moi et lui fis un petit sourire.
-Je n'ai pas toujours cette tête quand je rends visite à mes professeurs, lui dis-je, avec un certain amusement dans la voix.
Certes, l'amusement était dans ma voix, mais pas dans mes yeux. Mon sourire s'effaça et je baissai les yeux pour les remonter assez rapidement, fixant maintenant Aaron, mon regard droit dans le sien. | |
| | | Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mar 6 Mar - 23:54 | |
| Je la laissai entrer avant de fermer la porte derrière moi. En ouvrant la lumière, j'ai pu appercevoir son visage : toujours aussi beau, mais aujourd'hui, il était couvert d'ecchymoses et d'égratignures. Elle ne les avait pas cematin quand j'ai donné mon cours, alors pourquoi était-elle rendue toute amochée? Je ne crois pas qu'elle se soit blessée elle-même ou un truc du genre. Même ses jeans étaient déchirés. Soudain je me souvenus de tentôt, quand j'étais dans la cour. J'ai cru voir Maxinne et avec d'autre élèves dont je suis sur qu'ils appartiennent à la classe T. D'après ce que je voyais, ca n'avait pas l'air d'une simple querelle. Elle me le confirma involontairement en disant :
-Je n'ai pas toujours cette tête quand je rends visite à mes professeurs. Malgré la tonalité coquine qu'elle avait prit, ses yeux trahissaient tout. Ils étaient encore vert, mais ils avaient perdu leurs brillance, son regard n'était plus aussi confiant qu'il l'était la dernière fois. Quelque chose c'était passé et ce quelque chose, je devais le trouver. Sans dire un mot, je l'invitai a s'asseoir dans un fauteuil. Je déposai mon sac surla petite table d'à côté, mais je ne m'occupai pas de mon manteau. Je pris place devant la Neko.Je m'inquiétai pour elle. Les jeans déchirés et des classes T, rien de cela ne me dit de bon. Surtout quand c'est Maxinne, je veux dire, c'est une fille et sans avoir l'air d'un pervers, elle a de belles formes. Malheureusement, je crains que même avec son caractère, tout peux lui arriver. Surtout avec des classes T. Surtout avec eux : je sais que je peux m'attendre au pire avec eux.
- Qui t'as fait ça, Maxinne? Je me levai, sans même attendre sa réponse. Je cherchai dans ma pharmacie ,ma boîte de premier soin. Je la trouvai caché derrière quelque flacons au gout horrible contre la toux. Il y a bien longtemps que je l'avais utilisé, mais je retournai auprès d'elle. J'hésita avant de m'agenouiller, était-ce correct pour un professeur de faire ça? Mais d'un autre côté, je dois m'assurer au bien de mes élèves et Maxinne n'en fait pas exception. J'essuyai maladroitement ses égratignures avec de l'alcool. Je passai le coton sur sa joue et puis son front alors qu'elle grimacait un peu de douleur. Je lui collai sur son nez un bandage. Mon regard croisa le sien. Ses yeux étaient infiniment triste et à cet vu, je ne pu m'empêcher de lui demander:
- Qui t'as fait ça? Qui t'as fait ça ? Ca me bouillonait le coeur que quelqu'un aurait pu lui faire mal. Je ne savais même pas pourquoi j'épprouvai ce sentiment, mais je crois c'est parce-que nous étions rendu plus proche depuis la dernière fois.
| |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mer 7 Mar - 10:23 | |
| Il m'assit et se mit devant moi, apparemment inquiet.
-Qui t'as fait ça, Maxinne? me demanda-t-il.
Je n'avais jamais pensé revivre des moments comme celui-ci en dehors de Marseille. Peut-être ai-je fait quelques choses de mal dans une de mes anciennes vies et que le karma se charge de moi aujourd'hui. Oui, je crois à la réincarnation, mais si ce n'est pas à cause de cela, peut-être suis-je seulement destinée à souffrir...
Aaron se leva avant que je réponde(de toutes façons, je n'avais aucune réponse à lui fournir) et disparut de mon champ de vision. Je m'avançai sur le bout du fauteuil sur lequel j'étais assis, et me perdit dans de drôles de pensées. Je ne m'inquiétais pas outre mesure de mes blessures; j'en avais eues de bien pires. Mais je pensais à Aaron. Je lui infligeais de l'inquiétude pour rien... Je pensai aussi aux femmes qui ont partagé ma vie pendant 14 ans; qu'étaient-elles devenues? Je me rendis compte qu'elles me manquaient. Cependant, je savais que je ne les reverrais sûrement jamais.
Je réussi à m'échapper de mes pensées lorsque mon professeur revint près de moi. Je le suivi du regard au moment où il s'agenouilla devant moi. Il s'occupa de mes blessure au visage, c'est-à-dire des plus visibles, et me mit de l'alcool. Inconsciemment, je grimaçai quand le liquide toucha mes égratignures. Je n'avais pas mal, disons pas mal au visage. Avant de m'apercevoir, je ne m'étais même pas rendue compte que j'étais blessée. Je savais qu'il y aurait des marques, comme des ecchymoses, mais j'avais cru que les poings des garçons avaient épargné ma peau délicate.
Je vis dans le regard d'Aaron qu'il se préoccupait réellement de moi. Il ne pouvait pas savoir que j'avais vécu cela des milliers de fois et que mon corps s'en remettait toujours aussi bien. Je ne pouvais pas dire la même chose de ma tête. C'était la première fois en dehors des soins de mes bonne fées. Ça m'a chamboulé de comprendre que j'étais désormais seule pour m'affronter moi-même.
Je cru cela, mais je n'avais pas pensé à l'homme qui était devant moi, en train de me mettre un bandage sur le nez. Il s'occupait bien de moi, malgré comment avait fini notre dernière rencontre dans un autre contexte que ses cours de science. Nos regards se croisèrent et il arrêta de traiter mon visage.
-Qui t'as fait ça? me demanda-t-il encore une fois. Qui t'as fait ça ?
Il semblait vraiment vouloir m'aider. J'écarquillai les yeux, et une larme s'en échappa, brûlant ma peau au passage avec son sel.
-J'en ai aucune idée, lui dis-je doucement, en enlevant la faiblesse qui courait encore sur ma joue.
Je commençai à trembler, incapable de m'en empêcher. Je me penchai sur moi-même, mis mon front sur mes genoux et entourai ma tête de mes bras. Avais-je déjà paru si fragile devant un homme? Pas dans mes souvenirs. Je compris alors que tous les murs que je m'étais érigée s'écroulèrent près de mon professeur. Tous ces murs, ceux qui m'ont protégée durant toute ma vie étaient réduits à néant cette journée-là, après 15 ans de domination. Je les avais laissés se construire peu à peu, contraignant ma personnalité à être plus dure, même cruelle parfois. Je ne m'étais jamais lassée de me faire battre, ça avait toujours fait parti d'un jeu pour moi. Mais, à ce moment-là alors que je n'avais plus rien qui me rattachait à mon ancienne vie, à part mes souvenirs, un autre côté moi sortait. Fragile car presque morte-née, cette partie n'avait jamais pu voir le jour, puisque je l'avais refoulée, lui préférant un côté plus dure, plus apte à endurer la cruauté de cette société.
Je me relevai après quelques secondes et regardai Aaron.
-Merci, lui soufflais-je, encore troublée. | |
| | | Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mer 7 Mar - 13:21 | |
| -J'en n'ai aucune idée. Les larmes roulèrent sur la joue de la pauvre. Comme si elle avait peur, elle se mit en boule, pour se protéger du monde extérieur. J'essayai de me mettre dans ses souliers, j'imaginais comment c'était d'avoir sacarapace se briser si facilement. Elle était unpeu comme moi, fière et je devinais qu'elle n'aimait montrer sa faiblesse : Maxinne donnait l'impression d'être une fille confiante, sûre d'elle et j'avais l'impression que derrière ses manières se cachaient un coeur de jeune fille. D'une jeune fille qui ne veut que vivre sa vie normalement, être heureuse. Je ne savais pas quel était son passë, mais comme Freud la dit si bien : les séquelles de jeunesse sont là pour rester toute la vie.
- Merci, me dit-elle entre eux sanglots.
Je me levai pour l'entourer de mes bras. Je me placais de façon qu'elle pourrait pleurer sur mon épaule. Mon petit doigt me disait qu'elle en avait vécu beaucoup de choses et peut-être même des choses qu'un enfant ne devrait jamais vivre. Je voulais qu'elle sente qu'elle peut me faire confiance, que je ne lui fera aucun mal. Puis, je me demandais, qu'est-ce qui aurait pu la traumatiser si jeune? J'essayai de me rémemoriser sa fiche d'application à l'école, mais rien mis à part qu'elle était française me sauta dans la tête. Allez, pense Aaron pense. Quelques mots apparurent dans ma tête, quelque souvenirs de conversation floues avecle directeur. Petite orpheline... Était-ça? Je n'était pas certain. Mais je doute que se soit le fait qu'elle soit orpheline qu'elle est rendu dans cette état, mais peut-être d'un côté, les gens se seraient moquer d'elle justement pour certte raison. Non je ne crois pas, il y en a pleins d'autre à l'école. Pour la première fois de ma vie, je me sentais impuissant à l'égard d'une femme. J'avais beau penser, analyser, je n'arrivais a aucune conclusion. Mais chose sûre, c'est qu'en sentait ses larmes couler lelong de mon cou, je sentais que je devais la protéger, parceque j'étais son professeur, parceque je suis aussi un homme. Elle était rendu vulnérable sans sa coquille. Je lui levai le visage et je lui sécha une petite larme qui venait à peine de sortir de son oeil. Je cru percevoir dans son regard, une petite lueur.
- Les filles sont toujours plus belles lorsqu'elle sourissent, tu sais? Je lui cela en tirant doucement sur ses joues pour lui forcer un sourire.
| |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mer 7 Mar - 16:21 | |
| Aaron se glissa près de moi et s'approcha de façon que ma tête fut sur son épaule en quelques secondes. Je me sentais tellement petite et délicate. Je me rendais à peine compte qu'il me serrait contre lui, tandis qu'en temps normal, j'en aurais profité pour créer des rapprochements d'autre tout autre style. J'étais dans un drôle d'état d'esprit. Tout ce que je comprenais, c'était que mon professeur s'était occupé de moi, et me laissait même pleurer sur lui. En avais-je vraiment le droit? Je ne sus dire. J'avais pleurer une fois dans ma vie(en dehors de pleurs de bébé, on s'entend), et aucun homme n'était présent. Alors pourquoi maintenant, devant lui? Je dois admettre que je me sentais en sécurité comme jamais dans ses bras. Bien sûr, puisque c'était une première pour moi, je n'avais rien pour comparer. Dès qu'il s'était approché, mon esprit confus avait tout de suite compris que je pouvais lui faire confiance. Évidemment, avant que le message ne se rende à mon cerveau, un bon moment avait passé.
Lorsque mes larmes s'atténuaient, Aaron releva me menton et utilisa un de ses doigts pour m'enlever une larme qui commençait à poindre.
-Les filles sont toujours plus belle lorsqu'elles sourissent, tu sais? me dit-il, en tirant un peu mes joues.
Je laissai échapper un petit rire avant de regarder ses mains qu'il avait laissé retomber entre nous deux. Un sourire flottait encore sur mon visage lorsque je me l'essuyai pour retirer toute trace de pleurs. Lorsque mes yeux remontèrent à la hauteur du visage du bel homme dans la salle, mon regard avait retrouvé un peu de son aplomb. Juste assez pour dire que j'étais un peu plus éveillée.
-Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité, lui dis-je, avant qu'un rire discret ne s'échappe de mes lèvres.
C'est sûr que j'aurais voulu abuser! Rester dans son appartement longtemps, ou du moins le temps que mon visage retrouve une allure normale. Dormir en sachant qu'il n'était pas loin, savoir que c'est lui lorsque la porte s'ouvre. Lui payer ma dette, car oui, je lui en devais une après qu'il m'ait vu pleurer... mais ce serait probablement plus que de l'abus, ça serait quasiment de l'harcèlement. Et je n'osais espérer qu'il me le propose, pour éviter d'être déçue.
Mon sourire s'élargit un peu et je décidai qu'il fallait que je me lève avant que je ne change d'idée, mais, au moment où mes jambes auraient dû se raffermir pour que je sois debout, elles fléchirent à mi-chemin. Une douleur fulgurante se fit alors sentir dans la cheville droite. Je n'émis aucun son pour représenter une quelconque sensation, cependant, un drôle de craquement se fit entendre. Oh non... ne me dites pas que ma cheville est fouler, ou pire, vient de lâcher.
J'étais donc assis par terre, plus humiliée que jamais, et une cheville hors service. Je n'osai même pas lever le regard vers Aaron; mon orgueil venait de prendre un trop gros coup pour cela. | |
| | | Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Mer 7 Mar - 19:57 | |
| Elle sourit. Ça suffit pour me rassurer pour le moment. Même si je n'avais pas trouver pourquoi elle était si démolie, j'étais bien content de la revoir souriante. Les gens disent toujours que le meilleur accessoire d'une fille est son sourire, et c'était vrai. Maxinne est réellement impressionnante: bénie de je-ne-sais-quel-dieu avec sa beauté, mais lorsqu'elle souriait,ça me donnait presque l'envie de retourner au Aaron d'autrefois.
- Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité, me dit-elle en se levant.
Tu peux rester, j'aimerais lui dire. Mais dieu que ça sonnerait bizarre! Et puis si un autre professeur nous surprenait (et qu'il mal interprète la situation) je serais un homme mort. Tout le scandale que ça causerait, je vois déjà les grands titres: Professeur de 25 pris la main dans le sac ou encore même Pédophile à de l'académie Riverside. Non je préfère ne pas y penser, j'aurais une carrière foutu. Je lui rendit donc son sourire et je la regardai partir. Un petit sentiment vient s'éveiller en moi, le jeune Aaron, Aaron l'adolescent ne l'aurai laissé partir sans au moins avoir quelque chose. Je me mordit la lèvre. Un remords vint ensuite me jeter pied sur terre. Abruti, salaud, idiot, imbécile d'Aaron! Tu as changé, as-tu oublié? Avant même que je décide d'une auto-punition, Maxinne s'étala par terre. Dans le bruit de la chute, j'entendis un craquement horrible. Deux secondes plus tard sa cheville enflait à vue d'oeil et tournait de couleur d'un combo de bleu-ambre-rouge-violet.
Je m’élançai à son secours. Je n'étais pas médecin, mais j'avais déjà eu des cours de premiers soins. Par contre, il faut avouer qu'entre une simulation et la réalité, il y a un énorme fossé. Je n'aimais pas ne pas savoir quoi faire, habituellement, j'étais un homme bon à tout faire, j'étais un homme de seconde main. Depuis que j'avais rencontré Maxinne, il me semble que je me trouve de plus en plus de faiblesse. Presque enrageant. Je lui tâtais la cheville et je me dit, rien de bon, faudrait mieux pour elle que je l’emmène à l'infirmière, elle au moins saura quoi faire.
-Je crois qu'elle est foulée, ne bouge pas. Je t’amène voir Nicolette l'infirmière.
Maintenant, deuxième problème. Comment l'amener? Et puis après il faut s'assurer qu'aucun professeur ne nous voient. Sinon, scandale assurée. Je m'agenouillai de nouveau et je la ramassai de façon à la porter sur mes épaules. Quand même plus lourde qu'elle en a l'air, je me disais. Je regardai par le petit judas pour m'assurer qu'il n'y avait personne en vu. Inutile, cette chose là! Je n'y vois rien!
| |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Jeu 8 Mar - 11:26 | |
| Dès que je fus sur le sol, Aaron se précipita vers moi. Il examina rapidement ma cheville et arriva à la même conclusion que moi.
-Je crois qu'elle est foulée, ne bouge pas.
Ne t'en fais pas, dans le cas peu probable où je voudrais faire seulement un mouvement avec ma jambe, mon cerveau m'en empêcherait à cause de la souffrance qu'il connaîtrait. Oui, d'accord, j'aurais mal, mais je ne le dirai jamais! Ça appartient à moi et à ma tête ce qui se passe dans mes nerfs. Alors que je commençais à penser de telles imbécillités, mon professeur reprit la parole.
-Je t’amène voir Nicolette l'infirmière, dit-il.
Ouais, c'est une bonne... attendez, quoi?!? Non! Il ne fallait pas que quelqu'un d'autre me voit dans cet état! J'en mourrais de honte! Avant même que j'ai le temps de protester, Aaron me prit et avança vers la porte. Il prit le temps de regarder au travers de l’œil magique. Je compris soudain qu'il avait sûrement peur pour lui aussi. C'est vrai que si nous sortons de cette façon, les gens qui nous verraient se poseraient des questions, et que le tout pourrait porter à confusion, surtout si l'infirmière m’ausculte plus que la cheville et le visage. Car il était évident que si nous allions jusqu'à elle, elle prendrait le temps de me poser des questions. En particulier si elle voit le reste de mon corps, ou ne fait que remarquer mes jeans. Je comprend parfaitement l'inquiétude de l'homme qui me portait, puisqu'on ne parle pas que de moi, sa carrière et sa vie était en jeu.
-Non, non ,non! lui dis-je, paniquée, autant pour lui que pour moi. Je peux m'en occuper! Ce n'est pas difficile, s'il te plaît, Aaron, ne m'emmène pas voir quelqu'un d'autre pour une telle stupidité! Je n'en ai pas besoin.
Je pensai à ce qu'il me faudrait pour ma cheville. Premièrement, il fallait l'empêcher d'enfler plus, puis de vérifier rapidement si l'os avait bougé et essayer de l'arranger si c'était le cas. Prochaine étape, maintenir le cheville en place pour prévenir une mauvaise guérison. Il faudra donc un atèle et beaucoup de repos. J'eus alors l'image d'un ballon de volley-ball. Je ne pourrai pas jouer pendant près d'un mois... Je détestai officiellement la délicatesse de mon corps. Il y a des personnes qui se jettent du haut d'un immeuble et qui réussissent à survivre. Moi, je n'aurais qu'à glisser sur le balcon du deuxième étage et je serais en plâtre pour six mois.
Vu le temps que le professeur de science prenait pour décider de ce qu'il ferait, je su qu'un énorme dilemme le déchirait à l'intérieur.
-Je sais ce qu'il faut faire, le rassurais-je. Je n'aurai pas de difficulté à arranger cela, fais-moi confiance.
J'utilisai un ton de voix anormalement calme et posé. Je n'avais jamais été si bonne comédienne. Ce n'était évidemment pas ma tasse de thé, le calme, mais je faisais beaucoup d'efforts pour que Aaron cesse de s'inquiéter. Et j'espérais vraiment que ça marche... | |
| | | Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Jeu 8 Mar - 13:32 | |
| -Non, non ,non! Je peux m'en occuper! Ce n'est pas difficile, s'il te plaît, Aaron, ne m'emmène pas voir quelqu'un d'autre pour une telle stupidité! Je n'en ai pas besoin. J'aurai aimé la croire, mais....mon orgeuil m'en empêchait. Je ne suis pas si inutile en tant qu'homme! Mais si Maxinne ne voulait pas, je devais respecter son choix... De plus, ce serait plus prudent si personne ne nous voit...Mais encore, si elle s'en va toute seule et que quelqu'un l'a voit sortir de mon appartament dans cet état là.... Dans tous les cas, il me semblait que j'étais perdue. -Je sais ce qu'il faut faire, le rassurais-je. Je n'aurai pas de difficulté à arranger cela, fais-moi confiance, rajouta-elle. J'abandonnai, je voyais bien qu'elle ne voulait pas m'embêter. je fis demi-tour et la déposai sur le canapé. Bon, je vais m'occuper de ses jeans démolis. Je crois que je peux bien les recoudre. De nouveau, je retournai dans chambre pour chercher un pantalon, quelque chose qu'elle pourrait mettre au lieu de son jeans déchiré. Je remarquai que ma garde-robe était pratiquement remplie de pantalons habillés et taillés, c'est-à-dire beaucoup trop grand pour elle. J'optai finalement pour un jogging que j'avais acheté pour faire du sport. Sauf que je n'en fait pas a cause que je n'ai pas de temps (il avait une corde a la taille, donc ajustable). Je pris dans mon chemin, ma petite boîte de couture. -Tiens Maxinne, enlève tes jeans, je vais le recoudre, lui dis-je en lui lancant le jogging, t'inquiètes, je ne regarderais pas. Je lui lancai un clin d'oeil avant de re-rentrer dans ma chambre. Je refermais la porte derrière moi. J'espère au moins que je pourrais recoudre son jeans, histoire de me prouver que je ne suis pas si inutile et incompétant. Je m'assis sur mon lit, jambes croisés. Comment la faire sortir sans qu'on la voye? Par la fenêtre? Non, une Neko a la cheville foulée ne peut faire ça et de plus, au est au troisième étage sans compter le rez de chaussée. Si on passe par la porte, il y a les caméras de surveillance, mais jamais personne ne les regarde alors, elle pourrait très bien sortir par là, le hic c'est qu'il faut que personne nous surprenne. Voyons donc Aaron, il me semble que je ne fait que répeter cela, sans jamais trouver de solution. Ah tiens je sais, elle pourrait partir quand les autres professeurs seront endormis...Je jetai un coup d'oeil vers l'horloge. 8h ? Comment ça seulement 8h? Ah non, a cette heure-ci, personne dors. Je pourrai jamais lui demander de rester jusqu'à la nuit! L'inquiétude me montais jusqu'à la tête. Une chose à la fois, Aaron, occupe-toi du pantalon.
Je m'approchai de la porte et je criai à travers:
-As-tu finis de te changer? Je rentre! | |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Jeu 8 Mar - 15:27 | |
| Il céda et me déposa sur le canapé. Ouf, une bonne chose de faite. Pendant que j'examinais de plus près l'étendue des dégâts, Aaron se dirigea vers ce que je devinais être sa chambre. Lorsqu'il revint, il se contenta de me lancer un jogging.
-Tiens Maxinne, dit-il, en même temps, enlève tes jeans, je vais les recoudre, t'inquiètes, je ne regarderais pas.
Il me fit un clin d'œil avant de retourner dans l'autre salle. Je souris et commençai à me changer. L'exercice se révéla plus difficile que prévu; ma cheville, qui désenflait tranquillement, passait in extremis dans les jeans. La jambe gauche fut cependant très facile à retirer. J'entrepris alors de mettre le jogging prêté par mon professeur et... j'étais trop petite. Bien sûr, il y avait un de ces petits cordons à l'avant permettant d'ajuster le pantalon, mais même une fois serré, mes hanches et ma taille étaient trop fines pour remplir le jogging. Il devait y avoir environ deux ou trois pouces de tissu trop large pour moi. Je devais bien admettre que 100 livres ne me donnait pas une grande marge de manœuvre pour choisir des pantalons. Heureusement, j'étais toujours sur la canapé(cheville oblige) alors Aaron ne les verrait pas tomber.
-As-tu finis de te changer? l'entendis-je me dire. Je rentre!
-Oui, oui! lui lançais-je. Ça va!
Lorsqu'il pénétra dans la pièce, je lui fis un gros sourire. J'ai cru comprendre qu'il aimait voir les filles sourire, alors autant profiter des informations que j'avais, même si, dans mon état, peu de choses risquaient d'arriver. Je lui envoyai les jeans que j'avais préalablement roulés en boule pour mieux les lancer.
-Bonne chance pour les arranger, lui dis-je, me moquant légèrement. Ce n'est pas que je doutes de tes talents en couture, seulement ils sont vraiment finis.
Je ris un peu pour alléger la situation, bien que je n'en ai qu'à moitié envie. Quelles étaient les chances pour que tout cela arrive ce soir? Très peu, j'imagine. Je senti tout-à-coup un courant d'air et me rendis compte que ma veste était remontée jusqu'à la moitié de mon dos. Il faut dire que j'étais un peu avachie sur le canapé, alors il était logique qu'elle ait décidé de remonter. Le problème était que mon dos présentait d'énormes cicatrices, souvenirs douloureux de mon premier client sadique. Je descendis doucement le bas de ma veste pour m'assurer qu'elle rejoignait le haut du jogging. J'espérais qu'Aaron ne l'avais pas remarqué. Cependant, rien n'était moins assuré. Je tournai alors la tête vers lui, regardant ce qu'il faisait... | |
| | | Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Jeu 8 Mar - 21:09 | |
| -Oui!Oui! Ça va! me lanca-t-elle . Dès que je rentrai, je reçu les pantalons que j'attrapais de justesse si je e voulais pas les recevoir en plein visage. Bon lancer, je me disais, il faut quand même dire qu'elle est pas dans l'équipe de volleyball pour rien! Les jeans étaient en plus mauvais état que je croyais...mais je crois pouvoir faire quelque chose, sinon je pouvais toujours les rendre "distressed". J'ai récemment vu pleins de jeune filles porter des jeans parfaitement déchirer... Drôle de mode, mais j'imagine que c'est populaire auprès des jeunes... Sinon, revenons à nos moutons. Maxinne me souriai. Avais-je déjà remarquer qu'elle avait des très belles dents droites et blanches? Un très beau sourire que des gens essayent d'avoir en payant une fortune. -Bonne chance pour les arranger, ce n'est pas que je doutes de tes talents en couture, seulement ils sont vraiment finis.
C'est un défi? Bien. Moi Aaron Ludwig jure que je vais rendre ces guenilles comme neufs. En m'assoyant sur la sofa en face d'elle, je remarquai que la paire de jogging que je lui avait passé était encore assez large. Ça lui donnait une drôle de forme, un peu comme une poire. Je sortis mon aiguille et un fil à coudre et je debutai. Un moment silencieux passa avant que j'ose lever les yeux. J'étais concentré, mais je ne devais pas oublier que j'avais un invité et qu'il s'ennuierait de me voir coudre (enfin je le comprendrais, c'est assez ennuyant comme activité). Finalement, ma tête remonta et mon regard vint directement se plonger dans son décolleté de dos.
Sa peau avait l'air en première vue, ultra-douce, mais après avoir l'observé une demi-seconde de plus ( je n'osai pas jeter un coup d'oeil plus longtemps et puisde toute façon elle replaca son chandail), je remarquai d'étrange dessin que j'ai d'abord cru être des tattoos. Mais elle resemblaient beaucoup plus a de vilaines cicatrices. Il semblait y en avoir un nombre assez important. Mon inquiétude de tout à l'heure revint, mais cette fois, je ne craignais plus pour moi. Tout ce que j'avais pensé un peu plus tôt reprirent leurs place dans mon cerveau. Quand je l'ai vu sur le seuil de ma porte, elle ëtait triste. Quand elle s'est assises sur le canapé, elle a pleuré. Quand je lui ai demandé qui lui avait fait mal, elle m'a dit qu'elle ne savait pas. Mon esprit s'inonda de questions que je n'osai demander: ça serait beaucoup trop impoli de ms part.
Mais d'un autre côté, impoli ou pas, je pouvais l'aider, du moins je crois : j'ai beaucoup de contacts un peu partout à travers le monde, si elle voulait rejoindre certaines personnes, je pouvais l'aider. Je veux l'aider, un homme ne laisserai jamais une demoiselle en détresse. Je déposai le pantalon et l'aiguille sur la table qui nous séparai. Je me penchai un peu vers l'avant, histoire d'établir un contact visuel direct. Je fixa mon regarddans le sien et de la voix la plus sérieuse, mais encore chaleureuse, je lui dit :
- Maxinne, regarde-moi et peux tume confier ce qui t'arrives? Je m'inquiètes pour toi. Je peux t'aider tu sais?
| |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Sam 10 Mar - 18:15 | |
| Alors que je le regardais recoudre mes pantalons, Aaron les déposa avec l'aiguille sur la table qui séparait le canapé et le fauteuil sur lequel il était assis, puis s'avança. Nos regards se rencontrèrent, le sien plus brillant que cinq minutes auparavant. Que faisait-il, ou que voulait-il?
-Maxinne, me dit-il avec une voix sérieuse, ce qui m'inquiéta davantage, regarde-moi et peux-tu me confier ce qui t’arrive? Je m'inquiètes pour toi. Je peux t'aider tu sais?
Ah merde, j'aurais dû m'en douter. Il était un homme de confiance, certes, mais je ne pouvais pas lui en parler; il me prendrait ensuite en pitié, et j'avais horreur de cela. Comment pouvais-je le rassurer sans lui dire la vérité? Il avait sûrement remarqué les cicatrices pour me demander une telle chose. J'étais étonnée, mais seulement à moitié. Il était clair qu'il me demanderait de lui rendre des comptes. En temps normal, je lui aurais fait un sourire, puis j'aurais pris la poudre d'escampette. Cependant, rien n'était normal ce soir-là, et je ne pouvais pas lui échapper. Je réfléchis quelques secondes à ce que je pourrais lui raconter. Ma vie ne se retrouverait jamais dans les livres de contes, alors autant en inventer une autre, non? Cette pensée me donna un petit sourire.
-Je n'ai rien à raconter, lui mentais-je. Vraiment, tout est beau. L'aide que tu me proposes est très généreuse et je t'en sais gré, mais il n'y a rien que tu puisses faire maintenant.
J'élargis hypocritement mon sourire, laissant apparaître mes dents. Je me battais contre ma spontanéité pour l'empêcher de divulguer des vérités qui me blesseraient encore plus que je ne l'étais déjà à ce moment.
-Peut-être aurais-tu pu faire quelques choses il y a 15 ans, mais, maintenant, c'est inutile, dis-je. Tout ce que j'ai besoin pour le moment, c'est d'un mois de convalescence et d'un piano.
Je reposai ensuite ma tête sur l'appuie-bras du canapé. Fermant les yeux, je me concentrai sur le bruit que faisait les aiguilles de l'horloge en avançant. Tic, tac, tic, tac. Je n'entendais que cela, alors je pris pour acquis qu'Aaron ne bougeait plus. Évidemment, il l'aurait fait que j'aurais tout entendu, pouvant même dire dans quelle direction il serait allé. Cependant, j'étais sûre qu'il allait s'obstiner à vouloir faire autre chose pour moi, et qu'il ne faisait que réfléchir à ce qu'il me dirait pour me convaincre de lui raconter tout mes souvenirs douloureux. Il ne fallait vraiment pas qu'il trouve une façon de me manipuler. J'ouvris donc les yeux, tournant la tête vers lui. Je devais lui parler, et vite, afin qu'il oublie de me poser des questions.
-Pourquoi veux-tu autant m'aider? lui demandais-je. Qu'ai-je de spécial à tes yeux pour tout cela?
Il me sembla étonné, et j'attendis sa réponse comme si c'était la dernière chose que j'entendrais de toute ma vie. | |
| | | Aaron Ludwig
Messages : 16 Date d'inscription : 30/11/2011
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Dim 18 Mar - 18:09 | |
| -Je n'ai rien à raconter. Vraiment, tout est beau. L'aide que tu me proposes est très généreuse et je t'en sais gré, mais il n'y a rien que tu puisses faire maintenant.
Elle ment. C'est clair. Je ne te crois pas Maxinne, tu me cache la verité. Je n'ai aucune preuve de mes accusations, mais je le sais. C'est un sentimen ert je sais qu'elle ment. Je suis près a mettre ma main au feu.
-Peut-être aurais-tu pu faire quelques choses il y a 15 ans, mais, maintenant, c'est inutile.
Non, me disais-je. Je peux aider, je peux faire quelque chose. Aaron Ludwig est intelligent, brillant et riche. Aaron peut tout faire, Que c'est-il réellement passé voyons donc? Je me demandais encore ert encore, dans un cercle infini ce qui lui était arrivé. C'était quelque chose de grave et je suis persuadé que je peux l'aider. Sauf que je n'arrive toujours pas a mettre le doigt dessus. Il y a quinze ans, j'en avais près de dix. A cet âge, j'étais déjà plus intelligent que les autres élèves de ma classe, a cet âge, j'aurais déja lpu l'aider. J'imagine qu'elle ne voulait pa de pitié et pas besoin d'un livre pour le savoir. Son caractère lui-même le trahit. Je la comprends, je déteste qu'on voit ma faiblesse, je déteste la montrer, je me sens alors vulnérable et soudainement victime de tout. Je ne veux pas qu'elle se sente ainsi, c'est un affreux sentiment.
-Pourquoi veux-tu autant m'aider? Qu'ai-je de spécial à tes yeux pour tout cela?
Je me piqua avec mon aiguille. J'étais perdu dans mes pensés et j'avais perdu le fil de mes actions. Pourquoi suis-je autant préoccupé par Maxinne, gamine de quinze ans et son passé? Les histoires ne m'intéressent pas en général, encore moins celles d'une enfant. Pourquoi elle plus que d'autre? Pourtant, je ne la connaissais que depuis quelque temps, c'était rien qu'une élève. Parce qu'elle representait un défi pour moi. Parce que Aaron naime pas perdre, ne pas comprendre. Parce qu'elle est comme um mur infranchissable où l'autre côté est encore inconnu. Mais comment pouvais-je lui expliquer ça,je ne pouvais pas. Car il y avait plus que ça, peut-être est-ce parceque je veux son amitié, mais mon orgeuil refuse.
J'ai laissé le temps s'écouler, une minute puis deux avant de répondre.J'avais presque finis d'embellir le pantalon.
- Premièrement, je ne te crois pas. Tu n'es pas le type qui pleure pour rien. Deuxièmement, que sa soit il y a quinze ans, que sa soit hier ou même demain, je peux toujours faire quelque chose. Bien sûr, l'action et le geste sera surement différent, mais ça reste que je peux t'aider. Et finalement, je suis un homme, un humain et n'importe qui avec un bon esprit ne laissera jamais une pesonne seule, piégée entre ses pensées. Compris?
| |
| | | Maxinne Delarose
Messages : 108 Date d'inscription : 15/01/2012
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] Ven 23 Mar - 15:33 | |
| Je remarquai qu'il s'était piqué avec son aiguille. L'avais-je tant surpris? En fait, même si c'était le cas, je n'en faisais aucun cas. Des surprises, je lui en avais fait plus d'une ce soir-là. C'est vrai que débarquer sans prévenir devant son appartement, jeans déchirés et visage éraflé, cela ne me montrait pas sous mon meilleur jour.
-Premièrement, me répondit Aaron, après une ou deux minutes, alors que je remarquai qu'il avait presque terminé mes pantalons, je ne te crois pas. Tu n'es pas le type qui pleure pour rien. Deuxièmement, que ça soit il y a quinze ans, que ça soit hier ou même demain, je peux toujours faire quelque chose. Bien sûr, l'action et le geste seront sûrement différent, mais il reste que je peux t'aider. Et finalement, je suis un homme, un humain et n'importe qui avec un bon esprit ne laissera jamais une pesonne seule, piégée entre ses pensées. Compris?
Je restai pantoise quelques temps. Ce discours m'avait complètement soufflée. Mon professeur se préoccupait-il tant des autres, de moi? Je ne pouvais faire autrement que le fixé, stupéfaite. Je ne dis rien pendant un bon moment. Je ne savais quoi répondre. Je ne savais même pas s'il y avait quelques choses à répondre à une telle déclaration, ou si je serai capable de répondre, tout simplement.
Lorsque je me repris, il devait bien y avoir trois minutes qui s'étaient écoulées depuis son dernier mot. Je clignai plusieurs fois des yeux, essayant de remettre mes pensées sur la bonne voie. J'avais compris dès le début de son petit monologue qu'il n'allait pas lâché prise, et qu'il reviendrait toujours cherché des réponses à ses questions. Après tout, n'est-ce pas le travail d'un professeur que de nous aider à apprendre, à comprendre? Depuis toujours, cependant, j'avais cherché autre chose... chose dont je ne connaissais rien. Je ne connaissais même pas le nom de cela, mais je savais que je cherchais.
-Je comprend parfaitement, lui dis-je, sans l'ombre d'un sourire, mais ce n'est pas que je ne te fais pas confiance, loin de là. Pourquoi serais-je ici autrement? Je ne suis seulement pas du genre à m'ouvrir comme ça. Tu peux ne pas me croire lorsque je te dis que chaque année de ma vie a été répétitives et que ce que je vis présentement, seulement en allant à l'école, c'est nouveau, que j'en découvre un peu plus chaque jour sur moi et sur les autres. Cependant, tu décides de ce que tu crois ou non, je n'ai aucun pouvoir là-dessus.
Je le regardai, le plus sérieusement du monde. Je ne comptais pas me faire marcher sur les pieds par qui que se soit, et encore moins par quelqu'un qui me propose de l'aide.
-Je ne crache pas sur ton aide, loin de là, mais je ne te promet pas que je vais tout te dire, maintenant. Compris?
Je lui fis un clin d'oeil, et une ébauche de sourire se fit voir sur mes lèvres. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] | |
| |
| | | | L'appartement d'Aaron [PV Maxinne Delarose] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|